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les collections aristophil

LES ANNÉES 1920 - 1930

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ARAGON LOUIS

(1897-1982)

Lettre autographe signée adressée

à Georges SADOUL.

Berlin, [1929], 1 page in-4 à l’encre

noire sur papier.

700 / 800 €

« Monsieur A. B. [Breton] lui-même s’est en

allé de la rue Fontaine pour Avignon. Pour tous

renseignements s’adresser galerie Goemans.

Là-dessus je dois te dire confidentiellement

que la confiance ne régnant pas tu seras

vraisemblablement seul autorisé par une clef

et une lettre que tu recevras à faire ce que

Breton et Eluard t’écriront rue Becquerel. […] ».

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ARAGON LOUIS

(1897-1982)

Lettre autographe signée adressée

à Luc DECAUNES.

Moscou, vers 1935, 2 pages in-4

à l’encre mauve sur papier.

Enveloppe conservée.

600 / 800 €

Lettre relative en partie à la revue « Soutes »

de Luc Decaunes.

« […] J’ai bien reçu Soutes et vous en remercie,

numéro intéressant, inégal, et trouvé mieux à

le relire le poème de Nigg Louis Guillaume,

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ARAGON LOUIS

(1897-1982)

Lettre autographe signée

« Georges Meyz ».

Lyon, « le trente juin [1943] », 1 page

in-4 à l’encre bleue sur papier.

700 / 800 €

Lettre codée écrite sous l’Occupation par

Louis Aragon qui signe Georges Meyz.

Elsa Triolet est nommée Elvire, et il donne

l’adresse d’Eluard sans le nommer.

« […] Pourtant ne changez pas d’adresse,

inutile de se charger la mémoire de toutes

les villégiatures de nos amis […] ».

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ARAGON LOUIS

(1897-1982)

L’ennui de Minsk

,

manuscrit autographe.

S.l.n.d. [1954], 5 pages in-4 à l’encre

bleue sur papier.

800 / 1 000 €

Manuscrit autographe à l’encre bleue de

Louis Aragon relatif à la ville de Minsk, à

Bertolt Brecht et au romancier allemand

Stefan Heym, au réalisme, à la vérité en

littérature, et sur les droits et devoirs des

écrivains dans le socialisme.

« Après mon retour du second congrès

des Ecrivains soviétiques, Brecht m’ayant

appelé au téléphone, nous nous sommes

rencontrés chez lui. Il désirait entendre mes

impressions des Congrès. […] Brecht mieux

informé que moi me dit « Je vais vous dire

quand ils auront à nouveau une littérature en

Union Soviétique. Ce sera quand il paraîtra

un roman qui débutera approximativement

par les mots : Minsk est l’une des plus

ennuyeuses cités dans le monde […] ».

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ARCHIPENKO ALEXANDER

(1887-1964)

Réunion de vingt-trois lettres

autographes signées, une lettre

autographe et trois cartes postales

autographes signées adressées

à André de RIDDER.

Paris, Berlin, 12 août 1920–29

décembre 1922, ensemble de 51

pages sur 22 feuillets et 2 doubles

feuillets in-4, 4 feuillets et 2 doubles

feuillets in-8, et 5 feuillets in-12, à

l’encre sur papier. Divers formats.

(Quelques taches).

10 000 / 12 000 €

Importante correspondance à André de

Ridder, autour du montage d’une Exposition

du groupe artistique la Section d’Or en 1920,

à l’initiative de l’artiste Archipenko.

André de Ridder, écrivain belge soutenant

la création contemporaine, est également le

fondateur de la revue Sélection et d’un centre

d’Exposition du même nom à Bruxelles.

Archipenko le contacte pour l’organisation

d’une Exposition dans ce lieu à la fin de

l’année 1920. Il évoque les différents détails

la concernant et cite des artistes qui y

participeront tels Juan Gris, Pablo Picasso

ou encore Léopold Survage.

La première Exposition de la Section d’Or

avait eu lieu à Paris en 1912 et avait pour but de

montrer les œuvres des artistes rassemblés

sous l’appellation cubiste. Mise en veille par

la guerre, elle est réactivée par Archipenko et

se veut désormais plus internationale dans

ses artistes et ses lieux de diffusion.

L’Exposition de la Section d’Or de 1920 a

ainsi lieu à Paris mais également en Belgique,

Allemagne ou encore aux Pays-Bas.

faible mais très sympathique, on fera quelque

chose de ce garçon là mais qu’il ne croit

pas que c’est déjà arrivé. […] Tout ce qui

est militaire est suspect, le langage pseudo

pacifiste qui ici s’exerce contre l’armée de la

paix, contre l’armée des ouvriers et paysans,

et qu’il assimile sans réserve à l’armée de

la guerre à celle du capital, c’est à vrai dire

le langage même du « camarade anarche,

traître au prolétariat » ».

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