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126

406.

Jean-Alexandre BUCHON

(1791-1846) littérateur, éditeur de la grande « Collection des chroniques nationales

françaises ». 6 L.A.S., Paris 1844-1846, à Maurice

L

achâtre

; 7 pages in-8, qqs adresses.

250/300

S

ur

l

H

istoire

universelle

des

religions

, éditée sous la direction de Buchon à l’Administration de la Librairie de M. Lachâtre (5 vol.,

1845).

27 janvier [

1844

].

« M

r

Cassou qui se chargera volontiers du second volume (Chine, Japon, Cochinchine, Mongols, Sumatra,

Java &c) a déjà commencé ses études »… Il a déjà des volumes de Confucius et de

Chine

de Pauthier…

13 février

. Il a proposé E. Faure

pour le troisième volume : Polynésie, Amérique, Antilles. « Voici trois articles de M

r

Faure qui vous feront apprécier l’écrivain. Il me

semble laborieux et conscientieux. Peut-être son style n’a-t-il pas l’allure assez vive pour ce volume. […] La matière de ce volume est

intéressante et dramatique »…

Mardi

, annonçant la visite de Spazier, chargé du volume Religions du Nord, « homme d’une intelligence

prompte et disposé à la critique »…

Mardi

, sur Eugène

P

elletan

, « un esprit libre, sérieux, philosophique, clair. Ce sont là les qualités

que je cherchais pour votre premier volume »…

20 février

. Pelletan est « un homme studieux, un esprit habitué à concevoir des idées

d’ensemble, un caractère honorable. Il écrit de temps à autre en signant de son nom dans

La Démocratie

, et en signant un Inconnu dans

le feuilleton de

La Presse

. Il accepte de faire le volume de l’Inde »… Buchon lui fera dresser une bibliographie par Burnouf fils, et lui

choisira des livres ; il nourrit l’espoir que Pelletan fera « le difficile volume sur la Babylonie, la Perse, &c. »…

11 avril 1846

. « Une cruelle

maladie me prive presque totalement de l’usage de mes jambes »…

407.

Léon CLADEL

(1835-1892) romancier. 14 lettres ou pièces (dont 11 L.A.S.), Sèvres 1880-1887, à Maurice

L

achâtre

ou

son gendre Henri

O

riol

; 29 pages formats divers.

1 000/1 200

B

elle

correspondance

avec

ses

éditeurs

.

30 décembre 1880

. « Réflexions faites, j’estime que mes

Romans Plébéiens

doivent être publiés dans le format des œuvres de V. Hugo.

Nous commencerions par

N’a qu’un œil

[…]. Trente mille exemplaires de mes

Va-nu-pieds

illustrés ont été vendus en moins de deux

ans »… Consignes pour l’impression et les droits. « Bon espoir ! En avant ! & que la République, la vraie, l’ouvrière & la paysanne, la

plébéienne, pour laquelle vous & moi, nous avons toujours combattu, triomphe enfin ! »…

[Fin décembre 1880]

. « Soldats du même

drapeau, nous combattons le même combat »…

1

er

janvier 1881

. Il signera volontiers son traité avec « vous, prolétaire », mais doit se

« délivrer des bourgeois avec qui j’ai dû traiter avant de vous rencontrer »… – Liste commentée de ses œuvres « qui pourraient figurer sous

le titre projeté de

Romans Plébéiens

 » : 9 titres en ordre chronologique, du

Bouscassié

à

Crête-Rouge

, et annonce de

N’a qu’un œil

, « chez

Charpentier probablement »…

12 janvier 1881

. Il va confier leurs traités signés à son beau-frère Félix Mullem, et donne son bon à tirer

pour les livraisons 1 à 20 des

Romans Plébéiens 

:

N’a qu’un œil

13 janvier 1881

,

contrat

pour l’édition des

Romans plébéiens

, écrit et

signé par Maurice Lachâtre, et signé par Cladel.

7 mai 1887

. Il a été pris par son roman

INRI

, « qui fera crier en automne la bourgeoisie

de France et de Navarre. Ah ! mon ami, je ne ménage pas la clique qui nous gouverne, vous verrez ça ! »… Il corrige

Gueux de marque

,

qui paraîtra à la fin du mois… Instructions pour des épreuves, recommandations pour des affiches publicitaires, rendez-vous, etc.

O

n

joint

2 lettres-manifestes en fac-similé (défauts) des 1

er

et 2 février 1881 ; 3 L.A.S. de son épouse Julia, à H. Oriol (ou à Mme) ;

une L.A.S. du chansonnier Georges Coutan (Pasquin) sur sa « chanson de village » pour la nouvelle édition de

N’a qu’un œil

(20 janvier

1881) ; et le traité de cession par Lachâtre des clichés de

N’a qu’un œil

(et du

Capital

de Marx) à Marie-Thérèse Garrette (31 décembre

1882).

408.

Jean-Baptiste CLÉMENT

(1836-1903) socialiste, communard et chansonnier (

Le Temps des cerises

). 6 L.A.S., Londres

1875-1879, à Maurice

L

achâtre

(une à son gendre Henri

O

riol

) ; 13 pages et demie in-8 ou in-12.

1 000/1 200

21 janvier 1875

. Recommandation de l’illustrateur

M

ontbart

à Londres, qui a fait une quantité de dessins « sur les événements de la

commune ». Il propose un petit bouquin pour la « Bibliothèque démocratique » : « J’aurais de bonnes choses à dire, m’adressant surtout

aux paysans et aux ouvriers »… Il demande des livraisons de l’

Histoire de la Révolution française

de Louis Blanc…

2 février 1875

. Il

n’a pas l’intention « de faire le procès des Versaillais ni d’entrer en fureur contre eux », mais de présenter les faits de la Commune,

surtout concernant le XVIII

e

arrondissement, qui a joué un rôle si important, et sur les derniers jours. « J’ai fait une Carmagnole sur

les événements, intitulée

La Communarde

. Nous la faisons éditer et elle sera vendue au profit d’une école fondée ici pour les enfants

de réfugiés. […] J’ai fait une scène en 30 vers que j’ai envoyée à

H

ugo

 ; c’est une femme qui cherche son mari derrière les barricades

après la commune, c’est très réussi »…

23 mars 1875

. Annonce de l’envoi de de 150

Communardes

, et demande de conseils pour placer sa

chanson à Bruxelles.

Mon homme

fait son chemin à Paris. « J’ai une chose très typique, intitulée :

Au mur

. C’est un capitaine à table et à

qui l’on amène des prisonniers. Son éternel refrain est :

au mur

. Il y envoie des siens et des nôtres. […] Des choses de ce genre resteront,

je crois, et caractériseront une époque »…

20 juin 1879

. Il est heureux de connaître le citoyen Oriol : « Vous ferez du bien à la cause en

poussant ma publication »… Il l’entretient de la diffusion du

Prolétaire

… «

G

uesde

est, m’a dit Maujean, sur le point de faire quelque

chose comme un journal. Si vous voyez le citoyen Paulard poussez-le »… Précisions sur ses arrangements avec le libraire

V

errycken

à

Bruxelles, et demande des résultats de vente, afin qu’il augmente ou diminue son tirage, « pour moi une question de vie ou de mort,

n’étant pas garni d’argent »…

20 juin 1879

. Sur son projet de s’installer à Bruxelles, et de contracter un emprunt auprès d’un particulier

fortuné, contre cession de ses droits d’auteur jusqu’à extinction de la dette…

20 juin 1879

. Longue lettre d’affaires : offres de service

pour son

Encyclopédie

, exigences pour sa brochure (prospectus, diffusion)…