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comme la plus intéressante, la plus convaincante, touchante, et même surprenante. Puis, dévoilant ses projets : « J’ai l’idée pour le pro-
chain printemps – de fin avril à la mi-juin environ – d’introduire à Paris un opéra allemand significatif en vue de pouvoir représenter
mes opéras et finalement
Tristan
. Je trouverai un organisateur et des personnes garantes ». Tout dépend de la disponibilité ou non des
chanteurs qu’il a choisis et de leurs exigences plus ou moins modérées : « À part la double distribution des rôles principaux, j’ai besoin
d’excellents chœurs et du meilleur orchestre. Je me tourne maintenant vers vous, en vous priant de réfléchir à tout ceci, et de me faire
part de vos conditions. Ce serait pour moi une joie prodigieuse, si non seulement cela se réalisait, mais aussi si vous vous associez à cette
entreprise »… [Mitterwürzer créa le rôle de Kurwenal dans
Tristan et Isolde
à Munich en 1865.]
O
n
joint
une fausse signature « Richard Wagner Meudon ».
158.
Richard WAGNER
. L.A.S., Bayreuth 27 octobre 1878 ; 2 pages in-8 à l’encre violette (légères rousseurs) ; en allemand.
2 500/3 000
A
u
sujet
d
’
une
représentation
du
R
ing
des
N
ibelungen
à
P
rague
.
Wagner prie son correspondant de bien vouloir lui transmettre les propositions d’Eduard
K
reibig
(1810-1888), directeur de l’Opéra
de Prague, relatives au paiement des royalties, et à la garantie demandée à la direction de Prague. Il pense que le paiement de garantie
de 6000 marks pourrait être immédiatement remboursé avec 10% par entrée... Il espère que son correspondant pourra conclure l’affaire
sans nouvelle crainte des Tchèques…
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