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48

[F. 25-30]

Les femmes d’artistes

, ébauches des portraits de femmes publiés sous ce titre en 1874. On reconnaît, parmi les

titres du recueil de 1874 :

La Veuve du grand homme

;

La Menteuse

; et

La Bohème en famille

. S’y ajoutent

L’Italienne

;

La

Femme de l’homme de génie

;

La Femme de S.V.

;

Le Vieux Portrait

;

La Femme de Leval

... « Je voudrais faire des

contes de fées

très modernes, parisiens et provinciaux »... Projet d’un « roman à faire avec Raoul, sous la forme personnelle », et éléments « à

mettre dans le roman de Raoul »...

[F. 31-34, au crayon] Ébauches diverses :

L’Ivresse et le remords, étude

. –

Le Curaçao ou le Souvenir d’ivresse

. –

L’Absinthe.

La Toque

(projets non retenus pour les

Contes du lundi

). Et

Femme d’un pépiniériste

, ébauche.

[F. 35-38] Nouvelles ébauches pour

Les

Femmes d’artistes

(1874)

:

Romanesca

[publiée sous le titre

Le Credo de l’amour

] ;

La Transtévérine

;

Jalouse de métier

;

Un ménage de chanteurs

(premier jet très développé).

* [F. 39] Première idée du roman

Le Nabab

: « Le marquis Télémaque : avec le sujet de la pièce faire un roman de la haute vie

Parisienne, où l’on mettrait Morny, Bravay », etc. Deux projets (non retenus) pour les

Contes du Lundi

:

La Chèvre du général

(« Le général a la poitrine délicate. Une chèvre le suit partout »…) ; et

Matin d’octobre

(« Il y a trois ans, matin pluvieux, ciel

noir, sept heures du matin »...).

* [F. 40-41] « Sujets de

Contes

du

lundi

» : 26 titres dont aucun ne figure dans le recueil publié. – Projet d’un « portrait de

Bazaine en prenant l’Algérie comme point de départ. Débraillé moral. Coulant de l’Orient. Mœurs primitives. Bureaux arabes.

Bride sur le cou. [...] L’ordre en Algérie. Tous les colons regardés comme bédouins »... – Ébauches pour

Les Femmes d’artistes

:

Le Ménage de Philoxène

;

Les Palmes vertes

[qui s’intitulera

Les Confidences d’un habit à palmes vertes

], etc. – Notes pour

Jack

et

Le Nabab

(Marquis Télémaque). – Projet barré : « Faire un conte de Noël intitulé :

Les Toits

. […] Le petit Noël arrive, jette

par les cheminées des cadeaux mais s’amuse à mettre les plus beaux dans les souliers de pauvres »...

[F. 42-46 r°] Projets pour

Les Femmes d’artistes

et version développée des

Palmes vertes

... – Projet d’une série à faire au

Figaro

sur « Les fous et les enfants », avec liste de titres. – Projet :

Deux sœurs

. – Esquisse de premier jet du célèbre conte

Les

Trois Messes basses

(recueilli dans les

Contes du Lundi

(1875), puis les

Lettres de mon moulin

). – Esquisse du conte

Les Toits

.

– Ébauches pour

Les Femmes d’artistes

:

L’Infirmière

, etc.

[F. 46 v°-52] Ébauche et brouillon de premier jet du conte

Les Toits

[

La Fête des toits, conte de Noël

, recueilli dans

La Fédor

en 1897].

[F. 53-54] Ébauches et sujets divers : « Conte pour Noël : histoire d’une petite pauvresse qui a pour souliers des grands souliers

de grande personne »… ;

La porteuse de pain

; « Fantaisie à faire : la fin du monde dans une petite ville du midi » ; « Femme

d’artiste : à Lyon, église S

t

Bonaventure il y avait un organiste espagnol »…... –

Histoire d’une giffle

. –

Correspondance

.

[F. 55-56] Notes et sujets pour

Les

Femmes d’artistes

, dont le premier jet de l’Épilogue... – Notes pour

Jack

et pour

Le

Marquis Télémaque

[

Le Nabab

].

