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LOI en forme d’Instruction, pour la Procédure criminelle. Donnée à paris, le 21 Octobre 1791. S.l. [Toulon],
De l’Imprimerie de Mallard,
s.d.
In-4, 76 pages, en feuilles cousues d’un fil.
800/1 000 €
IMPORTANTE LOI DÉVELOPPANT EN DÉTAILS L’ORGANISATION DE LA NOUVELLE PROCÉDURE CRIMINELLE EN FRANCE.
Sa publication intervient quelques semaines après la promulgation du premier code pénal français.
« L
’Assemblée nationale, en s’occupant de pourvoir à la sûreté publique par la répression des délits qui troublent la société, a senti que
l’accomplissement de ce but exigeoit le concours de deux pouvoirs, celui de la police & celui de la justice. La police considérée sous ses
rapports avec la sûreté publique, doit précéder l’action de la justice ; sa vigilance doit être son caractère principal : la société considérée
en masse, est l’objet essentiel de sa sollicitude.
»
La loi prévoit, notamment, pour le jugement des affaires criminelles, la création d’un tribunal particulier dans chaque département : cette
institution est à l’origine de la cour d’assises. On notera l’emploi dans le texte (p. 3 et 14) de nouveaux termes apparus à la Révolution :
officier de police, gendarmerie nationale
(nouvelle appellation de la maréchaussée dès 1791) et mandat d’arrêt.
Cette édition provinciale a été imprimée par Mallard, imprimeur de l’assemblée du département du Var, afin d
’être envoyée aux Administrations
de Districts du Département.
Mention à la plume sur la première page :
St-Tropez
. Signatures manuscrites à la fin.
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[MACHIAVEL. — [GENTILLET (Innocent)]. Discours sur les moyens de bien gouverner & maintenir en paix un Royaume, ou autre Principauté.
[...] Contre Nicolas Machiavel Florentin. Troisiesme edition nouvellement reveue par l’Autheur. S.l.n.n.,
1579
. In-8, vélin souple à
recouvrement, armoiries dorées, dos lisse portant le titre à la plume, tranches rouges (
Reliure de l’époque
).
1 000/1 500 €
Nouvelle édition de cette critique de Machiavel.
Dédiée au duc d’Alençon, elle a probablement été imprimée à Genève.
BEL EXEMPLAIRE EN VÉLIN AUX ARMES DE JEAN BOCQUET, BIBLIOPHILE MONTOIS.
Ex-libris Charles Eggimann éditeur à Paris.
Petite tache de couleur rouille au dos.
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MALTHUS (Thomas Robert). Essai sur le principe de population.
Paris et Genève, Paschoud, 1809.
3 volumes in-8, bradel demi-maroquin
brun à long grain avec petits coins de vélin, dos orné, tranches jaunes (
Reliure de l’époque
).
2 000/2 500 €
Goldsmiths, n°19820.1.
Première édition française, dédiée à Benjamin Delessert.
L’UN DES TEXTES CLÉS DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE ET DÉMOGRAPHIQUE DU XIX
ÈME
SIÈCLE, dans lequel l’auteur développe sa doctrine
de restriction de la population : le malthusianisme.
Malthus (1766-1834) démontre en effet par une loi mathématisée que les populations se multiplient trop rapidement relativement à leurs
subsistances :
Nous pouvons donc tenir pour certain que, lorsque la population n’est arrêtée par aucun obstacle, elle va doublant tous les vingt-
cinq ans, et croît de période en période selon une progression géométrique.
[...]
Portons à mille millions le nombre des habitans actuels de la
terre : la race humaine croîtroit comme les nombres 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128, 256 ; tandis que les subsistances croîtroient comme ceux-ci,
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
(t. I, p. 8 et p. 14).
PLAISANT EXEMPLAIRE RELIÉ À L’ÉPOQUE.
Quelques rousseurs claires.
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