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Crouzat auprès de Rochambeau, afin de le seconder.

La Chaumière 16 thermidor

(4 août), au sujet du citoyen Desrozières,

que Rochambeau avait recommandé à Leclerc : « malgré son désir de vous obliger, le général ne peut pas changer la destination

qu’il lui a donnée »…

Au Cap 23 thermidor (11 août)

, demandant l’état de la conduite, des talents et de la moralité du citoyen

Gabillot, « ci-devant lieutenant de grenadiers au 41

e

Régiment », afin de statuer sur sa requête d’avoir une place dans la

Gendarmerie.

La Chaumière 25 thermidor (13 août)

, sur l’arrivée à bord de

l’Intrépide

du fils de Rochambeau.

7 fructidor (25

août)

, pour suspendre l’ordre de déportation de 18 prisonniers envoyés par Rochambeau : « Il s’en trouve plusieurs qui sont

vivement réclamés par d’honnêtes citoyens et qui sont eux-mêmes porteurs de certificats et d’attestations qui sont loin de

déceler des perturbateurs »…

Au Cap 11 fructidor (29 août)

, sur la démission du sous-lieutenant Marié : il faut s’assurer que

« son intention n’est point d’en profiter pour s’absenter de la colonie ». Le général en chef a décidé la nomination de 2 capitaines

à la discrétion du général en chef, pour les 2 compagnies de gendarmerie situées au Cap et au Port-Républicain.

La Chaumière

19 fructidor (6 septembre)

, sur la situation préoccupante : « Nous avons des insurgés sur les bras dans toute la partie française

et il faut partout que le courage supplée au nombre, nous sommes trop faibles partout. Il faudra que telle troupe qui a combattue

les brigands du Port-de-Paix et du Moustique les combatte au Dondon et à la Marmelade, et aille vous aider contre ceux des

Cahots et du Mirbalais »…

S.d.

, sur « le nommé Vincent Carbonnel, chasseur de la Légion expéditionnaire »…

Au Cap 15

fructidor (2 septembre)

, à l’adjudant-commandant Lavalette, chef de l’état-major des divisions de l’Ouest et du Sud, s’opposant

à la nomination de deux chefs de bataillon, l’avancement n’ayant pas été soumis au général Leclerc. –

Notes des quartiers de la

colonie qui reconnaisse l’autorité du général en chef et qui se soumettent à ses ordres

: parmi les chefs ayant « prêté serment

de fidélité à la République », se trouvent le général Clervaux, commandant le département du Cibao, le capitaine Clément

commandant à Montechrist, Beauchamp commandant militaire à Bombarde, Domage à Jérémie, Dumeuil à Plaisance, etc.

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Alexandre DUMAS père

(1802-1870). Manuscrit signé,

Un cas de conscience

, [1866] ; 54 pages in-4 sur papier

fin, rel. veau brun avec large encadrement doré sur les plats (reliure abîmée, dos cassé, plat sup. détaché ; quelques

légères mouillures, page 9 déchirée avec manque important).

800/1 000

Manuscrit de cette nouvelle ou récit en 7 parties, daté du 28 avril au 5 mai 1866, et publié dans

Le Soleil

du 3 au 16 juin 1866.

Copié, ou pris sous la dictée, par deux secrétaires sur un papier pelure très fin, il est signé quatre fois par Dumas.

I « En 1862, j’étais à Naples »… (p. 1-12), daté 28 avril 1866 et signé ; II « J’avais pendant la campagne de 1860 connu Sir

Edward Seyton et son chien Musstang »… (p. 13-16), signé ; III

Profil de Dévote

(p. 17-20) ; IV

Lady Anna

(p. 21-30), signé ;

V

Un nouveau Convive

(p. 31-37) ; VI

Un nouveau Convive

(p. 38-43) ; VII

L’empoisonneuse

(p. 44-54), daté « Fini le 5 Mai »

et signé.

Le récit commence à Naples où Garibaldi raconte l’histoire de sir Edward Seyton Bugh et de son chien Musstang, qui lui

sauva la vie et grâce à qui il gagna une bataille. On relève à la fin du chap. I cette note : « Cette histoire de

Musstang

et de

sir Edward Seyton Bugh, que Garibaldi laissa interrompue, le hasard m’a mis à même de l’achever ! »... À Paris, brouillé avec

Garibaldi, Dumas rencontre l’abbé Marsolier, qui lui confie un manuscrit intitulé

Un cas de conscience

, dont les chapitres III-

VII sont la retranscription, racontant l’histoire tragique de Sir Edward et de son chien.

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