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[COYER (l’abbé Gabriel-François)]. La Noblesse commerçante.

Londres, Et se trouve à Paris, Duchesne, 1756.

In-12, veau marbré,

dos lisse orné, les caissons décorés de filets et d’étoiles dorées, tranches rouges

(Reliure de l’époque).

400/500 €

Édition originale, ornée d’un frontispice gravé sur cuivre (cf. INED, n°1224).

On a relié à la suite :

— [SAINTE-FOIX D’ARCQ].

La Noblesse militaire, opposée à la noblesse commerçante ; ou le Patriote françois.

Amsterdam, 1756.

— [BILLARDON DE SAUVIGNY].

L’une et l’autre ou la noblesse commerçante et militaire. Avec des Réflexions sur le Commerce & les moyens

de l’encourager.

Mahon, De l’Imprimerie française, aux dépens de Williams Blakeley, 1756.

INTÉRESSANT RECUEIL SUR LA QUERELLE DE LA NOBLESSE COMMERÇANTE, JOLIMENT RELIÉ À L’ÉPOQUE. Il contient notamment les deux

écrits à l’origine de cette polémique née en 1756 avec la publication de l’abbé Coyer, à laquelle répliqua le chevalier d’Arcq, ardent partisan

de la noblesse d’épée.

Ex-libris manuscrit du XVIII

ème

siècle sur le titre du premier ouvrage :

De Marien.

Épidermure sur le premier plat.

On joint : COYER (l’abbé).

Développement et défense du systéme

[sic]

de la noblesse commerçante.

Amsterdam, Paris, Duchesne, 1757.

2 parties en un volume in-12, veau fauve, double filet doré, dos orné, pièce de titre rouge, tranches rouges

(Reliure de l’époque).

Édition originale. Quelques rousseurs, des soulignés au crayon rouge. Usure aux coins, manque une coiffe.

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[DARIGAND]. L’Anti-financier, ou Relevé de quelques-unes des malversations dont se rendent journellement coupables les Fermiers Généraux,

& des vexations qu’ils commettent dans les Provinces.

Amsterdam,

1763. In-8, veau marbré, dos orné, pièce de titre rouge, tranches rouges

(Reliure de l’époque).

1 500/2 000 €

INED, n°1276.

ÉDITION ORIGINALE DE CE VIOLENT PAMPHLET.

Darigand, avocat au parlement de Paris, a été jeté à la Bastille pour avoir publié cet ouvrage.

Le livre fit beaucoup de bruit à l’époque et on le rechercha avec autant d’empressement que la police faisait les perquisitions les plus vives

pour le supprimer.

Il n’est pas possible de s’exprimer avec plus de véhémence contre les fermiers-généraux, contre les receveurs des tailles,

et en général contre tous les employés de la régie. Darigand combat avec force le mode de perception de ces sortes d’impôts trop multipliés

alors, qui mettaient les particuliers à la merci d’une nuée de sbires rongeurs, connus, dans le temps, sous la dénomination ridicule de rats-de-cave.

Il peint avec horreur les vexations auxquelles tout père de famille était exposé de leur part dans certaines provinces

(Peignot,

Dictionnaire des

principaux livres condamnés au feu...,

t. I, pp. 90-91).

EXCEPTIONNEL EXEMPLAIRE CONSTITUÉ À L’ÉPOQUE PAR UN AMATEUR QUI A RÉUNI À LA SUITE 10 PIÈCES SE RATTACHANT

À LA POLÉMIQUE SUSCITÉE PAR L’ANTI-FINANCIER :

Supplément à l’Anti-Financier.

S.l.n.d.

— La Clef des mystères. S.l.n.d.

L’Antropophagie, ou les antropophages.

Amsterdam, 1764. Frontispice gravé sur cuivre.

Des véritables intérêts de la patrie.

Rotterdam, 1764.

La Pure vérité, Réponse d’un procureur

[...]

sur un ouvrage qui a pour titre : Réponse à l’Auteur de l’Anti-Financier.

S.l., 1764.

Le Contrôleur général imaginaire.

S.l.n.d. Tableau dépliant p. 45.

Chanson patriotique. Sur l’Air : Du Port-Mahon.

S.l.n.d. :

Pour rétablir la France, Pour lui, lui rendre l’abondance, Modifiez la Finance,

Car c’est-là tout son mal

[...].

Réponse à l’Auteur de l’Anti-Financier.

La Haye, 1764.

Arrêt de la cour du Parlement de Rouen, qui ordonne que la Brochure intitulée : Réponse à l’Auteur de l’Anti-Financier sera lacérée & brûlée

par l’Exécuteur de la Haute-Justice...

S.l.n.d. [à la fin : Rouen, J. J. Le Boullenger, 1764].

La Veillée de Pézénas.

S.l.n.d.

Une table manuscrite du recueil ainsi constitué se trouve en tête du volume.

Certaines pièces ont été renmargées, en particulier l’ouvrage

Des Véritables intérêts de la patrie,

dont le format initial est in-12. Des rousseurs,

traces de mouillure sur le bord des cahiers.

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DEPARCIEUX (Antoine). Essai sur les probabilités de la durée de la vie humaine : D’où l’on déduit la manière de déterminer les Rentes

viagères, tant simples qu’en Tontines.

Paris, Frères Guérin, 1746.

— Objections faites à M. Deparcieux..., avec les réponses à ces

objections. S.l.n.d. — Additions à l’Essai sur les probabilités…

Paris, Guérin & Delatour, 1760.

2 ouvrages en un volume in-4, veau marbré,

double filet à froid, dos orné, pièce de titre rouge, tranches rouges

(Reliure de l’époque).

2 000/2 500 €

Goldsmiths, n°8233. — INED, n°1346. —

Some Landmarks in Actuarial Science,

1985, p. 13.

ÉDITION ORIGINALE, RARE, DE CET OUVRAGE FONDATEUR DE L’ACTUARIAT MODERNE FRANÇAIS.

Ce premier travail statistique sur la durée de vie humaine a été réalisé par Antoine Deparcieux (1703-1768), habile mathématicien qui fut

membre de l’Académie royale des Sciences et des sociétés royales de Montpellier, de Berlin et de Stockholm.

C’est à lui que revient le mérite, non seulement d’avoir construit cette table, mais encore d’en avoir établi la théorie. Deparcieux a pu être

qualifié de «seul grand théoricien français d’arithmétique politique du XVIII

ème

siècle», précisément à cause de son travail minutieux et novateur

sur ces tables. Il peut aussi être considéré comme le pionnier de la théorie mathématique des populations : de lui en provient l’idée fondatrice

(cf. réédition de l’

Essai sur les probabilités...

par l’INED en 2003).

L’

Essai sur les probabilités

contient de nombreuses tables, certaines à double page et montées sur onglet, DONT LES FAMEUSES TABLES DE

MORTALITÉ DE DEPARCIEUX. Celles-ci seront utilisées par les compagnies d’assurance françaises dans leurs calculs actuariels jusque vers la fin

du XIX

ème

siècle.

EXEMPLAIRE À GRANDES MARGES, bien complet des

Objections

et du supplément paru en 1760.

Quelques cahiers roussis. Mors, coiffes et coins restaurés.