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Cher Max, je t’en conjure, ne me fais jamais de mal. Ne crois jamais
les empoisonneurs qui nous entourent. Il faut se défendre contre
leur terrible activité.
(...)
Je t’aime et t’embrasse. Jean
Pardonne-moi de t’embêter avec l’histoire J. mais l’ayant connu par
toi, je dois te tenir au courant. Ne me crois pas abattu. J’ai beaucoup
de courage. Et ton amitié m’en donnera toujours.”
Début juillet 1926, Marcel Jouhandeau écrivait à Max Jacob : “Dès
que JC a été pour moi autre chose qu’un inconnu, je n’ai plus été
tranquille”.
La lettre ne figure pas dans la
Correspondance Max Jacob et Jean
Cocteau (1917-1944),
établie et publiée par Anne Kimball en 2000.
500 / 700
€
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COCTEAU (Jean).
Carte postale adressée à André Richaud.
Pont-Aven,
sans date
[vers 1938].
Carte postale illustrée d’une vue du château de Tal Moor-en-Nevez.
Sur le projet d’adaptation cinématographique d’un roman d’André de
Richaud, “la Barette rouge” (1938).
“(...)
Jean Marais rêve de ta Barrette rouge et il te supplie de revoir
le scénario de le rendre plus solide – de l’approcher du livre et
de supprimer – pour le metteur en scène – le crime du début qui
rebutera les censures. Le truc est d’escamoter au premier abord
ce qu’on mettra ensuite de relief dans le film. J’hésite à l’envoyer
dans cet état à Becker. Si tu l’exiges, je l’envoie. Mais je connais ces
hommes incultes et qui nous comprennent mal.
(...)”.
200 / 400
€
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