9. [CHERON (Élisabeth-Sophie, trad.)].
Pseaumes nouvellement mis en vers franc̜
ois
,
Paris, P.F. Giffart, 1715
. In-8 rel. pl. cuir (rel.
mod.), t., 3 ff. n.c., 115 pp. Ill. de 26 pl. h.-t.
Cette traduction d'Élisabeth-Sophie Chéron (1648-
1711), célèbre peintre sur émail et graveur, est
divisée en
Pseaumes de prophétie
,
Pseaumes de
captivité
,
Pseaumes de la pénitence
et
Cantiques
. Le
texte est illustré d’un portrait de l'auteur en
frontispice par Louis Chéron son frère, d’une page de
titre gravée et de 23 pl. hors-texte (sur 24) illustrant
les différents psaumes et cantiques. Reliure moderne
avec incrustation de l’ancien dos.
70/90
10. [Collectif]. Almanach royal pour l’année M.
DCC. XXXIV.
,
Paris, Veuve d’Houry, 1734
. Fort
in-8 rel. pl. maroquin aux armes.
9
Reliure plein maroquin frappé aux armes d’un Joly de
Fleury (Bourgogne), dos à nerfs orné de fleurs-de-lys,
tranches dorées. Coins émoussés, piqûres, petits
manques de cuir au dos et au revers du plat
supérieur, quelques rousseurs, un soulignement et
menus défauts. (OHR 1953-55).
180/200
11. [Collectif]. Galerie illustrée des célébrités
contemporaines, les théâtres de Paris
,
Paris, E.
Rigo, s.d. (1854)
. Rel. demi-cuir.
9
Illustré de 113 portraits d’acteurs en costumes et
postures dessinés par Eustache Lorsay (1822-1871)
et accompagnés de leur notice biographique ; 41 en
noir sur fond bistre et 72 rehaussés en couleur à la
main. L’ouvrage a paru en livraisons réunies ici en un
volume, certaines ont des mouillures, rousseurs ou
petites déchirures et la reliure est légèrement frottée
mais l’ensemble reste en bon état. Peu commun ainsi
complet de quelques doublons en noir et colorié.
100/120
12. [CONSTANTIN DE MAGNY (Claude
François)]. La Oille, mélange ou assemblage de
divers mets pour tous les goûts, par un vieux
cuisinier gaulois
,
Constantinople (Liège ou
Dresde), 1755
. In-12 rel. pl. bas. aux armes.
9
Première édition en français du rare
Olla podrida
(ragout espagnol) de Constantin de Magny qui tient
plus du recueil de pensées ingénieuses que du livre
de cuisine. Illustré d’un frontispice gravé. Reliure aux
armes non identifiées (OHR 1860-14) frottées. Petit
manque de cuir sur un plat, page de titre légèrement
brunie. (Quérard II, 276 ; Cioranescu, 21079).
180/200
13. [CRESPIN (Jean)]. Vetustissimorum
authorum georgica, bucolica et gnomica
poemata quae supersunt
,
[Genève], J. Crespin,
1569
. In-16 rel. pl. cuir.
Partie reproduisant les
textes de Moschum,
Bionis,
Ausone,
Théognis de Mégare,
Phocylide
de
Milet,
Pythagore et Solon de
l’édition bilingue que
Crespin
donna
des
auteurs
grecs
classiques.
Originaire
d'Arras, fils d'un avocat
et membre du Conseil
d'Artois, Jean Crespin
étudie à l'université de
Louvain et obtient sa
licence en droit en
1541. Avocat au parlement
de Paris, il est impliqué en 1544 dans un procès pour
hérésie et condamné au bannissement en mars 1545.
Il s'établit définitivement à Genève en octobre 1548
et y fonde une imprimerie. Il mourut de la peste en
1572. Fine et belle typographie grecque. Auréoles sur
les plats, départs de mors fendus avec petites pertes
de cuir. (Moreri, II, 426).
150/160
14. DES PERIERS (Bonaventure). Cymbalum
mundi, ou Dialogues satyriques sur différens
sujets […] avec une lettre critique dans laquelle
on fait l'histoire, l'analyse et l'apologie de cet
ouvrage, par Prosper Marchand
,
Amsterdam, P.
Marchand, 1732
. In-12 rel. pl. cuir à dos lisse.
Prosper Marchand fit d’abord une première édition
de cet ouvrage interdit et pourchassé jusqu’au
presque dernier exemplaire, mais il la fit imparfaite
sur une copie manuscrite de l’exemplaire de Lyon de
1538 conservé à la bibliothèque royale. Le hasard lui
fit découvrir un rare exemplaire de l’édition originale
de 1537 (Paris, J. Morin) qu’il s’efforce ici de
reproduire en facsimilé. Ce fut une première
réhabilitation de ce curieux ouvrage qui ne cessa
depuis de fasciner les philologues. Sans les gravures.
60/80
15. [GUENEBAULD (Jean)]. Le réveil de
Chyndonax prince des Vacies druydes celtiques
dijonois, avec la saincteté, religion & diversité
des cérémonies observées aux anciennes
sépultures
,
Dijon, C. Guyot, 1621
. In-4 rel. plein
maroquin aux armes de France.
9
En 1598 on découvrit près de Dijon, dans la vigne du
médecin Jean Guenebauld, une cuve de pierre dont
l’inscription grecque indiquait que le grand druide
Chyndonax vouait un culte à la déesse Mitra. La cuve
et l’urne qu’elle contenait furent données au cardinal




