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142

les collections aristophil

721

JOSÉPHINE

(1761-1814) Impératrice des Français, première

femme de Napoléon.

5 L.A.S. « Joséphine », 1810-1812, à Antoine-Marie

Chamans, comte de LAVALETTE, 6 pages in-4 à bordure

décorative gaufrée, avec 2 enveloppes autographes ; plus

une L.S. de NAPOLÉON BONAPARTE, 5 L.A.S. de sa fille

la Reine HORTENSE, une L.A.S. de son fils EUGÈNE DE

BEAUHARNAIS, une L.A.S. de LAVALETTE, et 5 FACTURES

d’achats de Joséphine, 1801-1833, plus 5 portraits gravés ; le

tout monté sur onglets sur des feuillets de papier vergé fort

et relié en un volume in-4, maroquin vert orné sur les plats

d’un riche encadrement décoratif doré et mosaïqué, dos

à nerfs et caissons au J couronné, doublures de maroquin

bordeaux ornées d’un riche décor doré et mosaïqué au J

couronné, avec une

miniature

peinte en médaillon (portrait

de Joséphine) insérée sous verre au centre du contreplat

sup., gardes de soir brochée à décor floral, contregardes

de papier peigné, étui (

Chambolle-Duru

) (charnières

usagées).

8 000 / 10 000 €

Bel album rassemblant la correspondance de Joséphine et les

siens au comte de Lavalette

.

[Antoine-Marie Chamans, comte de LAVALETTE (1769-1830), ancien

aide de camp de Bonaparte (de décembre 1796 à janvier 1801), fut

directeur général des Postes de 1804-1814 et pendant les Cent-Jours ;

Lavalette avait épousé en 1798 Émilie de Beauharnais (1781-1855), nièce

de Joséphine, dont elle fut la dame d’atours de 1804 à 1809, et qui

fit évader son mari condamné à mort en 1815.]

NAPOLÉON I

er

. L.S. « Bonaparte », Paris 23 vendémiaire X (15 octobre

1801 ; 1 page in-4 avec vignette). Bonaparte prie le ministre des Finances

[Gaudin] de lui présenter « un rapport qui fixe la marche qu’il faudrait

faire dans ces aÀaires, pour éviter celle que l’on fait en ce moment,

et qui est inconvenante »…

JOSÉPHINE

. –

[1810 ?]

. Elle charge Lavalette de surveiller la

correspondance de Carlotta GAZZANI [(1780-1827), lectrice de

l’Impératrice et ancienne maîtresse de Napoléon] « avec Paris surtout

avec M

de

de Montmorenci. M

de

Gazani est ici depuis cinq ou six jours,

et je n’ai pas grande confiance en elle »… –

Aux eaux d’Aix 6 juillet

[1810]

. « Je suis touchée de votre attention pour moi, et vivement

aßigée des tristes évenements arrivés le premier de ce mois, chés

l’ambassadeur d’Autriche [l’incendie meurtrier lors d’une réception

en l’honneur de Napoléon et Marie-Louise] »… Elle écrit au prince de

Leyen, à la duchesse d’Aremberg, au duc de Rovigo etc. « pour avoir

des nouvelles des personnes qui les interessent », et demande des

détails à Lavalette. Elle espère qu’Émilie sera rétablie à son retour

d’Aix-la-Chapelle. « Ma santé est assés bonne. Les eaux d’Aix me

réussissent très bien, et le pays me plait beaucoup par sa position, et

par les promenades charmantes qui l’environnent »… –

Navarre 2 janvier

[1811]

. Elle remercie Lavalette de ses vœux, et donne des nouvelles

de la Vice-Reine sa belle-fille, qui a souÀert « horriblement » d’un

rhumatisme très aigu ; une nouvelle lettre d’Eugène et le bulletin qui

l’accompagne l’ont rassurée : « il n’y a aucun danger, mais elle souÀre

toujours beaucoup et mon pauvre Eugène est bien malheureux »…

Navarre 7 janvier [1811]

, à Émilie de Lavalette. Elle est touchée « de

tout ce que vous me dites d’aimable à l’occasion des couches de

ma belle-fille [naissance d’Auguste de Leuchtenberg (1810-1835)], et

je reçois de même avec plaisir les vœux que vous faites pour moi.

Un des miens serait de vous voir ici […] Je commence à me faire à

l’air de Navarre, et ma santé est assés bonne, à quelques migraines

près »… –

Milan

4 août [1812]

. Elle a reçu une lettre de son fils, « de

Dokchitsoni, du 18 juillet. Il me mande qu’on est en grande marche

pour la Dwina, où l’empereur espère rejoindre l’armée russe. Les

gens du pays representent cette armée comme très eÀrayée de la

revanche des français. Eugène ajoute : “Nous nous portons bien,

nous avons trouvé ici des vivres, et ce qui vaut encore mieux, nous

avons l’empereur a côté de nous et l’ennemi en face”. La vice reine

est parfaitement bien, sa fille est forte et bien portante, je n’ai pas vu

une plus belle et plus aimable famille »…

720

JOFFRE Joseph

(1852-1931) maréchal de France.

L.A.S. « J. Joffre », Paris 16 novembre 1927, au général

Maurice GAMELIN ; 2 pages in-8 à son en-tête

Maréchal

Jo re

(mouillure marginale).

200 / 250 €

Il félicite son ami (et ancien collaborateur, qui vient d’être nommé

commandant des troupes françaises au Levant), pour son avancement

et pour son mariage : « Le gouvernement a commencé à tenir les

promesses qu’il vous a faites en vous donnant “sur le journal ošciel”

rang et prérogatives de Commandant de Corps d’armée. Espérons qu’il

continuera en vous donnant l’année prochaine le commandement d’un

corps d’armée en France. Je vous reverrai avec grand plaisir à votre

retour en France où vous pourrez enfin exercer un commandement

à votre choix que vous méritez si bien »…