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1.
ANTRAIGUES Louis-Alexandre Comte d’ (1753-1812).
Lettre autographe signée
Louis d’Antraigues
, le 10 mai (sans
date), 1 page ½, in-4°, bon état.
100/200 €
« Mon procureur vient de m’apporter la consultation que je lui avais remise au
sujet de votre peintre ainsi que l’acte que vous allez lui faire signifier, […] est
ainsi […] de mes avocats […] la marche à tenir si […] veut soutenir un procès,
il faut que vous […] que vous vous rendez […] en effaçant tout après en rapport
à moi et mettant vos quantités. Il est essentiel à le faire […] au moment où vous
lui ferez une demande judiciaire il est […] que vous voulez votre tableau et titre
par conséquent […] vous portez ce papier mais il faut que […] si vous êtes, cher
voisin, à une heure ou une heure et demie veuillez le dire au laquais qui vous
porte cette lettre […] l’honneur […] je voudrais bien vous trouver un moment
[…] afin de vous raconter ce qui va se passer entre le [. ..] et moi. D’ailleurs si je
ne peux pas […]».
2.
BEETHOVEN Louis (1770-1827).
Lettre autographe signée
Ludwig
adressée à Monsieur de
Gleichenstein, le 18 septembre (sans date), 2 pages, in-4°.
Lettre portée avec nom du destinataire manuscrit au dos
et cachet en cire rouge. Texte en allemand. On y joint la
traduction de cette lettre en français et une photographie
ancienne signée Katzaroff, portant un cachet à l’encre rouge :
« collection Beethoven n° 33 ».
800/1 200 €
« Cher Gleichenstein ! J’ai déjà été deux fois chez toi, mais ne t’ai pas trouvé.
Tu me feras un grand plaisir en prenant chez Puthor des renseignements sur
l’affaire Clément. J’y ai été aujourd’hui, mais l’on m’a dit que Monsieur de
Puthor était en voyage, et n’arriverait qu’en décembre, qu’il fallait pour affaires,
me disait-on, chercher ailleurs des renseignements. Tu sais que je suis peu adroit
en pareille matière et je te prie de t’y rendre aujourd’hui ou demain, Best chez toi
pour la réponse. Cette affaire ne peut souffrir aucun nouveau délai. Si aucune
nouvelle n’y est encore arrivée, j’écrirai de suite là-bas. Je retourne aujourd’hui ou
dimanche à Eisenstadt
».
3.
BERINGHEN, Jacques-Louis marquis de (1651-1723),
premier écuyer du roi Louis XIV et gouverneur de la Citadelle
de Marseille. Lettre manuscrite signée
Beringhen
, Paris, le 22
juin 1720, 1 page, in-folio. Taches au bas du document, mais
bon état.
200/250 €
« Dans l’incertitude où je suis, Monsieur, sur l’endroit où Madame La Duchesse
de Villars aura débarquée, trouvez bon que je prenne encore la liberté de vous
adresser le paquer ci-joint pour M
r
de la Beauvoisiere que je vous supplie de lui
faire tenir dans l’endroit où vous croirez qu’il pourra estre à l’arrivée de cette
lettre, vous m’obligerez aussi d’aider M
r
de la Beauvoisiere des secours dont il
pourra avoir besoin. Permettez moy s’il vous plait de profiter de cette occasion
pour vous renouveler le respectueux attachement avec lequel j’ay l’honneur d’ester
Monsieur, vôtre très humble et très obéissant Serviteur ».
Au dos de la lettre est
inscrit :
« M Le Premier, Aix-en-Provence, 1er juillet 1720, Jay reçu ce matin
M. la lettre dont vous m’avez honoré le 22 du mois… et j’ay remis sur le champ
au Waguemestre que M. … avait laissé icy pour prendre quelque argent a la
monnaye la lettre que vous destinez à M. de la Beauvoisière il m’a promis de
luy rendre a Grange où il compte … rejoindre ce soir ou demain matin. M. de
la Beauvoisière vous aura rendu compte de son départ de cette ville … fut hier
de grand matin Mme la Duchesse de Villars est … et va partir pour Avignon ».
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