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Benjamin Constant.

Lettre autographe signée à M. Gilbert, rue de l’Observance, n° 3. 9 juillet 1825

.

Une page.

Au sujet d’une seconde fumigation. Il se réjouit de le voir le lendemain.

Joint : Copie d’une lettre de Benjamin Constant. Cette copie est envoyée au comte de S..., à Perpignan.

Il réfute les accusations parues dans les journaux. «

Je suis français, fils d’un français protestant rentré en France il y a 26 ans, comme

des milliers de français protestants dont l’intolérance avoit frappé les familles... Les principes des candidats du nombre des quels je m’honore

d’être, sont des principes d’ordre et de paix en même temps que de liberté ...

»

estimation :

300

/

500

euros

Oudinot de Reggio

.

Dossier sur la famille Oudinot de Reggio

.

• L.A.S. de la maréchal Oudinot, au sujet d’un placet adressé à la duchesse de Berry. Octobre

1831

.

• Sept L.A.S. du colonel-marquis Victor Oudinot (

1813

, sceau;

1818

-

1821

,

1848

) à la famille Reiset, dont :

- L.A.S de la veuve Jacques Reiset au général-duc Oudinot (

16

février

1848

) «

Je sais bien que le Roi a une excellente tête, que

ses fils l’environnent de leur amour et de leur capacité ; mais on dit que la garde nationale ne voudra pas marcher et que la troupe

ne voudra pas tirer s’il le faut pour mettre à la raison ces nouveaux partisans de Marat, Robespierre et autres que M. de Lamartine

par une hallucination (qui n’est pas du tout poétique cependant) a fait monter par l’estime qu’il leur prodigue sur un trône factice et

fantastique dont le simple bon sens ferait justice. Il espère être porté en triomphe par le peuple ; le pauvre homme ! il ne sait donc pas ce

qui est toujours arrivé, c’est que le lendemain du triomphe on était écrasé et foulé aux pieds !!!

»

- L.A.S. du général, en réponse, le même jour : «

Vos alarmes, Madame, ne sont pas fondées, grâces au ciel ! J’ai, pour mon compte,

la conviction que les récentes difficultés parlementaires n’auront point le funeste résultat qu’appréhende votre maternelle sollicitude

estimation :

200

/

400

euros

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[Théâtre français de Saint Pétersbourg]

.

Correspondance reçue par François Marie Desveaux Saint Félix,

artiste du Théâtre français impérial de Saint Pétersbourg

.

1837

-

1839

.

Ensemble de seize lettres reçues par Desveaux Saint Félix:

- douze lettres de sa compagne Caroline Saint Clair, professeur de musique, et une lettre de sa fille Lizinka (depuis Hambourg

ou Brême; vers Paris, Baden ou Saint Pétersbourg).

1837

-

1839

. Emouvante correspondance amoureuse, où Caroline évoque

leurs trois enfants (dont Lizinka), ses difficultés à subvenir à leurs besoins, ses relations à Hambourg (Mme Golokhvastoff, Mme

Couleau du Lion, Mme Parish, Mr Pompée), les infidélités de son mari à Paris avec une demoiselle Couleau (infidélités qu’elle

lui pardonne volontiers...).

- lettre de sa fille Éléonore, à Brême (

31

septembre

1833

).

- lettre de Saint Félix à un colonel.

24

avril

1822

.

- lettre de Saint Félix au ministre de l’Intérieur. Novembre

1837

.

- A la mémoire de Leurs Altesses impériales Mesdames les grandesduchesses de Russie Alexandra et Élisabeth. Strasbourg,

Dannbach, sd [

1845

]. bifeuillet imprimé. Poème à la mémoire d’Alexandra Nicolaevna (

1825

-

1844

) et d’Élisabeth Mikhaïlovna

(

1826

-

1845

).

Caroline Saint Clair, née à Saint Pétersbourg le

24

janvier

1804

, morte à Copenhague le

31

janvier

1846

.

François-Marie Desvaux Saint Félix (né vers

1777

) avait été marin, puis comédien. Il partit pour Saint Pétersbourg en

1819

,

pour y être engagé comme artiste du théâtre impérial, où il réussit fort bien, étant très apprécié du grand-duc Michel. Ayant

rompu son engagement, il devint boulanger, directeur d’un petit théâtre mécanique, puis propriétaire-éditeur d’un Album de

dessins d’Orlowsky.

Outre le poème ci-dessus, il écrivit:

-

La Nicolaïde, ou le Tsar de Russie, poème en quatre chants, hommage à Sa Majesté Impériale Nicolas 1er... et Alexandra Feodorowna...

Paris, Guiraudet, avril

1839

. Ouvrage dans lequel il raconte sa vie et fournit de précieuses indications sur la Russie, n’hésitant

pas à contredire le marquis de Custine.

-

Russie et Pologne. Mosaïque historique, politique, littéraire et anecdotique

. Paris, Appert,

1847

.

-

A Sa Majesté l’Empereur de Russie pour le jour de sa fête 6-18 décembre 1847

. Paris, Bailly,

1847

.

estimation :

500

/

800

euros

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