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201

Charles Le Tellier duc d’E

strées

(1740), Nicolas de Blé marquis d’H

uxelles

(1718)

, Gui-Claude-Rolland comte de

L

aval

-M

ontmorency

(Metz 1742)

,

Jean-Baptiste-François Desmarets marquis de

M

aillebois

(Hanovre 1758), Adrien-Maurice duc de

N

oailles

(Marly 1748),

Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis duc de

R

ichelieu

(1785)

, Antoine duc de

R

oquelaure

(1718),

Maurice de

S

axe

(Malines

1747),

Jean-Charles de La Ferté marquis de

S

enneterre

(Turin 1739), Charles de Rohan prince de

S

oubise

(1782, sur vélin avec sceau aux

armes), Charles O’Brien comte de

T

homond

(1759)

.

638.

MARÉCHAUX

. 15 L.S. ou P.S., XVIII

e

siècle.

300/400

Louis de Brienne de Conflans marquis d’A

rmentières

(Metz 1763), Charles-Just prince de

B

eauvau

(1761)

, Louis-Antoine de Gontaut

duc de

B

iron

(1782)

, Victor-François duc de

B

roglie

(Francfort 1760), Charles-Eugène-Gabriel de La Croix marquis de

C

astries

(1782)

,

Jacques-Philippe comte de

C

hoiseul

-S

tainville

(1775)

, Louis-Georges-Érasme marquis de

C

ontades

(1788)

, Louis-Nicolas-Victor de

Félix comte

D

u

M

uy

(1775),

Emmanuel-Félicité de Durfort duc de

D

uras

(1775),

Anne-Pierre duc d’H

arcourt

(Caen 1780), Guy-

André-Pierre de Montmorency duc de

L

aval

(1789, avec le prince de Berghes et le duc d’Ayen), Augustin-Joseph comte de

M

ailly

(1787),

Philippe de Noailles duc de

M

ouchy

(1778),

Louis duc de

N

oailles

(1767)

, Philippe-Henri marquis de

S

égur

(1785)

.

639.

MARÉCHAUX D’EMPIRE

. 20 L.S. ou P.S. (2 autographes).

500/700

Jean

B

ernadotte

(1806,

répar

.)

, Pierre Riel marquis de

B

eurnonville

(

p.a.s.

)

, Guillaume

C

larke

duc de Feltre (1810), Louis-Nicolas

D

avout

prince d’Eckmühl (1811), Laurent de

G

ouvion

S

aint

-C

yr

(1817)

, Emmanuel

G

rouchy

(1799)

, Jean-Baptiste

J

ourdan

(1813)

,

François-Étienne-Christophe

K

ellermann

duc de Valmy (1813), Auguste-Frédéric

M

armont

(1801)

, Bon-Adrien Jeannot de

M

oncey

duc de Conegliano (1810), Édouard

M

ortier

duc de Trévise (l.a.s.), Nicolas-Charles

O

udinot

duc de Reggio (1847, plus une l.a.s. de la

maréchale), Dominique marquis de

P

érignon

(1806)

, Jean-Mathieu-Philibert

S

érurier

(1812)

, Nicolas-Jean

S

oult

duc de Dalmatie (1807

et 1844), Louis-Gabriel

S

uchet

(1798, plus une l.a.s. de la maréchale),

V

ictor

duc de Bellune (1823).

640.

MARÉCHAUX

. 8 L.A.S. et 6 L.S., XIX

e

siècle.

150/180

Louis de

B

ourmont

,

Thomas

B

ugeaud

, François de Franquetot duc de

C

oigny

, Guillaume

D

ode de

la

B

runerie

, Jean-Isidore

H

arispe

,

Louis prince de

H

ohenlohe

, Jacques-Alexandre Law marquis de

L

auriston

, Nicolas-Joseph

M

aison

, Gabriel-Jean-Joseph

M

olitor

,

Horace

S

ebastiani

, Jean-Baptiste-Philibert

V

aillant

, Sylvain

V

alée

, Charles-Joseph du Houx comte de

V

ioménil

(2).

641.

MARÉCHAUX

. 14 L.S. ou P.S., dont 7 L.A.S., de maréchaux du

S

econd

E

mpire

, XIX

e

siècle.

