218 - Alexandre DUMAS (père).
1802-1870. Ecrivain.
L.A.S.
S.l.n.d. (1848).
1 pp. bi-feuillet in-8.
300/400
€
Dumas conseille la publication de son roman,
Pau-
line
, et annonce sa candidature aux élections légis-
latives ;
il autorise d’abord son correspondant à puiser
dans ses œuvres ;
Avec le plus grand plaisir, prenez
dans mes Œuvres tout ce qui vous sera agréable. Je
vous recommande après Gabriel Lambert, un petit
roman de moi, intitulé Pauline.
Dumas l’assure du suc-
cès que donnerait cette publication, avant d’annoncer ;
Je me présente dans l’Yonne comme candidat à l’As-
semblée nationale.
Dumas demande de lui être utile
auprès des Journaux locaux d’Auxerre, Tonnerre et Aval-
lon.
219 - Alphonse de LAMARTINE.
1790-1869. Ecrivain
poète.
L.A.S. à Mme Pierreclos à Macon.
Paris, (5 avril
1848).
1 pp. bi-feuillet in-4, en-tête de la « Présidence »
du Gouvernement provisoire de la République, adresse
au verso, marques postales.
500/550
€
Lamartine écrit à sa nièce, un mois après les jour-
nées révolutionnaires de Février et l’abdication de
Louis-Philippe ;
membre du Gouvernement provisoire,
il soutient la candidature de son collègue et ministre de
l’Intérieur Ledru-Rollin, pour les élections à l’Assemblée
constituante fin avril ;
Je verrai avec plaisir le nom de
mon collègue Ledru-Rollin sortir de l’urne avec le mien
dans la Saône-et-Loire. Nous sommes en complète
harmonie de sentiments (…).
Dans un long post-scrip-
tum, Lamartine dit rouvrir sa lettre après avoir parlé
avec Ledru-Rollin ;
Je te prie de dire que non seule-
ment son élection à Mâcon me serais agréable, mais
que je la désire très énergiquement comme utile à la
République.
220 - Félicité de LAMENNAIS.
1782-1854. Ecrivain
philosophe.
B.A.S. à M. Marcillac.
Vendredi, 25 août. &
L.A.S.
Paris, 4 novembre 1848.
Demi-page in-12, adresse au
verso, marque postale ; 2 pp. in-8 ; petit trou à la pliure.
300/500
€
Très belle lettre politique peu après la révolution de
1848 ; Lamennais encourage son correspondant
dans sa « foi républicaine » ;
(…) Dans l’organisation
politique des peuples, la république est l’expression
des principes sacrés, des principes sauveurs procla-
més par nos pères, la Liberté, l’Egalité, la Fraternité.
La république, c’est le gouvernement de tous par tous,
au profit de tous, c’est la justice, le droit éternel. Otez
la république, qu’y a-t-il ? Un maitre, et sous ce maitre
des esclaves à divers degrés. Or, dira-t-on que Dieu ait
créé l’homme pour l’esclavage, que l’esclavage qui fait
de lui une machine, une brute, soit la condition de l’or-
dre sur la terre (…). Nous sommes tous frères, et tous
les frères, égaux par nature, possèdent les mêmes
droits, les mêmes devoirs (…).
Joint
un billet à Monsieur Marcillac, fixant un rendez-
vous chez lui avenue Biron, quartier Beaujon.
Jeudi 9 avril 2015
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