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409.

Gustave CLUSERET

(1823-1900) général et homme politique, il fut délégué à la Guerre de la Commune. 5 L.A.S.,

Chêne-Bougeries 1872, au « citoyen et ami » Maurice

L

achâtre

, et

manuscrit

signé avec corrections autographes,

Mémoire

pour mon défenseur contre Jules Simon et Vaperot

, [1880] ; 12 pages in-8, et cahier in-4 de 66 pages avec couverture

titrée.

1 000/1 500

I

ntéressante

correspondance

au

sujet

des

B

ulletins

de

la

C

ommune

,

publiés

en

exil

.

2 août 1872

. « Notre ami commun F. 

P

yat

vous

ayant envoyé ma lettre au sujet de la brochure ou petit volume que je désire faire imprimer (sur les événements de Lyon et Marseille

surtout Marseille en 70) je n’ai plus à en parler, pas plus que du travail sur le mouvement religieux en Suisse. […] Si vous pouvez faciliter

la publication du premier de ces deux opuscules, je crois que vous rendrez service à la cause »… Il souhaite un organe à Paris pour leur

parti, citant des modèles en Amérique et en Angleterre, évaluant les prix de rédaction et de tirage en Suisse, et les ventes ; à Genève,

« la liberté de la presse est absolue, puisqu’on y imprime actuellement

La Lanterne

de Rochefort »… Demande d’éclaircissements sur le

clichage, la direction commerciale et financière, le prix à supporter pour une circulaire tirée à 10 000 exemplaires… « Je vous ai demandé

le concours de votre expérience professionnelle pour l’œuvre commune, pas autre chose. De même que je considère comme un devoir

de donner mon expérience professionnelle quand on se bat »… « Mes papiers sont à peu près complets »… Il presse Lachâtre à venir le

voir un dimanche : « nous pourrions passer ensemble la journée à la campagne. J’inviterai deux ou trois bons communards »… « Le n° 5

comme toutes les autres sort de ma plume qui n’est celle ni d’un maître ni d’un élève, mais mienne. Quand au prix, il n’y en a jamais

eu de fixé, parce que nous ne le vendons pas. Tout pauvres que nous sommes Gambon, Fesneau et moi nous faisons tout à nos frais ;

prélevant sur notre

nécessaire

pour propagander »…