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163

BEAUX-ARTS

336

PISSARRO CAMILLE (1830-1903)

Lettre autographe signée adressée à

son épouse Julie.

Paris, 20 juillet 1897, 2 pages in-12 à

l’encre sur papier entête.

600 / 800 €

La lettre est rédigée par Camille (1 page recto)

et Lucien Pissarro (2 pages recto-verso),

son fils, ainsi qu’Esther (née Levi Bensusan),

femme de Lucien (quelques lignes recto-

verso à la suite de Camille).

Camille : « Ma chère femme, j’ai laissé

Lucien t’écrire. Le Dr a dit qu’il fallait qu’il

exerce son œil autant que possible. J’irai

voir Besnard [Albert Besnard, peintre et

graveur de l’Académie des Beaux-Arts et

de l’Académie Française, 1849-1934] demain

matin. J’ai vu mon tableau chez Contet, il est

très beau, seulement étant fait sur une toile

ordinaire très mauvaise, je la fais rentoiler et

ne pourrai la porter cette fois. […] » ;

Lucien : « Ma chère mère, Enfin nous voilà

à Paris […] Nous sommes allés voir Léon

Simon [médecin] aujourd’hui. Il a dit que je

serai guéri dans un mois et il a prescrit le

même médicament que Mac Nish. Pendant

le voyage Papa a rencontré un Américain

qui lui a donné de bonnes nouvelles de son

exposition de New York. Nous irons voir

Parenteau [ophtalmologiste homéopathe]

demain […] ».

Tout comme son père à la fin de sa vie,

Lucien Pissarro souffrait de problèmes

oculaires, et profite ici des allers-retours de

son père entre Eragny et l’hôtel Garnier à

Paris, près de Saint Lazare, pour consulter

des médecins. L’exposition dont il est

question est certainement une exposition

de toiles impressionnistes organisée par

Durand-Ruel à New-York.

L’on joint

: 1 lettre autographe signée d’un

médecin (signature illisible) adressée à Julie

Pissarro, datée du 15 septembre 1924 et

prescrivant des collyres pour son fils Lucien.

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PISSARRO CAMILLE (1830-1903)

Minute de lettre autographe [S.l.,

vers 1896], 1 page et demie in-16 au

crayon. Notes météorologiques au

verso.

700 / 800 €

Minute de lettre autographe à un jeune

peintre en réponse à sa demande de lui

enseigner la peinture :

« [...] je ne crois pas qu’il soit profitable pour

un jeune peintre de suivre exclusivement la

direction d’un maître ».

Il lui conseille plutôt de multiplier ses maîtres

que de suivre uniquement les enseignements

qu’il pourrait tirer de l’œuvre de Pissarro :

« il me semble que vous feriez sagement

d’en suivre quelques autres afin de ne pas

tomber dans une manière personnelle qui

vous serait plutôt nuisible ».