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les collections aristophil
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ROUAULT GEORGES (1871-1958)
Cirque de l’étoile filante
Paris, Ambroise Vollard, 1938.
In-folio : frontispice, (4 ff., 2 premiers blancs), 168 pages,
(4 ff., dernier blanc), 16 planches, couverture imprimée.
Broché, couverture rempliée, emboitage en toile grise.
15 000 / 20 000 €
Édition originale tirée à 280 exemplaires, de ce remarquable ouvrage
conçu par l’artiste Georges Rouault et publié par Ambroise Vollard.
Véritable hommage aux clowns et aux saltimbanques, que l’artiste
ne cessa de peindre, l’ouvrage est illustré de 73 gravures sur bois
originales, dont 13 à pleine page, et de 17 aquatintes originales en
couleurs hors texte.
Un des 215 exemplaires sur vergé de Montval.
Précieux exemplaire accompagné dans un emboîtage à part, d’une
des maquettes originales du livre, portant quelques annotations
d’Ambroise Vollard et d’autres collaborateurs du projet. Elle ne contient
pratiquement aucune illustration. On y trouve également un tableau
manuscrit donnant sur 2 pages in-folio la « Liste et dimensions des
bois à graver », et 2 épreuves en feuilles des pages 75 à 78, dont une
portant des corrections autographes de Rouault. Cette maquette a
été placée dans une chemise cartonnée d’un album d’architecture
et dans un emboîtage moderne en toile.
Exemplaire très bien conservé malgré trois planches débrochées et
des décharges sur les feuillets en regard des aquatintes. La 8e planche
devant figurer à la page 64 a été placée face à la page 32. On a joint
dans le livre un double du titre et de la justification.
343
ROUAULT GEORGES (1871-1958)
Correspondance de seize lettres et cartes postales
autographes signées adressée à l’éditeur PORTERET
Circa 1929, de divers formats.
3 000 / 4 000 €
Correspondance relative aux travaux de Rouault et à ses soucis
d’argent. Sur certaines lettres figure l’écriture de sa fille. M. Porteret
éditera en 1929
Paysages légendaires
illustré par Georges Rouault.
« Je suis un vieux chinois de la vieille Chine, né à Paris, Ile de France
à Belleville. Un vieux singe à qui on n’apprend pas à faire la grimace
qui est né en la faisant. Le danger avec moi je le répète c’est de croire
que je puisse m’arranger d’une salade russe quelconque je ne puis
prendre vessies pour lanternes la lumière pour les ténèbres. […] ».




