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496 RIMSKIJ-KORSAKOV, Nicolaj
- Schéhérazade, d’après “les Mille et une nuits”. Suite
symphonique. Arrangement de Th. Hartmann, pour grand ou petit orchestre (trio ad libitum: violon
II, alto, basse, bois, cuivres, harmonium, batterie et harpe). Leipzig, M.P. Belaieff, 1928, 4 vol.
(some min. spotting), 4to, sewn (spines loose and def.).
€ 80/120
Printed music of Rimskij-Korsakov’s op. 35, arranged by Th. Hartman for piano conductor.
Ref.
Bn-Opale Plus.
497 ROUSSEL, Albert
- Lettre aut.s. à “Mon cher ami”, [Paris], 16/1/1934, 2 pp. sur 1 f., in-8 obl.
€ 120/180
Il lui donne l’adresse de la pianiste Lélia Gousseau (1909-1997) en vue d’un concert éventuel à
la radio (Radio-L.L. de Lucien Lévy) et suggère le programme de ce concert qui durerait environ
1h30. Lélia Gousseau fut l’interprète privilégiée d’Albert Roussel (1869-1937) et reçut en 1939 le
prix Albert-Roussel.
498 SACCHINI, Antonio
- Chimène ou Le Cid. Tragédie lyrique en trois actes. Représenté devant
leurs majestés le mardy 18. novembre 1783. Et pour la premiere fois sur le théatre de l’Académie
royale de musique le lundi 9 février 1784. Mise en musique par M. Sacchini. Paris, Chez l’auteur,
Mr Sieber et aux adresses ordinaires (...), 1784, in-folio, veau marbré à l’éponge de l’époque (petits
frottements), dos lisse doré “à la grotesque”, étiq. de cuir rouge, tr. rouges, [2]-274 pp. (qqs ff. un
peu brunis). Bon ex. à bonnes marges.
Cfr. ill.
€ 250/400
Partition gravée, titre, musique et paroles, mention “imprimé par Basset” et “A.P.D.R.” sur le
titre. Le texte seul du livret de Nicolas-François Guillard (1752-1814) d’après la pièce de Pierre
Corneille fut publié en 1783. Antonio Sacchini est un compositeur italien de l’école napolitaine
né à Florence en 1730 et mort à Paris en 1786; protégé par la reine Marie-Antoinette, il écrivit
5 opéras, 8 oratorios, de la musique sacrée, 2 symphonies et de la musique de chambre. Mention
d’appart. ms. “Le comte d’Argenteau Mercy”, Florimond de Mercy-Argenteau, 1727-1794? Il fut
le protecteur de la cantatrice Rosalie Levasseur qui créa e.a. le rôle d’Armide dans “Renaud” de
Sacchini.
Ref.
Bn-Opale plus. COPAC.
499 SCHMITT, Florent
- “Les concerts”, [c. 1934]. Manuscrit aut.s., 8 1/2 pp. sur 7 ff., in-folio obl.
Plis.
€ 150/200
Manuscrit d’un article (nombr. ratures) recensant deux concerts Colonne (“Pour les morts” de Paul
Le Flem, “Envois de Rome” de René Guillou), “Deux moments symphoniques” d’Alexandre Tansman
donné par l’O.L.P. (orchestre Lamoureux de Paris) sous la direction de Pierre Monteux, des concerts
au Conservatoire (Alfred Bruneau), au concert Pasdeloup (Gabriel Fauré), au concert Lamoureux
(Balakirew, Bach), au château de Versailles... Il encense aussi l’ouvrage posthume d’André Levinson
sur Serge Lifar (1934) et évoque sans complaisance le ténor italien Beniamino Gigli.
Joint
,
du même
: Carte post. aut.s. à P.L. Couchoud, Saint-Cloud, cachets postaux illisibles. Il se
réjouit de faire sa connaissance. (2 pcs)
500 WAGNER, Cosima
- Lettre aut. paraphée “C” à une “Chère amie”, s.l., [février 1861], 4 pp. sur 1
double f., in-12. Une souill. brune.
€ 100/150
Elle donne des nouvelles de son mari, le pianiste et chef d’orchestre Hans von Bülow (elle entamera
une liaison avec Wagner en 1862 et l’épousera en 1870). Il a vu le nouvel opéra de Verdi dont
il n’est pas enchanté “et une féerie parisienne dont il dit que c’est stupidement merveilleux. Le
Tannhauser est décidement demain 27 février (...) Il a vu aussi ou plutôt aperçu ce pauvre Berlioz
qui abdique sa dignité et sa grandeur d’homme de génie pour faire cause commune avec les envieux
et qui suscite à Wagner autant d’ennemis que possible; cela attriste beaucoup Hans qui se défend
dificilement d’aimer ce qu’il admire (...) mon père [Liszt] ne peut malheureusement pas quitter
ainsi je crains bien qu’il ne manque Hans à Paris”. Elle évoque les prétentions du chef d’orchestre
Niemann, lui demande de lui faire parvenir qqs accessoires de toilette, ne peut fixer la date de son
retour à Berlin, etc.




