98
on the Rights of Man and the Republican principle of self
government.
No Mr Speaker, posterity has not begun for me since in the
sons of my companions and friends, I find the same public
feelings, and permit me to add the same feeling in my behalf
which I have had the Happiness to experience in their fathers.
Sir, I have been allowed forty years ago, before a committee of
a Congress of thirteen states, to express the fond wishes of an
American heart. On this day, [SO glorious to me :
cancelled
]
I have the Honnor and enjoy the delights to congratulate of the
Union so vastly enlarged, on the realisation of those wishes
even beyond every human expectation, and when the almost
infinite prospects we can wish certainly anticipate. Permit me,
Mr Speaker and Gentleman of the House of Representatives,
to join to the expression of those sentiments a tribute of my
lively gratitude, affectionate devotion, and profond respect”.
répandent sur toutes les parties du monde la lumière d’une
civilisation politique bien supérieure.
Quel gage plus assuré peut-on donner de la persévérance
nationale dans l’amour de la liberté que ces bienfaits même
qui sont évidemment le résultat d’une vertueuse résistance à
l’oppression, et d’institutions fondées sur les droits de l’homme
et sur le principe républicain du gouvernement du peuple par
lui-même ?
Non, monsieur le président, la postérité n’a pas encore
commencé pour moi, puisque dans les fils de mes anciens
compagnons et amis, je retrouve les mêmes sentiments
publics, et permettez-moi d’ajouter, les mêmes sentiments
pour moi que j’ai eu le bonheur de connaître chez leurs pères.
Monsieur, il m’a été permis, il y a quarante ans, devant un comité
d’un Congrès de treize états unis, d’exprimer les vœux ardents
d’un cœur américain. Aujourd’hui j’ai l’honneur, et j’éprouve la
délicieuse jouissance de féliciter les représentants de l’Union,
si grandement augmentée, sur une réalisation de ces vœux,
fort au-delà de toute espérance humaine, et sur la perspective
presque infinie que nous pouvons certainement prévoir.
Permettez-moi, monsieur le président, de joindre à l’expression
de ces sentiments le tribut de ma vive reconnaissance, de mon
dévouement affectionné et de mon profond respect.
190




