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[LE TROSNE (Guillaume-François)]. Lettres à un ami, sur les avantages de la liberté du commerce des grains et le danger des prohibitions.
Amsterdam, & se trouve à Paris, Desaint, 1768
. In-12, broché, non rogné, couverture de papier marbré et renfort de papier dominoté au
dos (
Reliure de l’époque
).
300/400 €
Goldsmiths, n°10432.4. — INED, n°2874.
ÉDITION ORIGINALE, RARE.
La question du commerce des grains a concentré l’attention de plusieurs économistes au XVIII
ème
siècle, aussi Le Trosne (1728-1780) s’est-il
penché sur le sujet dès 1765 en livrant une brochure intitulée
La liberté du commerce des grains, toujours utile et jamais nuisible.
À travers
ses six lettres, il réaffirme sa position en tant que partisan de la libéralisation,
de manière que le Commerce de la première denrée ne soit
plus désormais gouverné que par ces deux maximes..., Laissez faire et laissez passer
(p. 168).
Exemplaire tel que paru, broché sous sa couverture de papier marbré.
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LE TROSNE (Guillaume-François). De l’Ordre social, Ouvrage suivi d’un Traité élémentaire sur la Valeur, l’Argent, la Circulation, l’Industrie
& le Commerce intérieur et extérieur.
Paris, Frères Debure, 1777.
2 parties en un volume in-8, veau marbré, dos orné, pièce de titre citron,
tranches rouges (
Reliure de l’époque
).
1 000/1 500 €
Goldsmiths, n°11539. — INED, n°2879. — Coquelin & Guillaumin, t. II, pp. 38-40.
ÉDITION ORIGINALE, RARE.
Physiocrate de renom, Le Trosne (1728-1780) a défendu toute sa vie les principes de liberté et de propriété,
loix immuables
qui servent selon
lui de base à l’ordre social.
Il condamnait toute mesure pouvant réduire la demande de produits agricoles ou pouvant faire diverger l’ordre
social existant de «l’ordre naturel», c’est-à-dire tout ce qui faisait obstacle à l’accroissement de la population et à l’amélioration du sort des
hommes ; aussi condamnait-il les impôts indirects sur le travail, sur la consommation, et sur l’exportation des matières premières, le luxe de
décoration...
(Spengler, p. 188).
L’ouvrage contient 11 discours, dont celui prononcé en 1775 sur la liberté du commerce intérieur des grains. Le chapitre IX de la seconde
partie concerne le commerce entre la métropole et les colonies.
Cachet humide sur le titre.
Restaurations à la reliure (coiffes, deux mors et un coin), charnière inférieure fissurée mais encore solide.
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