53 [LOAISEL
DE
TRÉOGATE (Joseph-Marie)]. Soirées de mélancolie.
Par M. L***. Amsterdam, Arkstrée et
Merkus, 1777, 8°, [4]-XIV-[2]-160 p. Suivi de : IDEM. La Comtesse d’Alibre, ou Le Cri du sentiment. Anecdote
françoise. La Haye, et se trouve à Paris, Belin, 1779, 8°, XII-146 p. Ensemble un vol. 8° en plein veau brun mou-
cheté de l’époque, dos lisse richement orné (coins émoussés, petite fente et petit trou au bas du dos, qq. mouill.
claires et petit travail de vers sans conséquence). Ex-libris. Bon exemplaire de cette réunion de deux éditions ori-
ginales de cet auteur (1752-1812) considéré comme un pré-romantique et peut-être source de Chateaubriand.
Cf. R. Godenne, Loaisel de Tréogate et Chateaubriand, dans « Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest », 1976,
pp. 839-845. Il est présent dans le recueil de Nouvelles du 18
e
s. publié par Gallimard dans la Pléiade. – Est. 40/80
PLUS DE 600 BOIS D’ANIMAUX ET DE PLANTES
54 MATTHIOLUS (Patrus Andreas). Commentarii secundo aucti, in Libros sex Pedacii Dioscoridis
Anazarbei de Medica Materia.
Adiectis quamplurimis plantarum, et animalium imaginibus, quæ in priore
editione non habentur, eodem auctore. His accessit eivsdem Apologia adversus Amathum Lusitanum, quin et
censura in eiusdem enarrationes. Venetiis, In Officina Erasmiana, 1558, in-folio, [102]-776 p. + Apologia (avec p.
de titre propre), 49-1 blanche-[1 : marque typographique], plus de 600 bois dans le texte d’animaux et de plantes,
plein veau brun de l’époque sur ais de bois, dos renouvellé, plats estampés à froid, fermoirs (dos renouvellé, man-
quent les f. 213/214 et 217/218, vol. en partie débroché, qq. annotations anciennes, qq. mouillures marginales au
dernier tiers du vol. s’agravant en fin de celui-ci, légères traces de manipulation, manques de papier au coin supér.
des 4 premiers f. sans perte de texte). 2
e
édition latine du chef-d’œuvre botanique de Mattioli qui paraîssent pour la
première fois en 1544 orné de 500 gravures. Il s’agit de notes que Mattioli prend durant ses loisirs. Le succès de ce
livre est immense et on estime que 32.000 exemplaires de ses Commentaires ont été imprimés dans une soixantaine
de versions. Contrairement à ce que l’on pourrait en conclure à la lecture du titre, il ne s’agit pas que d’une énième
réédition de Dioscoride mais bien d’une œuvre plus personnelle dans laquelle Mattioli décrit toutes les plantes qu’il
connaît. Les illustrations sont grandes et de très bonne qualité. – Est. 1500/2000
HET BELANGRIJKSTE BASISWERK VOOR DE GESCHIEDENIS VAN VLAANDEREN
55 MEYERE (Jacobus
DE
). Commentarii sive Annales rerum Flandricarum libri septemdecim.
Antverpiae,
In aedibus Ioannis Steelsii, 1561, 4°, [18]-374 f., titre avec encadrement, plein veau brun du 18
e
s., dos à nerfs dé-
coré (reliure frottée et usée avec manques, mors fendus, travail de vers dans la marge intérieure des 70 premiers f.
avec de rares fois perte de lettres, déchirure au f. 202 avec perte de qq. lettres, mouillures, traces d’usage, marques
d’appartenance anciennes au titre, dont une effacée, cach.). Tweede en herziene editie van waarschijnlijk het
belangrijkste basiswerk voor de geschiedenis van Vlaanderen (de eerste editie verscheen in 1538). « De uitgaven
van 1561 en 1580 betreffen een door Jacobus Meyerus vermeerderde en verbeterde editie van zijn Compendium, uit
zijn nalatenschap door zijn neef Antonius uitgegeven » (zie Haitsma Mulier/ Van der Lem 337b). Oudegherst,
Despars, Gramaye, Sanderus en vele anderen hebben hiervan gebruik gemaakt. Tot op vandaag nog belangrijk voor
historische bronnen die verloren zijn gegaan. Jacobus de Meyere is geboren in Vleteren bij Belle (1491) en
overleden in Brugge (1552) en dit is zijn belangrijkste werk. – Est. 200/250
RELIURES AUX ARMES
56 Paris. – BRICE (Germain). Nouvelle description de la ville de Paris,
et de tout ce qu’elle contient de plus
remarquable. Enrichie d’un nouveau plan et de nouvelles figures dessinées et gravées correctement. Huitième
édition revûe et augmentée de nouveau. Paris, Julien-Michel Gandouin et François Fournier, 1725, 4 vol. in-12,
VIII-523-1 blanche, [2]-545-1 blanche, [2]-442-[2] et [2]-407-[5] p., un grand plan de Paris dépliant et 38 (sur 40)
planches dépliantes (manquent le Tombeau de Le Tellier et le Tombeau de Richelieu), pleine basane brune de
l’époque, dos à nerfs décorés (reliures usées, coiffes arasées avec parfois petits manques, travail de vers dans les
marges internes et infér. du 1
er
vol.). Armes dorées des ducs de Bedford frappées aux plats, ex-libris datés de 1736
de John duc de Bedford et, plus modernes, du même. « Pour la première fois, un ouvrage se propose de décrire au
voyageur étranger et à l’amateur la ville de Paris dans sa réalité topographique » (Jean-Pierre Babelon). – Est.
100/150
57 Pays-Bas autrichiens. – Condamnés à mort.
Édit de l’Impératrice Marie-Thérèse du 26 janvier 1753 auto-
risant la Faculté de médecine de l’Université de Louvain à venir chercher le corps des condamnés à mort à
Bruxelles, uniquement du mois d’octobre au mois de mars, et ceci pour améliorer les cours d’anatomie de ladite
faculté. Texte en néerlandais. Bruxelles, Georgius Fricx, 1753, placard in-plano, armes impériales gravées sur bois
en tête. – Est. 25/50
UNE ORDONNANCE TOUJOURS D’ACTUALITÉ
58 Pays-Bas autrichiens. – Défense de Bruxelles. –
« Wenceslas Antoine comte de Kaunitz-Rittberg,
Conseil-
ler d’État de Sa Majesté la Reine de Hongrie et de Bohême, et son Ministre plénipotentaire pour le Gouvernement
général de ces Pays-Bas […] ordonnons à tous lesdits Bourgeois, habitans et Suppôts, de monter la garde, et de se
ranger dans les Compagnies du Quartier de leur demeure, et de suivre les ordres du Capitaine d’icelui, tant au fait
dudit Guet, que toutes autres fonctions militaires, concernant la défense et sûreté de ladite Ville […] ». Fait à
Bruxelles le 7 juillet 1745 […]. Bruxelles, George Fricx, 1745, grand placard in-plano aux armes impériales
gravées sur bois (2 corrections mss à l’encre). – Est. 25/50




