Background Image
Previous Page  37 / 64 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 37 / 64 Next Page
Page Background

35

Cher Max, je t’en conjure, ne me fais jamais de mal. Ne crois jamais

les empoisonneurs qui nous entourent. Il faut se défendre contre

leur terrible activité.

(...)

Je t’aime et t’embrasse. Jean

Pardonne-moi de t’embêter avec l’histoire J. mais l’ayant connu par

toi, je dois te tenir au courant. Ne me crois pas abattu. J’ai beaucoup

de courage. Et ton amitié m’en donnera toujours.”

Début juillet 1926, Marcel Jouhandeau écrivait à Max Jacob : “Dès

que JC a été pour moi autre chose qu’un inconnu, je n’ai plus été

tranquille”.

La lettre ne figure pas dans la

Correspondance Max Jacob et Jean

Cocteau (1917-1944),

établie et publiée par Anne Kimball en 2000.

500 / 700

62

COCTEAU (Jean).

Carte postale adressée à André Richaud.

Pont-Aven,

sans date

[vers 1938].

Carte postale illustrée d’une vue du château de Tal Moor-en-Nevez.

Sur le projet d’adaptation cinématographique d’un roman d’André de

Richaud, “la Barette rouge” (1938).

“(...)

Jean Marais rêve de ta Barrette rouge et il te supplie de revoir

le scénario de le rendre plus solide – de l’approcher du livre et

de supprimer – pour le metteur en scène – le crime du début qui

rebutera les censures. Le truc est d’escamoter au premier abord

ce qu’on mettra ensuite de relief dans le film. J’hésite à l’envoyer

dans cet état à Becker. Si tu l’exiges, je l’envoie. Mais je connais ces

hommes incultes et qui nous comprennent mal.

(...)”.

200 / 400

60

61

62