Daudet a dressé, sur le dernier feuillet du carnet, la table des matières des douze contes retenus pour

Les Femmes d’artistes

,

et a marqué leur ordre définitif par des chiffres.

Le carnet retourné fut employé pour l’élaboration du roman

F

ROMONT

JEUNE

ET

R

ISLER

AÎNÉ

, publié en feuilleton dans

Le

Bien public

(25 mars-19 juin 1874), puis en volume chez Charpentier en octobre 1874.

Les 37 feuillets [2-38] sont remplis de notes, idées, plans et ébauches des différents chapitres, déjà répartis en 4 livres. On

relève des premières notes où les protagonistes n’ont pas trouvé leur nom définitif (ainsi Preinsler) ; la liste des personnages ;

puis un premier scénario du roman, biffé ensuite [f. 3 v°-6] : « Les 2 associés l’un au 1

er

, l’autre au second. Rivalités entre les

deux femmes. Querelles pour la voiture. Sidonie hait Amélie, essaye de l’attaquer de front vis-à-vis de son mari, ne peut pas »...

Etc.

Suivent de nombreuses notes de travail, et les esquisses (parfois en plusieurs versions successives) des chapitres des Livres

II à IV, dans le désordre, certains avec leur titre (définitif ou changé dans l’édition). Ils présentent une première version, qui

sera largement remaniée lors de la rédaction. Daudet a curieusement commencé par le « chapitre dernier » (puis le « chapitre

avant-dernier »), dont nous transcrivons le texte : « Six mois se sont passés. Vie de Risler à la fabrique. Il se considère comme un

simple ouvrier, travailler. Plus un bock. Il s’est interdit toute joie, tout plaisir. Enfin les affaires vont mieux. Planus veut le faire

sortir. Un jour il entre prendre un bock au Palais-Royal. Café chantant. Le monde qui va là. Un chanteur : “Mes beaux lions aux

crins dorés”. Puis la femme chante : “Pauv’ piti Mam’zelle Zizi”. C’est sa femme. – Il sort en chancelant, Planus qui est avec lui

le ramène. On marche longtemps, il lui parle de son frère, sa dernière affection. Puis ils rentrent à la maison. Alors Risler pour

la première fois depuis longtemps entre dans l’appartement de sa femme. Tout est encore en place. Il ouvre un tiroir, trouve

une lettre, reconnaît l’écriture de son frère, la lit, pousse un cri et tombe en la tenant. On le releva mort, les doigts crispés sur

cette fameuse lettre que Frantz avait écrite à Sidonie, pour lui offrir de partir ensemble. / Donner dans ce chapitre-épilogue des

renseignements sur tout le monde famille Chèbe, Delobelle, père Gardinois, intérieur Fromont ».

Un feuillet volant d’un autre carnet donne l’esquisse de

La Mule du Pape

(

Lettres de mon moulin

).

Ex-libris volant de Léon Hennique.

108. [

Georges DECAUX

(1845-1914) éditeur, fondateur de la Librairie illustrée]. Environ 130 lettres, la plupart L.A.S.,

adressées à Georges Decaux par des écrivains, illustrateurs, journalistes, hommes politiques, etc. (mouillures).

300/400

Henri Boussenard, Gaston Calmette, Charles-Edmond, Eugène Ciceri, Jules Claretie, Jules Couët, Eugène Courboin, Alfred

Firmin-Didot, Abel Hermant, Arsène Houssaye, Camille Lemonnier, Adolphe de Leuven, Jules Levallois, Roger Marx, Frédéric

Masson, Albert Millaud, Charles Monselet (8), Louis Morin, Eugène Muller (3), Paul Parfait, Henri Pille, Marcel Poëte, Arthur

Pougin, Marcel Prévost, Arthur Ranc, Émile Richebourg (5), Dr Charles Robin, Édouard Rod (4), Francisque Sarcey, Victorien

Sardou (4), Alexandre Schanne, Aurélien Scholl, Albéric Second, Armand Silvestre (7), Albert Sorel, Eugène Spuller (8), Joseph

Turquan, etc.