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224

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LA PÉROUSE

, Jean-François de Galaup, comte de

Lettre autographe signée à sa soeur, madame de Labessière

Paris, 15 juin 1777

LA PÉROUSE ENTRE DEUX EXPÉDITIONS

1 page 1/2 in-8 (215 x 165mm), à l’encre noire. Adresse et cachet de

cire rouge

Entaille de ciseau, sans manque

“Je me flattais de vous embrasser tous incessamment, mais

le moment est reculé par différents travaux que je suis obligé

de faire avec le ministre relativement aux missions dont j’ai

été chargé [...] tu ne me donnes aucune nouvelle de la famille.

Combien as-tu d’enfants, que font-ils, leur âge, leur éducation,

leurs progrès, tes vues sur eux [...] je suis dans le moment très

bien avec le ministre, et j’ai des connaissances qui pourront

être utiles à ta famille”

500 / 700

359

LOUŸS

, Pierre

L’Âme antique et l’esprit protestant

Manuscrit autographe signé

1897

17 pages sur 17 feuillets in-4 (256 x 210mm) montés sur onglets. Encre

bleue, corrections et ratures

ANNOTATIONS : instructions en marge du manuscrit, en vue d’une

impression, concernant la taille des caractères et les espaces blancs

(à l’encre brune et au crayon bleu)

RELIURE SIGNÉE DE GRÉGOIRE LEVITZKY. Dos et coins de maroquin

rouge, plats de papier marbré, tranche supérieure dorée, non rogné

PROVENANCE : vente des

Manuscrits de Pierre Louÿs

(Paris, 1926,

n° 24). La première page était reproduite en fac-similé, le manuscrit

n’était pas encore relié

Pierre Louÿs publia ce texte sous le titre

Plaidoyer pour la

liberté morale

dans le

Mercure de France

d’octobre 1897.

Il changea probablement le titre sur les épreuves comme

l’indique le titre encore inchangé de ce manuscrit remis à

l’impression.

L’Âme antique et l’esprit protestant

(ou

Plaidoyer

pour la liberté morale

) fut écrit par Louÿs dans un esprit de

provocation alors qu’il entretenait une relation avec une jeune

femme algérienne, Zohra. Pierre Louÿs n’a jamais repris ce

texte en volume. Il ne sera republié qu’en 1930, dans

Archipel

aux éditions Montaigne

RÉFÉRENCE : Jean-Paul Goujon,

Pierre Louÿs

, Paris, Fayard, 2002,

p. 380

500 / 800

360

LOUŸS

, Pierre

Lettre autographe signée, adressée à un destinataire non

identifié

“HAÏR, C’EST DÉJÀ PRESQUE AIMER”

2 pages in-12 (131 x 102mm), à l’encre violette

PROVENANCE : Librairie Camille Boch (enveloppe adressée à Jean

Patou)

Traces de colle au verso

“Haïr, c’est déjà presque aimer [...] Concha n’est pas

amoureuse mais elle est en puissance de le devenir, et elle a

l’âme ainsi faite qu’elle se passionne après la gifle, comme une

autre après un baiser”.

Concha est le diminutif de Concepcion Perez, héroïne de

La

Femme et le paintin

.

400 / 600

361

MONET,

Claude

Lettre autographe signée à Léon Clapisson

6 août 1886

LETTRE DE CLAUDE MONET AU COLLECTIONNEUR LÉON

CLAPISSON

3 pages in-8 (180 x 110) sur papier japon, à l’encre noire. Enveloppe

“je pense que votre tableau vous a été livré et qu’il a pris sa

place dans votre galerie. Ceci dit, je suis très ennuyé d’avoir à

vous en réclamer le prix”.

Pierre-Auguste Renoir peignit un célèbre portrait de Madame

Clapisson, conservé à l’Art Institute of Chicago.

1 000 / 1 500

362

MONTESQUIEU,

Charles-Louis de Secondat, de La Brède et de

Lettre autographe adressée au chevalier Louis de Jaucourt

5 avril 1753

INVITATION DE MONTESQUIEU AU GRAND ENCYCLOPÉ-

DISTE LOUIS DE JAUCOURT

Une page in-8 (180 x 120mm), à l’encre brune

“Monsieur le chevalier de Jaucourt voudra-t-il permettre que

M. de Montesquieu vienne le prendre demain mardi à midi

pour le mener chez Madame la duchesse de Mirepoix” [...]