Previous Page  101 / 108 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 101 / 108 Next Page
Page Background

99

501.

Kees VAN DONGEN

(1877-1968). L.A.S.,

Garches

29 octobre 1932 ; 1 page in-4 (notes typographiques au crayon rouge).

300/400 €

Réponse à une enquête sur la société bourgeoise.

Se disant « peu qualifié pour parler politique » et détenteur de « moins de pouvoir

qu’un sergent de ville », il répond néanmoins aux quatre interrogations d’un questionnaire. « Pourquoi tout de suite les grands mots,

pourquoi parler de “

faillite

” de la société bourgeoise, quand il s’agit tout simplement de mort [...] Et pourquoi parler de responsabilité, la

pauvre vieille a fait ce qu’elle a pu, beaucoup de mal aussi, mais elle est certainement trop vieille et trop faible pour remédier à ses maux

[...] Il est donc inutile de changer la conception que la société bourgeoise se fait de la liberté individuelle, et puis elle en veut peut-être

pas, la vieille garce, qu’on la change »…

502.

Kees VAN DONGEN

. 2 L.A.S. ; 1 page oblong in-8 à l’adresse

5, rue Juliette Lamber,

et 1 page in-4 à l’adresse de Garches.

250/300 €

[À l’impresario Alexandre B

anyai

], pour l’organisation d’une soirée : « Entendu pour la jeune danseuse. Mes amis et moi seront ravis. Je

vous enverrai quelques constatations que vous pouvez faire parvenir à vos amis. Du reste, vous savez que vous pouvez amener qui vous

voudrez. Je voudrais bien que Mlle Clara Gray emmène une accompagnatrice ou accompagnateur car malgré que j’ai des amis musiciens

il est toujours difficile de suivre »… –

Garches

, à André de F

ouquières

: « Je ferai avec plaisir partie de votre Jury des Vitrines. Si toutefois

ce concours a lieu le matin. Car j’ai un mariage ce jour là à midi »…

503.

Kees VAN DONGEN.

L.A.S., Monaco 22 avril 1952, à Gaston Baheux, directeur du cabaret Liberty’s ; 1 page in-4, enveloppe.

200/250 €

« J’aurais été avec joie des vôtres à votre dîner du Groupement Artistique mais je me trouve pour le moment à Monte-Carlo »...

504.

Louis-Joseph, duc de VENDÔME

(1654-1712) général, grand guerrier, il s’illustra dans les guerres d’Espagne et en Italie contre le

Prince Eugène. L.A.S., au camp de Castagnare 12 juillet 1706, [au comte de M

edavy

?] ; 1 page in-4 (on joint un portrait lithographié).

150/200 €

Campagne d’Italie pendant la guerre de Succession d’Espagne.

Il a reçu les nouvelles (une note en tête de la lettre indique que le duc

avait été averti « que les ennemis alloient le serrer sur le canal blanc et sur le Po ») : « je ne sçay si Pottè se presentera au Po mais je scay

bien que S

enecterre

y est placé de manière a ne rien faire aprehender de ces costés la. Un de mes trompettes qui arrive des armées a

laissé ce matin le prince E

ugène

a Labadia avec Longellerie et plusieurs autres generaux, mais il dit qu’ils ont fort peu dequipages ainsy

je suis persuadé comme vous que si les ennemis tentent quelque chose ce sera au haut Adige ; mais ils se trompent […] Murez a quatre

bataillons et quinze escadrons aux portes sans degarnir aucun poste. Je seray demain de bonne heure a St Pierre de Lignago »…

505.

Horace VERNET

(1789-1863). 3 L.A.S., Versailles, [sud de la France] et Paris 1850-1856 ; 1 page in-8 chaque, une adresse, un

cachet cire noire (un deuil, un onglet).

100/150 €

Versailles 22 février 1850,

à Alcide LORENTZ. Il apprend « qu’il y a trois semaines vous m’avez consulté sur un projet de tableau. C’est

la première fois que j’en entends parler »…

6 janvier 1855

, à sa sœur Camille. Petit mot pour la rassurer sur son voyage : il est auprès du

« bon révérend père [François-Régis Martrin-Donos, fondateur de l’abbaye trappiste de Staoueli, en Algérie] qui m’a revu avec plaisir », et

se rendra ensuite à Avignon…

4 juillet 1856

, à un cousin. « C’est avec grand plaisir que je vous autorise à faire une copie de mon tableau

représentant la bataille de Bovines »… O

n

joint

une l.a.s. d’un homonyme.

506.

Paul-Émile VICTOR

(1907-1995) explorateur polaire. 2

manuscrits

autographes signés,

Après les vaches grasses, viennent les

vaches maigres ; et l’homme n’y peut rien,

Paris 1

er

juillet 1974 et 1975 ; 6 pages in-4 chaque sur papier quadrillé, sous chemises

autographes signées.

400/500 €

Alerte sur le réchauffement climatique.

Deux versions de ce texte, la première avec additions et corrections, puis une mise au net, intégrant

la plupart de ces corrections. Depuis 50 ans nous vivons une période de stabilité climatique, « une des périodes les plus chaudes que la

Terre ait connu depuis au moins un million d’années. Période au cours de laquelle nous nous sommes endormis béatement, croyant qu’elle

durerait éternellement. Mais, il n’en est, hélas, pas ainsi. Nous allons vers une période plus normale, c’est-à-dire plus instable, avec des

variations multiples moins régulières ; et des conséquences économiques qui peuvent être catastrophiques »… Parmi les effets déjà visibles :

sécheresses, disettes et famines en Afrique et en Inde, et surfaces de neige et de glace en progression, au risque d’une nouvelle ère glaciaire

en moins d’une génération… Il faut regarder les choses en face : personne « n’a le droit de se laisser bercer par les assurances sécurisantes

d’irresponsables », et pour faire pression sur les gouvernements, il en appelle à l’opinion publique, « c’est-à-dire chacun de nous ! »…

507.

Alfred de VIGNY

(1797-1863). 2 L.A.S. ; 1 page et demie et 1 page in-8.

200/250 €

Mardi 24 mai.

M

me

de Vigny a une loge à l’Opéra pour mercredi « et ne peut accepter votre offre gracieuse » ; Vigny rappelle « la promesse

que vous me fîtes un jour de nous donner quelques momens, l’un des mercredis de quelque semaine que ce soit »… – « Voici la Duchesse

de Devonshire qui m’arrive d’Angleterre ; je vous la donne pour vos étrennes »…