Background Image
Previous Page  35 / 64 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 35 / 64 Next Page
Page Background

33

189.

ROUQUETTE

(Pierre-Michel-Hippolyte, C

ne

de Corvette) - Marine Impériale - La Corvette Cuirassée l’ATALANTE

- Journal du Capitane, des Officiers…

Journal de Bord manuscrit de 60 pp. sur un support pré-imprimé (Lorient, Corfmat) rédigé entre le 17 octobre et

le 1

er

décembre 1872. Deux dessins au calque accompagnent le document.

200/300 €

Le navire « Atalante » était une corvette trois-mâts barque à batterie centrale cuirassée. La coque en bois, doublée d’un

blindage au dessus de la flottaison, est dotée d’un éperon de 3,15 mètres, d’un réduit central et de deux tourelles « barbettes »

en abord. Au début du journal, le navire est en entretien dans, l’arsenal de la Marine Brésilienne à Rio de Janeiro sur l’île des

Cobras. Il descend les côtes d’Amérique du Sud pour rejoindre la division navale française du Pacifique. Dix ans plus tard, en

1883, le lieutenant de vaisseau Pierre Loti embarquera sur l’Atalante pour participer à la conquête du Tonkin.

190.

NAUFRAGE

- [NANTES / SAINT-NAZAIRE] - « A bord du trois-mâts barque français « Liberté-Pour-Tous » du

port de Nantes jaugeant 529 tonneaux. Capitaine GAUCHER Eusèbe François Louis. Armateur Monsieur

Gabriel

LAURIOL, armé à Saint-Nazaire. »

Rapports manuscrits suite à une tempête exceptionnelle, les 22 & 24 mars 1878, soit 8 pp. in-folio (20,5 x 31 cm.).

Copie remise à chaque membre d’équipage (15 hommes, du Capitaine au mousse) pour témoignage devant la

commission d’enquête ; ce document, destiné à l’armateur et aux assureurs, relate les évènements dramatiques

survenus au navire pris dans un cyclone tropical au large de l’Afrique du Sud dans l’Océan Indien et dresse le

bilan des dégâts causés au navire et à sa marchandise chargée à Bimlipatam (Andhra Pradesh - Inde). 200/300 €

La précision dans la description des manœuvres décidées au fur et à mesure de l’accroissement des dangers et des destructions,

fait que la lecture de ces rapports dépasse largement le côté administratif de leur utilité pour atteindre des qualités littéraires

et dramatiques certaines.

191.

Journal de bord de la MARIE-LOUISE

- « Compagnie A. LIEUTAUD de TOPPIA - la Marie-Louise, trois mats

barque de 800 tonnes, port de Marseille ». (sic)

Cahier toilé registre noir de 18,5 x 22,5 cm. Avec 105 pp. manuscrites très lisibles et 3 dessins : celui du navire en

page de titre et deux du détroit de Gibraltar. Bon exemplaire.

300/400 €

Ce journal fut probablement rédigé par un jeune lieutenant. La Marie-Louise appartenait à la Compagnie Lieutaud de Toppia

qui exerça à Marseille de 1875 à 1904. Elle possédait 5 bâtiments. Le Commandant Tivolle, capitaine au long cours de vieille

souche tropézienne, commande la Marie-Louise qui part de Marseille le 19 septembre 1889 pour la GUADELOUPE chercher

du bois de Campêche. Il sera de retour le 28 mars 1890. L’intérêt de ce journal où sont consignés tous les événements du bord

réside surtout dans la description précise des manœuvres et des mouvements de voile ; ce navire lourd, remontant mal au vent

tire constamment des bords. Les conditions météo sont telles que le navire mettra 20 jours pour passer GIBRALTAR.

192.

BAMBER

(W. L.) - Log & Journal of H. M. Ships “Warspite” and

“Royal Sovereign”.

Volume in-4° (32 x 22 cm.) relié plein chagrin bleu, titré sur

le plat dans un encadrement de filet or, une charnière faible.

Ce journal est illustré de 70 cartes et beaux dessins aquarellés.

1 500/2 000 €

Ce beau livre de bord relate les activités, entre février 1890 et

mai 1893, du croiseur H.M.S. Warspite puis du croiseur H.M.S.

Sovereign qui est venu le relever en 1892. Ces bâtiments étaient

affectés à la surveillance des intérêts de l’Empire britannique en

Amérique du Sud, patrouillant le long de la côte Pacifique depuis le

détroit de Magellan jusqu’à Vancouver. C’est l’exemple parfait de

journal de bord d’un midship en période de formation embarquée à

sa sortie de l’Académie Navale britannique. Le journal se devait

d’être parfaitement tenu, accompagné de cartes, schémas et dessins

illustrant l’activité du navire. L’aspirant Bamber consigne

quotidiennement les manœuvres, caps et observations

météorologiques, dessine des cartes et des paysages aquarellés, et

relate les nombreux événements auxquels il assiste : exercices,

contacts avec les marines étrangères et les autorités des pays visités,

incidents et accidents du bord.

Mais ce journal relate surtout une première dans l’histoire de la

guerre navale, celle du premier bateau coulé par une torpille

automobile. L’aspirant Bamber décrit et dessine le combat de la