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109.
Michel Salomon, dit Paul DELAIR
(1857-1912) écrivain. Manuscrit autographe signé,
Louchon
; un volume
petit in-4 de 321 pages, reliure chagrin noir, roulette dorée intérieure.
150/200
Manuscrit complet du roman publié chez Ollendorff en 1885. Il s’agit d’une mise au net, écrite sur le recto seulement et
présentant des ratures et corrections.
110.
DENTISTES
. 3 lettres de chirurgiens dentistes et 2 imprimés, XVIII
e
-XIX
e
s. ; 8 pages formats divers et 8 pages
in-4.
300/400
L.A.S. par F.Maury sur les dents artificielles et les produits d’hygiène buccale, aux membres du jury pour l’Exposition de 1823
(20 juillet 1823). L.A.S. d’Antoine Malagon Desirabode sur les dentiers (25 juin 1834). L.A.S. par le dentiste Joly de Moscou
à propos d’un diplôme et des décisions de l’Académie de Médecine relatives au magnétisme animal, au naturaliste Deleuze
(19 septembre 1827).
Journal de Paris
, n°123, 3 mai 1789, avec un article de De Chémant, chirurgien dentiste.
Supplément au
Journal de Paris
, n°80, année 1792, avec un article sur « L’Art du dentiste ».
111.
Marceline DESBORDES-VALMORE
(1786-1859) poétesse. 61 L.A.S. (3 non signées), 1841-1856, à Caroline
Ruchet, Mme Juste Olivier ; 135 pages la plupart in-8 avec adresse (taches à quelques lettres, quelques lignes
manquant au bas d’une lettre), montées sur onglets et interfoliées de papier vélin, le tout relié en un volume petit
in-4 plein maroquin aubergine janséniste, dos à cinq nerfs, filets de coupes et dentelle intérieure dorés, tranches
dorées, couv. factice impr., étui
(G. Mercier, succ
r
de son père, 1932
).
5 000/6 000
Très belle et affectueuse correspondance à une autre poétesse, co-directrice et rédactrice, avec son mari, Juste Olivier,de
la
Revue Suisse
, avant de s’établir à Paris ; la « chère Olivier » (1803-1879) y devint la confidente des soucis et des chagrins de
Marceline. Nous ne pouvons donner ici qu’un rapide aperçu de cette .
29 mars 1842
, au sujet de la réponse de l’éditeur Picard (pour le manuscrit de
Madame de Flers
de Caroline Olivier) et des
« frais de l’impression du volume qui devrait être payé si cher si nous ne vivions pas à une époque bien étrange »...
Orléans 19
juillet 1842
. Elle regrette son absence : « j’aurai partout de la douceur à me retracer votre charmant visage et votre nom doux
et honoré ». Elle évoque leur ami Sainte-Beuve, « pour vous porter la part de mon cœur d’où vous ne serez jamais effacée. Je
désire aller un jour à Rome pour Rome ; quant à la Suisse, Madame, je désire y aller pour vous. Genève nous a reçus en nous
criant : à bas les Français. Mais je suis sûre que votre douce voix de montagne ne nous dirait pas : à bas les amis ! »...
Paris 11
juin [
1845
].
Charmante évocation du fils de sa correspondante. Puis elle dit ses inquiétudes pour son mari Prosper Valmore
après la faillite de l’Odéon : « Nous sommes déçus, et jusqu’à l’Odéon, où nous avions essayé du moins d’attendre l’avenir,
l’Odéon nous ferme tout asyle, et nous nous en allons, sans savoir où »...
19 juillet
. « On dirait que Paris se rétrécit à force
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