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les collections aristophil

68

cet ensemble date d’une semaine avant la

mort de l’artiste.

L’on joint

: 3 enveloppes autographes, la

transcription dactylographiée de l’ensemble

des lettres et 1 lettre autographe signée de

Cocteau [au maire de Saint-Jean-Cap-Ferrat

?], [S.l.], 6 juillet 1961, 1 page in-8 à l’encre.

249

COCTEAU JEAN (1889-1963)

Réunion de 52 lettres autographes

signées

Milly-la-Forêt, Saint-Jean-Cap-

Ferrat, 20 janvier 1957-2 octobre 1963,

ensemble de 63 pages in-4 et 16 in-8

à l’encre. (Petites taches et mouillures,

quelques déchirures, restaurations,

la lettre au maire de Saint-Jean-Cap-

Ferrat est restaurée).

8 000 / 10 000 €

Importante correspondance

, comprenant

des plans, dessins et croquis originaux, de

Jean Cocteau à Jean Triquenot, architecte

décorateur cannois avec lequel Cocteau

s’associa pour ses projets architecturaux.

Ces lettres portent majoritairement sur la

conception et le déroulement des travaux

pour trois chapelles que Cocteau décora :

Notre-Dame-de-France de Londres, la

chapelle Saint-Pierre à Villefranche-sur-Mer

et la chapelle des lépreux à Saint-Blaise-des-

Simples, à Milly-la-Forêt, entre 1957 et 1963.

Ces projets ne furent pas sans difficultés,

notamment pour la santé de Cocteau mais

aussi dans son rapport avec mécènes et

ouvriers, ce qui l’amène à écrire : « Jamais

un artiste de la Renaissance n’a plié le cou

et je ne plierai pas, ni pour l’œuvre, ni pour

ceux qui m’assistent ». La dernière lettre de

248

CHIRICO GIORGIO DE (1888-1978)

Lettre autographe signée adressée à

Marcel ABRAHAM

Paris, « ce mardi », 2 pages in-12 à

l’encre sur papier. (Pliures centrales,

fentes et petit manque).

500 / 600 €

Il s’excuse de le déranger pour lui demander

un service.

« Mais ce n’est rien, il s’agit de quelques

mots. Sur mon passeport pour rentrer en

France, chaque fois que j’en sors, il me

faut un visa permanent de la Préfecture

de Police française ». Il s’est présenté la

veille pour l’obtenir mais on lui a répondu

qu’étant Italien, il serait mieux de pouvoir

présenter la lettre d’un « Français connu,

attestant que je suis une personne honorable.

Alors, cher ami, voulez-vous me faire cette

lettre ? Au fond quelques mots suffiraient

; en déclarant par exemple que vous me

connaissez, que je suis un peintre très connu

à Paris, appartenant à ce qu’on appelle l’école

de Paris, que je suis francophile, que je ne

me suis jamais mêlé de politique, enfin un

parfait gentilhomme quoi ! […] Ce serait bien

aussi si la lettre était écrite sur papier avec

entête du Ministère. Et puis j’espère qu’on

va de nouveau se rencontrer un soir. Je vous

montrerai des tableaux et puis on parlera ».