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généreuse, n’en agirent pas de même par la suite, car non seulement ils nous traitaient en prisonniers, mais ils agirent avec

nous comme des pirates…

».

Philosophe, ce malheureux ne garde pas rancune aux Portugais et conclut le récit prenant de ses mésaventures et de celles de

ses compagnons par ces mots : «

Je ne peux vous en dire davantage, ce serait trop long. Ce que je peux vous dire c’est que je

leur ai obligation de la vie.

»

185.

CASTELLANE-MAJASTRE

(Henri-César de) - « Journal de Bord » (13 pp.), suivi de notes de généalogie : « Preuves

de noblesse des Castellane Majastre » (14 pp.).

Cahier manuscrit sur vergé in-folio (19 x 29,5 cm.). « Journal de Castellane Majastre lieutenant de vaisseaux,

commandant les chebeks du Roy, le Caméléon et le Singe, armés à Toulon le 25 juin 1773, en rade le 30 juin, mis

à la voile le 3 juillet, portant 18 canons… » (sic), suit la composition de l’État-Major et les navigations jusqu’au

27 septembre 1773. (13 pp.)

Pour suivre et de la même main, sur 14 pp., des notes de généalogie concernant la famille Castellane Majastre

commençant par ces mots : «

On doit trouver le détail de toutes les branches de Castellane despuis environ

200 ans…

». (14 pp.)

300/400 €

Les chebecs étaient des navires méditerranéens à voile triangulaire et faible tirant d’eau, ayant d’indiscutables qualités de

navigation en vitesse et maniabilité. Ils servirent de vaisseaux corsaires jusqu’au I

er

Empire et armèrent la flotte de course des

Hospitaliers St-Jean de Jérusalem au côté de galères et autres caraques…

On joint un cahier in-8° relatant le début de la croisière du « Constantine » partant de Rochefort le 5 février 1853 pour la

Chine où il séjournera 3 ans. L’auteur, qui pourrait être Ferdinand de Castellane Majastre petit-fils du précédent, s’attarde avec

bonheur sur la description de la fête organisée en l’honneur d’Équinoxius I

er

sous les auspices du Père Laligne lors du passage

de l’équateur le 8 mars et cesse son journal ; dommage, car c’était bien écrit…

186.

BOURBON

(Louis-Jean-Marie de, duc de PENTHIÈVRE) signé par - Nomination de Claude Ange de La

GOUPILLIÈRE pour remplir l’emploi Lieutenant de Compagnie du Guer de la paroisse de DONGES.

Placard in-folio (22,4 x 36,3 cm.) imprimé à l’en-tête de « Département de Bretagne - Division de St-Nazaire ».

Texte imprimé en caractères de civilité sur papier vergé bleuté. En pied les mentions et signatures manuscrites :

« Quimperlé le vingt et un juillet mil sept cent soixante dix neuf. Le C

te

de SAINT-PERN / Approuvé la

Commission cy dessus ; à Anet le 30 Juillet 1779. L.J.M. de BOURBON / Par son Altesse Sérénissime. Le C

te

de

MERÈ ».

30/50 €

Trace de mouillure angulaire ancienne, et petites déchirures aux plis, sinon bon ex.

187.

CLÉMENT

Jean-Célestin - Relation de la campagne du vaisseau « Le Colosse ». Lettre manuscrite de 6 pp., postée

de Brest, adressée à son frère aux Rousses (Jura), le 21 février 1820.

150/200 €

Dans cette correspondance J.-C. Clément relate les événements survenus depuis juillet 1819. Il fait partie d’une expédition

franco-anglaise, «

pour aller en Afrique, ou du moins pour longer les côtes de Barbarie

» et mettent « à la voile le 20 juillet

(1819) pour aller attendre la division anglaise à

Mahon

» ; «

les voiles françaises commandées par le contre-amiral Jurien

‘brestois’ sont composée d’un vaisseau de 74, d’une frégate et d’un brick

». Ils subissent une tempête puis atteignent Mahon

où ils voient arriver «

une frégate et une gabare du roi de Sardaigne et un vaisseau américain. Entre cet équipage et le notre

des disputes se sont élevées

»… «

On en est venu aux armes à feu

»… cette distraction achevée l’équipage parvient à Alger

où les algériens leurs «

rendirent les saluts à boulet, heureusement que nous étions hors de portée

»… suivent quelques

remarques sur les coutumes et particulièrement sur les femmes algériennes. Ensuite l’escadre se rend à Toulon puis Carthage

et Tripoli. Ils partent reconnaître les îles d’Astypale et croisent par la Sicile… Puis transportent Mr de Richelieu à

Constantinople où il est ambassadeur. Ceci fait ils font route vers Brest le 2 janvier 1820, passent «

le détroit de Gibraltar le

11 pour entrer dans le grand océan. Le Général fit donner double ration à l’équipage ce jour-là. Nous fîmes 400 lieues en

4 jours et 4 nuits par différentes bordées

»… arrivée à Ouessant le 19, ils tirent plusieurs coups de canon pour demander un

pilote. Suit une description de Brest, son arsenal et ses activités. Fin avril «

nous allons au Brésil en passant au midi de

l’Afrique, de l’Amérique méridionale, du Pérou, de la Jamaïque. En revenant, nous passerons au Sénégal

»…

Écriture aisée, quelques petites déchirures aux marges n’atteignant pas le texte. Beau témoignage.

On joint les « Souvenirs de l’amiral Jurien de la Gravière » (Ass. des Amis du Musée de la Marine - in-4° 1977) où cette

expédition est relatée.

188.

HOWORTH

William - Remarks HMS « Lily ».

Ce journal est rédigé par l’aspirant William Howorth à bord du HMS Lily, brick de 16 canons construit en 1837,

et couvre la route de retour (Janvier - Avril 1855) de Melbourne (Australie) en Grande-Bretagne par la route du

Pacifique et le Cap Horn. Ce manuscrit qui relate les évènements de cette navigation autour du monde est

agrémenté de 3 grandes cartes manuscrites des routes suivies : de Melbourne au Cap Horn, du Cap Horn à Rio

de Janeiro, de Rio de Janeiro en Grande Bretagne ; et orné de deux dessins à l’encre : iceberg dérivant au large de

l’île Diego Ramirez (cap Horn) et vue des îles Corvo et Florès (archipel des Açores).

400/500 €