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47

Lettres reçues par Petit de Baroncourt

:

• Adolphe Thiers.

3

L.A.S. à

1842

-

1847

.

• Michelet,

2

L.S..

1840

.

• Comte A. Hugo.

1

L.A.S.

1845

.

Joint : L.A.S. de Napoléon III à un général.

estimation :

100

/

200

euros

138

[

Protestantisme

.

Adolphe Sonnay

].

Correspondance envoyée à un ami, son “frère dans la foi”.

Annonay,

Nyon, Celles les Bains,

1847

-

1858

.

46

lettres autographes signées, sur papier fin.

Adolphe Sonnay, fils de Jean Daniel Sonnay, dit “le Régent Sonnay”, qui fonda à Ecoteaux un asile pour garçons indigents.

estimation :

600

/

800

euros

139

[

Vin de Bourgogne, côtes de Nuits

].

Comte Liger-Belair.

Lettre autographe signée au général Baron de

Beurnonville

. Nuits [Saint Georges],

11

mars

1857

.

Un bifeuillet de papier bleu;

3

pp. écrites. Timbre

20

centimes bleu.

Le général s’est montré mécontent des deux derniers

envois de vin, dont une pièce s’était complètement

gâtée. «

C’est un de ces accidents qui sont heureusement

très rares, mais que nous ne pouvons pourtant pas empêcher

d’une manière absolue, malgré tout les soins que nous

prenons de nos vins pendant le temps qu’ils passent dans

nos caves. Habituellement, lorsque la production vinicole

est normale, nos approvisionnements se composent en très

grande partie de nos propres récoltes, et en outre de vins

que nous achettons aux propriétaires aussitôt après la

récolte, afin de les soigner nous mêmes, et d’avoir toutes

les garanties possibles contre la négligence et l’incurie qui

ont pour résultat l’altération des vins. Mais depuis six

ans, par suite d’accidents de température, la production

a été presqu’aussi nulle dans la Côte d’Or que dans les

vignobles atteints par l’Oidïum (...). C’est une situation

qui ne s’était peut être jamais produite en France à un

pareil degré ... Dans cet état de choses, nous avons été forcés

d’achetter des vins ordinaires partout où nous en trouvions,

et d’être très peu difficiles sur la qualité (...). Ce que je

puis vous affirmer de la manière la plus absolue, c’est

que l’emploi de la craie, de la chaux, du plâtre etc. est

entièrement inconnu dans ce pays-ci et je suis convaincu

qu’il n’est venu dans la tête de personne d’employer de

semblables moyens ..

».

Joint : lettre-facture du

1

er avril

1857

.

Les vignobles du comte Liger-Belair, propriétaire du

château de Vosne, s’étendaient sur une soixantaine

d’hectares,

estimation :

1

000

/

1

500

euros

140