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N° 18 – Catalogue de vente du 30 octobre 2019

86

317.

[Manuscrit].

MARDRUS

(Dr Joseph-Charles). Un drame au

tombeau de la Reine-M re, en Egypte

. S.l., s.n., [vers 1923]. 3 parties

en un volume in-4, 48 p. [I. 14p. II. 17p. III. 17p.], et frontispice en

rouge, en feuilles, couv. rempliée, auteur et titre manuscrit « Le destin de

la Reine H[o]tep-Hérès » sur le plat (brunissures à la couv. et au front.,

lacunes au dos).

Signatures en fin de chaque chapitre. Nombreuses corrections. Fron-

tispice décicacé «Au tr s cher Aménopol fondateur de Dynastie. »

Ce texte dramatique semble avoir été inspiré à l’auteur par l’actualité

de son temps. L’on sait que Mardrus suivait de pr s les découvertes

égyptologiques et qu’il formula m me ses opinions dans la presse :

«

Le 18 février 1923, Le Journal avait publié un récit « documenté et

dramatique » rédigé par une célébrité de l’époque, le poète et médecin

Joseph-Charles Mardrus (1868-1949). Cet orientaliste franco-égyptien,

qui avait voyagé au Liban, au Maghreb et en Turquie, était l’auteur d’une

traduction des Contes des mille et une nuits célébrée par André Gide.

Dans ce récit, le docteur J. C. Mardrus racontait la vengeance de Ramsès

II, dont le repos avait été troublé par les profanateurs qui découvrirent

le tombeau, puis, par le « fastidieux défilé de la badauderie des quatre

continents » qui lui rendit visite au Musée du Caire. Irritée par les « sottises

baragouinées dans les jargons de la planète », la momie, raconte Joseph-

Charles Mardrus, jeta un sort funeste sur ces étranges visiteurs.

À la fin de ce court récit, l’écrivain annonçait la « vengeance » future de

Toutankhamon, dont la tombe venait, elle aussi, d’être violée. Moins de

deux mois plus tard, Lord Carnarvon décédait, puis une série de dispa-

ritions rapprochées décimait l’équipe qui avait pris part aux fouilles. Le

6 avril 1923, le journal Le Siècle s’interrogeait sur cette étrange coïnci-

dence : « Il s’agit de l’homme qui a découvert le tombeau de Toutankha-

mon ; le pharaon s’est-il vengé ? (…) Ainsi naissent les légendes.

» (d’apr s

LeMonde.fr/idées et Retronews/BNF).

Provenance : Paul Poiret par descendance.

314.

VIEIRA DA SILVA

.

CHAR

(René). Sept portraits.

S.l., Claude

Manesse, 1975. In-plano, en feuilles, couv. rempliée, emboitage éditeur.

7 aquatintes au sucre de Vieira da Silva, tirées par Claude Manesse

dans son atelier.

Tirage limité à 105 ex. : celui-ci n°16 signé par le peintre et le po te.

400 / 500 €

315.

VOSTELL

(Wolf). Le cri.

Paris, Galerie Lavignes-Bastille, 1990.

In-plano, emboitage toile noire (, titre argenté sur le plat.

10 lithographies en 3 couleurs, chacune signée, datée [19]90 et justifiée

28/85. Feuille : 65×100 cm env.

Tirage limité à 100 ex. sur vélin d’Arches numérotés et signés par

l’artiste : celui-ci n° 28.

Edité à l’occasion de son concert Fluxus «Le Cri» à paris, en 1990

Voir la reproduction.

1500 / 2000 €

316.

ZWEIG

(Stefan). Ensemble d’une lettre autographe signée, et

d’une lettre dactylographiée signée, au po te français Alexandre Mer-

cereau (1884-1945), l’un des fondateurs, avec Duhamel et Vildrac, du

groupe de l’Abbaye de Créteil.

– L.A.S.,

1 pages ½ in-4, sur papier à son chiffre et portant son adresse

à Vienne, non datée (1914).

Il déplore que, trop occupé en Allemagne

apr s la parution d’un de ses écrits dramatiques, il ait tardé à donner

un compte rendu de l’ouvrage de Mercereau, « Paroles devant la vie »

[Paris, Figui re, 1913]. Il manifeste son grand enthousiasme, pour ce

livre, et pour la génération actuelle des po tes français, « qui n’étaient

longtemps que des beaux narcisses, ont enfin élevé le regard vers

le monde et leurs yeux sont pleins de joie et de découvertes…». Il

annonce son prochain voyage à Paris, souhaitant vivement rencontrer

son correspondant, et ajoute qu’il joint à cette lettre son livre sur Émile

Verhaeren. (Lég res traces de pli en 4, petite mouillure latérale).

– L. D. S.,

½ page in-4, sur le même papier, signée au crayon, datée du 10

juin 1914

, adressée à «

Mon cher Mercereau ! ».

À propos de la parution

de l’édition allemande d’un livre de Mercereau, chez Insel-Verlag, et de

difficultés de communication avec l’éditeur Fasquelle.

Voir la reproduction.

600 / 800 €

315

316