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Livres du XIX
e
siècle
116.
VERLAINE (Paul).
Quinze jours en Hollande. Lettres à un ami.
La Haye : Maison Block ; Paris : Léon Vanier
, [1893]. — In-8, 217 x 177 : portrait, (2 ff.), 108 pp., couverture imprimée.
Demi-chagrin rouge, dos à nerfs, tête dorée, non rogné, couverture et dos conservés (
reliure du début du XX
e
siècle
).
800 / 1000€
117.
VIARD (André).
Le Cuisinier impérial, ou l’art de faire la cuisine et la patisserie pour toutes les fortunes ; Avec différentes Recettes
d’Office et de Fruits confits, et la manière de servir une Table depuis vingt jusqu’à soixante Couverts.
Paris : Barba, 1806.
— In-8, 196 x 125 : xij, 459 pp. Basane racinée, filet à froid en encadrement sur les plats, dos lisse
orné (
reliure de l’époque
).
500 / 600€
Galantaris,
Verlaine, Rimbaud, Mallarmé,
n°153. - Montel,
Bibliographie de Paul Verlaine,
pp. 93-95.
Édition originale de cette relation d’une tournée de conférences que Verlaine fit aux Pays-
Bas en 1892, contenant également trois poèmes en édition originale :
A M
lle
Renée Zilcken,
A mes amis de La Ba
s et
Rotterdam.
L’ouvrage fut entièrement écrit à l’hôpital Broussais.
L’édition est illustrée d’un portrait de l’auteur gravé à l’eau-forte par Philippe Zilcken. Elle
fut imprimée à 1050 exemplaires, celui-ci étant l’un des 1000 sur papier vergé de Hollande.
EXEMPLAIRE ENRICHI D’UNE LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE DE VERLAINE
ADRESSÉE AU JOURNALISTE ET ROMANCIER LÉO D’ORFER.
La lettre, de 1 page in-8, est signée des initiales PV ; elle est datée de mardi soir. Verlaine
écrit de chez Madame Delahaye où il séjourne quelques jours. Verlaine remet à d’Orfer
« des vers drôles » et s’excuse de son laconisme et de son retard. Dans l’angle supérieur
gauche, il a rajouté l’indication : « Enverrai livres en question. »
Quelques frottements d’usage aux coiffes, nerfs et coins. Couverture légèrement brunie.
Oberlé,
Les Fastes de Bacchus et de Comus,
p. 113, n°168 (pour l’édition de 1840). - Vicaire,
860.
Édition originale très rare de l’un des livres de recettes « les plus fameux du XIX
e
siècle »
(Oberlé), le tout premier à dévoiler les tendances de la grande cuisine post-révolutionnaire.
Son auteur était « l’artiste cuisinier » André Viard (17..-1834), souvent appelé par erreur
Alexandre. On y trouve plusieurs centaines de recettes, allant des potages aux pâtisseries,
en passant par les viandes, les sauces, les poissons, etc. « Le lecteur trouvera tout bonnement
[…] l’exposition toute simple, en langage très-simple, de toutes les opérations de la cuisine,
depuis l’art de mettre le pot au feu jusqu’à celui de déguiser savamment les mets les plus
communs, ou de faire valoir les plus rares » (pp. vj-vij). Il se termine par divers menus pour
20, 40 et 60 couverts.
Le succès de ce livre fut tel qu’il connut de nombreuses rééditions tout au long du XIX
e
siècle.
Coiffes et coins restaurés, petit accroc à la coiffe de tête, quelques craquelures au dos et
frottements d’usage. Mouillures claires dans la marge des 16 premières pages et entre les
pages 305 à 408, déchirure sans manque aux feuillets 65 et 134, manque à la marge du
feuillet 135. Déchirures dans la marge intérieure des deux derniers feuillets.
Provenance : cachet H. Macheret à Langres au premier contreplat.