180/200

Achille

B

araguey

d

’H

illiers

, Achille

B

azaine

, François-Certain de

C

anrobert

, Victor de

C

astellane

, Élie

F

orey

, Edmond

L

e

B

œuf

,

Patrice de

M

ac

-M

ahon

, Bernard-Pierre

M

agnan

, Aimable

P

élissier

duc de Malakoff, Adolphe

N

iel

, Philippe-Antoine d’O

rnano

, César

R

andon

, Auguste

R

egnaud

de

S

aint

-J

ean

-

d

’A

ngély

, Achille de

S

aint

-A

rnaud

.

642.

MARÉCHAUX

. 5 L.A.S. et 1 L.S. de maréchaux de la

P

remière

G

uerre mondiale

(ou de l’après-guerre).

150/200

Émile

F

ayolle

, Ferdinand

F

och

(2), Louis

F

ranchet

d

’E

spèrey

, Hubert

L

yautey

, Philippe

P

étain

.

643.

MARÉCHAUX ET GÉNÉRAUX

. 12 lettres ou pièces, la plupart L.S. ou P.S.

400/500

François

A

ugereau

(1796), Jean-Pierre

B

oucret

(Nantes 1794, vignette), Claude

C

arra

S

aint

-C

yr

(Foligno 1801), H.J.G.

C

larke

duc

de Feltre (2, l.a.s. 1805, l.s. 1811), Louis

D

avout

prince d’Eckmül (2, Ostende 1805, et 1815), Théodore

H

édouville

(1796), François-

Étienne-Christophe

K

ellermann

(1796), André

M

assena

(Vienne 1809), Nicolas

O

udinot

(1798), Joseph

S

ervan

(l.a., 1792).

644.

MARIE-ANTOINETTE

(1755-1793) Reine de France. L.A., [16 août ? 1788], au comte César-Henri de

L

a

L

uzerne

 ; 1 page

in-8, le 2

e

feuillet blanc collé à l’intérieur d’un bifeuillet in-8 au chiffre couronné de Lady Waterford.

5 000/7 000

R

are

lettre

autographe

de

la

R

eine

organisant

une

chasse

pour

un

ambassadeur

indien

.

« La reine prie M

r

de la Luzerne de lui mander, si il a pensé a donner quelqu’un de sure pour conduire demain l’Indien a la chasse,

et qui puisse en meme tems assez ce faire entendre de lui, pour empecher qu’il soit cause de quelques accident, il semble que M

r

de

Piveron, seroit le meilleure pour cette commission mais il faudroit l’avertire d’avance et prevenir M

r

de Larbouste, pour qu’il ce trouve

des chevaux pour lui ».

La lettre est adressée au comte César-Henri-Guillaume de

L

a

L

uzerne

(1737-1799), ancien gouverneur général des Isles sous le vent,

alors ministre de la Marine, qui a noté en haut de la lettre : « reçu le 17 à sept heures du matin ».

En 1788, le Sultan de Mysore (Inde), Tipoo Sahib, envoie des ambassadeurs en France pour chercher de l’aide face aux visées

expansionnistes britanniques. Ils sont reçus en août 1788 à Versailles. Ces trois Indiens éveillent la curiosité à la Cour, et notamment celle

d’Élisabeth Vigée-Lebrun, amenée à faire leur portrait comme elle le raconte dans ses

Mémoires

 : « Puisque je vous parle d’ambassadeurs,

je ne veux pas oublier de vous dire comment j’ai peint dans ma vie deux diplomates, qui pour être cuivrés, n’en avaient pas moins des

têtes superbes. En 1788, des ambassadeurs furent envoyés à Paris par l’empereur Tipoo-Saïb. Je vis ces Indiens à l’Opéra, et ils me

parurent si extraordinairement pittoresques que je voulus faire leurs portraits. Ayant communiqué mon désir à leur interprète, je sus

qu’ils ne consentiraient jamais à se laisser peindre si la demande ne venait pas du roi, et j’obtins cette faveur de Sa Majesté. Je me rendis

à l’hôtel qu’ils habitaient (car ils voulaient être peints chez eux), avec de grandes toiles et des couleurs. Quand j’arrivai dans leur salon,

un d’eux apporta de l’eau de rose et m’en jeta sur les mains; puis le plus grand, qui s’appelait Davich Khan, me donna séance. Je le fis

en pied, tenant son poignard. »

… / …

Histoire