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219

698.

ROYALISME

. 48 L.A.S., la plupart à Eugène marquis d’A

uray

de

S

aint

-P

ois

, préfet et député, membre actif du parti

royaliste (1832-1899) ; (on joint 5 cartes de visite autogr.).

150/200

Philippe d’Orléans comte de Paris (3, dont 2 longues sur la politique), Robert d’Orléans duc de Chartres (2), Gabriel de Belcastel,

Victor baron de Benoist, Bertrand-Louis-Pierre-Marie comte de Blacas d’Aulps, Henry Bompard, Eulalie de Bourbon duchesse de

Galliera (5, à la marquise d’Auray, 1942-1945), Eugène Dufeuille, Maxence marquis de Foresta, Charles-Émile Freppel, Paulin Gillon

(15), Joseph-Hippolyte Guibert, François-Antoine-Napoléon Mazure, François Merveilleux du Vignaux (2), Alfred Monnet, Eugène

baron de Raincourt, comte Guillaume de Sabran-Pontevès, Charles-Raymond de La Croix de Chèvrières comte de Saint-Vallier (3), etc.

699.

RUSSIE. Ludovic Charles NAUDEAU

(1872-1949) journaliste et écrivain.

M

anuscrit

autographe signé,

Un Régiment

qui chante

, [1904]

; 5 pages et quart in-4, ratures et corrections.

150/200

A

rticle

sur

la

guerre

russo

-

japonaise

, dont Naudeau fut un des premiers reporters pour

Le Journal

, avant de se faire capturer par les

Japonais. « Newchwang 1

er

avril. C’est un régiment russe qui passe, un régiment hérissé de baïonnettes, un régiment qui chante... [...]

Les fantassins eux-mêmes, avec un art qui surprend chez ces êtres frustres, exécutent vocalement leur musique guerrière. [...] Où les

mène-t-on ? Qu’attend-t-on d’eux ? Ils ne le savent pas très exactement ni pourquoi ils sont en Mandchourie. [...] Seulement, ils ont

entendu dire que les

Iaponski

étaient des méchants, des perfides, des ennemis du Tsar et, les suggestions de leurs vaillants officiers s’y

interposant, ils considèrent que c’est désormais leur devoir de tuer beaucoup, beaucoup, beaucoup de ces mauvaises gens. [...] En les

voyant passer, j’éprouve un malaise [...] : combien de ces adolescents ne retourneront jamais au village natal ? »...

700.

Jacques d’Albon de SAINT-ANDRÉ

(1505-1562) maréchal de France. L.S. avec compliment autographe, Bayonne

9 octobre [1536], à M. de

J

arnac

, lieutenant du Roi à La Rochelle ; 1 page in-4, adresse au dos (renmargée).

250/300

Au sujet de « Martin Dangorete de Saint Jehan de Luz, party avec son navire pour aller en Terre neufve avant que la guerre fut

publiée »... Il arriva à La Rochelle avec à bord de son navire cinq Espagnols « lesquelz il avoit menez pour son ayde », qui ont été retenus

prisonniers après paiement de 50 livres d’amende. Or « tous mariniers et gens de mer ne sont jamais mis a rancon mais apres quon leur

a osté ce quils ont on le laisse aller »… Il prie donc Jarnac de les faire délivrer...

701.

Jean-Emmanuel Guignard de

SAINT-PRIEST

(1714-1785) intendant du Languedoc. L.S., Montpellier 11 juin 1766, à

M.

D

eydier

, négociant à Aubenas ; 1 page et demie in-4, adresse avec cachet de cire noire aux armes (brisé).

100/150

S

ur

les moulinages

et

les machines

de

V

aucanson

.

L’Intendant de Lyon demande « un mémoire détaillé sur la forme des moulins de M. de

V

aucanson

, leur différence d’avec les

moulinages ordinaires, leurs avantages, leur supériorité et les frais que peut occasionner l’établissement d’un de ces moulinages »…

702.

Antoine-Joseph SANTERRE

(1752-1809)

et Jacques-François dit Abdallah MENOU

(1750-1810) généraux. P.S par

les deux, Paris [28 octobre 1793] ; 1 page in-fol., sceau de cire rouge (qqs taches).

200/250

Certificat en faveur du citoyen Jean

R

odié

« gendarme de la 35

e

Division Compagnie Ci-devant Rossignol, […] s’est conduit en zélé

républicain et en brave militaire pendant tout le temps qu’il a combattu contre les rebelles de la Vendée ». Il a été blessé au combat de

Montreuil Bellay, puis fait prisonnier par des brigands qui lui ont pris tous ses effets et l’ont blessé de deux coups de feu à la cuisse et

à la main, ce qui le met hors service : « Ce brave gendarme mérite que la république, qui n’a pas de plus brave déffenseur, s’intéresse à

son sort »…

703.

René SAVARY, duc de ROVIGO

(1774-1833) général, diplomate et ministre. L.A.S. « Le duc de Rovigo », Méréville

11 [juin 1823 ?], à Eustache

C

ourtin

 ; 4 pages in-8.

500/600

À

propos

de

sa

brochure

sur

« 

la

catastrophe

 »

de

la

mort

du

duc

d

’E

nghien

(Ponthieu, 1823). Il ne regrette pas l’éclat : « j’étois

fatigué de m’entendre periodiquement imputer cet evenement, et le silence de ma part auroit prouvé que qui ne dit mot consent […].

La tapage qu’elle occassionne, ne peut en resultat m’etre pire que l’opinion qui s’étoit etabli, et j’aurois tué la victime de ma main et

sans jugement que l’on ne diroit pas davantage »... Il a beaucoup appris du petit écrit de pièces inédites vendu chez Baudouin frères ;

elles furent sans doute dérobées au portefeuille du général H. [

H

ulin

, président du tribunal militaire qui condamna le prince] ; Savary

dénonce les machinations et les inventions. « Tout ce qui s’étoit passé depuis 15 jours auroit arretté l’homme le mieux disposé, Gerard

L

acuée

venoit de perdre sa couronne d’aide de camp du 1

er

consul pour avoir eté visiter M

de

Moreau le lendemain de l’arrestation de son

mari, jugez comme on etoit disposé. Ce que vous me dites de Dupin me souleve et c’est pire que de m’avoir laissé condamner, il y a dans

toutes les injures du depit, de m’avoir vu aller aux Thuileries si je m’etois jetté dans l’opposition on m’auroit deffendu, et l’on s’attache

aux details de la fusillade pour couvrir la clef de l’intrigue »… Il fait appel à son amitié pour lui faire une réponse qu’il signera dans le

Journal des Débats 

: « il n’y a dans mon ecrit ni bassesse, ni calomnie, je repete ce qui a eté imprimé et j’y ai renvoyé mes accusateurs. Si

j’eusse eté l’ennemi de T. [

T

alleyrand

] je n’ai eu pendant longtemps qu’un mot à dire pour le perdre et alors je l’ai protegé, cependant

je connoissois l’intrigue que j’ai demasqué dans mon ecrit […]. Il auroit fallu que je fusse fou, si j’avais eu des reproches à me faire, de

venir soulever cette question, et si dans cet evenement, j’avois pris quelque chose sur moi, j’aurois eté sacrifié le lendemain à la vendetta

de la morale publique. La politique, l’intérêt du 1

er

consul, celui de Murat, de T. et de tous les machinateurs en faisoient un devoir, cela

eut d’autant moins arretté que la victime etoit morte »…

Histoire