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221 - Charles de MONTALEMBERT.

1810-1870. Ecri-

vain, homme politique catholique libéral.

L.A.S. et L.S.

St-Germain, 15 juillet 1849

et

Paris, 1

er

août 1849.

1 pp. ½ et 1 pp. ¼ sur bi-feuillet in-8, dont

adresse avec marques postales, une apostille en coin.

100/150

A son grand regret, il repousse une recommandation,

se justifiant :

Sous la Monarchie, je me suis toujours

abstenu de solliciter auprès de l’administration et je

dois m’en abstenir bien plus scrupuleusement encore

sous la République, en présence de la prohibition ab-

solue décrétée par l’assemblée et deux fois sanction-

nés par mon vote (…).

Il rend compte que

les travaux

de la commission du projet de loi sur l’organisation de

la magistrature sont terminées depuis quelque temps

et cette loi va être discutée d’urgence (…).

Il précise

qu’il n’est nullement question du statut de la magistra-

ture en Algérie

222 - Pierre-Joseph PROUDHON.

1809-1865. Philo-

sophe révolutionnaire socialiste.

L.A.S. à son cher Duchêne.

Paris, (février) 1850.

2 pp.

bi-feuillet in-8, en-tête en coin de « La Voix du Peuple ».

400/500

Très belle lettre de Proudhon au moment de son ar-

restation ;

(…) Le Directeur m’a fait savoir de la part

du Préfet de police, que ma séquestration n’était qu’un

moyen de prévenir un coup plus terrible : il ne s’agirait

de rien moins que de m’envoyer à Centrale. On me

dit en outre, en me communicant une note de la Pré-

fecture, qu’il y avait un mouvement organisé par Louis

Blanc et ses amis (…). Qu’on ne m’accuse pas de

complot, mais que j’ai eu tort d’accuser moi-même le

gouvernement (…).

Il a parlé avec le directeur sur le

traitement qu’on lui fait subir ;

Mais sur la conduite im-

prudente, déloyal du gouvernement, on ne me parait

point mal disposé ;

on a peur de la République, des

Socialistes, de moi surtout, mais on me garde aussi

comme paratonnerre

(…). Dites à la Voix du Peuple

d’aller piano ; de ne point accuser Cartier qui n’est

qu’un instrument, mais la réaction, toujours la réaction,

et l’Elysée (…).

222BIS - [1848]. 4 Lithographies.

Metz, Paris, Fa-

brique d’estampes de Dembour & Gangel, (1848).

43

x 29 cm, rehaussé en couleurs.

300/400

Le peuple au Tuileries.

Avec légende représentant le

trône placé sur un bucher près la colonne de Juillet

(place Bastille) « après le combat sanglant du château

d’eau.

Le voleur.

Avec légende, représentant le peuple reve-

nant du Louvre mettant en joug un pillard.

Beau trait, pouvoir de la Religion.

Avec légende, re-

présentant un élève de polytechnique sauvant au milieu

de la foule un crucifix pour être placé à St-Roch ;

(…)

Le peuple ne voulait qu’une chose, briser la Royauté.

Funérailles de Monseigneur l’Archevêque de Paris,

le 7 juillet 1848. Transporté par les gardes nationaux ;

avec légende.

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Jeudi 9 avril 2015

222

222BIS