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qu’

E

sterhazy

soit chassé de l’armée comme indigne. Cette cote mal taillée – Esterhazy chassé, Dreyfus classé – n’achèverait pas l’affaire

qui reprendrait, plus violente et plus triste que jamais. Votre publication du fac-similé démontrera la culpabilité d’Esterhazy dont vos

publications d’hier et de ce matin ont démontré l’indignité »… Et il faut « exiger que l’on

crève

le prétendu dossier secret Dreyfus

où il

n’y a rien 

! »…

Mardi [29 décembre 1897]

. Les renseignements du

Courrier

et du

Petit Journal

sont « de simples inventions. Les Rapports

des Experts n’ont point encore été déposés. Il n’est pas

question

de non-lieu »…

[11 janvier 1898]

. « La décision du Conseil de guerre

prononçant le huis-clos pour

toute

la déposition du col

l

P

icquart

, dont on ignorera ainsi la réponse à l’abominable rapport de Ravary,

et pour

toutes les expertises

est grosse des plus redoutables événements. Vous aurez certainement le moyen d’arrêter toute attaque

inconsidérée contre Picquart ; ne laissez pas le

Figaro

participer à l’infâme campagne qui est organisée contre cet admirable soldat. […]

L’acte d’accusation contre Dreyfus est dépassé de

cent

coudées […]

L

abori

et Demange vous enverront la sténographie de leurs discours

qu’ils vous prient de reproduire

in extenso

 »…

19 mars

. Droit de réponse après des allégations de Maurice

B

arrès

: « J’engage M. Barrès

à demander à M. le général Billot à quelle date ces démarches ont été faites auprès de lui. Il apprendra de lui qu’elles ont eu lieu à la

fin de l’année 1896, c’est-à-dire après que le colonel Picquart, qui venait de révéler au général Billot la trahison d’Esterhazy, eut quitté

le ministère de la Guerre et remis la direction du Service des Renseignements au colonel Henry »…

[Juillet

1899

]

, au sujet du soutien

du prince de

M

onaco

à Mme Dreyfus…

Marienbad vendredi [22 septembre]

. Vive protestation contre la publication dans

Le Figaro

des lettres de

S

cheurer

-K

estner

à lui adressées, sans son nom : « le procédé est plus que blessant »…

28 septembre

, s’excusant pour

son mouvement d’humeur ; il recommande de faire traduire pour

Le Figaro

la lettre de

B

jörnson

à Dreyfus… « Il y a, dans le cas de

G

alliffet

, du snobisme et du gâtisme. Je veux croire qu’il ne pense pas à nommer

B

oisdeffre

. Ce serait un horrible désastre ». Il demande

à Galliffet « d’attendre mon retour pour que je lui dise

toute l’horrible vérité

que je ne puis pas confier au papier, mais que Waldeck

connaît comme moi »…

Dimanche [3 juin 1900]

. Tous les journaux, même

Le Gaulois

, ont donné le texte de son démenti au président

du Sénat : « n’ayant pas été à Rennes pendant le procès Dreyfus, je ne suis pas l’auteur de la dépêche d’Ems »…

Dimanche [26 avril

1903]

.

Le Figaro

l’a beaucoup peiné : « vous publiez l’éloge de

D

rumont

 ; vos amis sont attristés » ; il prie Calmette d’insérer sa lettre à

Ferlet de Bourbonne : « Comme journaliste qui a le devoir de renseigner ses lecteurs, vous le devez. Mais je fais surtout appel à l’ami,

au Dreyfusard, au révisionniste d’hier. Cette lettre, c’est la révision, la Justice enfin triomphante »…

Vendredi [3 novembre 1911]

, à Pierre

D

auze

 : « dans mon histoire de l’affaire Dreyfus, j’ai montré qu’

H

enry

savait, […] Dame savait qu’Henry était l’informateur d’Esterhazy

qui fut surtout un escroc. […] le faux ne suffit pas à expliquer le suicide d’Henry »… Ailleurs, il communique divers documents pour

publication, dont le texte d’une lettre de d’Haussonville père à Gambetta, fait l’éloge de Jules Cornély, dément le bruit selon lequel il

est le conseil de Mme de Trédern : « l’affaire Dreyfus suffisait à m’occuper »… Etc.

O

n

joint

une note d’époque sur les ascendants de Joseph Reinach ; et une L.A.S. de Ferdinand

B

runetière

(

1897).

Histoire