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149. [ECKARTSHAUSEN (K. von)].
Dieu est l’amour le plus pur, ma prière, ma contemplation…
Breslau
,
Th. Korn
,
1804
, in-16, basane maroquinée bleu nuit, à la Bradel, chaînette perlée autour des plats, décor à la corbeille au centre,
dos lisse orné, tranches bleues (
reliure de l’époque
).
Seconde édition, posthume, de ce « recueil théosophique de prières d’élévation » dû au philosophe et mystique allemand
Karl von Eckartshausen (
1752
-
1803
).
Bien qu’écrit sous une forme chrétienne, cet ouvrage, « qui peut rivaliser avec l’
Imitation de Jésus-Christ
», cache « le plus
pur déisme » (Caillet). Il fut un immense succès d’édition en Allemagne tout au long du XIX
e
siècle et connut de
nombreuses traductions.
Très belle page de titre ornée du symbole de l’œil rayonnant.
Exemplaire d’Amélie Thérèse, duchesse de Wurtemberg, avec sa signature « Amélie de Wurttemberg (sic) ».
La maison de Wurtemberg régna sur l’ancien État allemand du Wurtemberg jusqu’en
1918
.
En
1817
, Amélie Thérèse épousa Joseph von Sachsen-Altenburg à Kirchheim unter Teck. Elle est l’aïeule de Philipp
Mountbatten, duc d’Édimbourg, prince consort du Royaume-Uni, mari de la reine Elizabeth II.
L’exemplaire est préservé dans un étui cartonné.
Dimensions :
114
x
85
mm.
Provenances :
signature biffée « Arthémis (?) de Chaillot », suivie de la date
1815
, sur le feuillet de garde ; mention
manuscrite « Amélie de Wurttemberg, datée « Kirchheim unter Teck
1816
. Le
23
Août. ».
Caillet, II, n°
3506
(ne cite pas cette édition).