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GIDE (André). 1859-1961. Ecrivain.
Correspondance à Paul Souday. 1913-
1928. 9 l.a.s. et 1 l.a., 2 minutes de lettres
de Paul Souday à Gide ; montées sur
onglet, reliées en un vol. grand in-4 plein
maroquin bleu nuit, dos à nerfs avec titre
doré, coupes filetées, encadrement int.
de maroquin bleu avec filets dorés,
sous étui bordé (reliure René Aussourd).
Belle correspondance littéraire au critique
et essayiste Paul Souday (1869-1929) qui fut
un proche ami de Gide, avec Martin du Gard,
Paul Valéry et Proust dont il fit une biogra-
phie,
ensemble relié dans une élégante re-
liure. Discussions autour des grands écrivains
classiques Balzac, Diderot, Voltaire, évoquant
l’atelier Degas, etc.
Collection à laquelle est joint une remar-
quable correspondance littéraire de Gide
à divers
:
- à Henri Albert,
traducteur de Nietzsche (4
septembre 1896, 4 pp. sur sa contribution à la
revue littéraire Le Centaure).
- à Renée Alle-
gret,
femme du cinéaste Yves Allegret (1935
et avril 1942, 2 cartes et l.a.s., dont évoquant
un séjour auprès de Jean Giono). - Brouil-
lon autographe à
Charles Audran
, directeur
de l’Institut Fénelon où la fille de Gide fut un
temps, placée (janvier 1941, 4 pp. sur l’ins-
truction religieuse de sa fille Catherine).
- au
romancier Henri Bachelin
(1942, 3 pp.).
- à
Pierre Capdevielle
, instigateur des Cahiers du
plateau (2 l.a.s. Nice, octobre 1941, et Alger,
2 pp.).
- à Jean Cassou,
sur Tolstoï, après la
lecture de Grandeurs et infamies que Cassou
venait de faire paraître. (Cuverville, juin 1932,
2 pp. in-4).
- à Henri Davray,
traducteur de
Oscar Wilde et H. G. Wells (5 l.a.s., 1900-1909,
env. 10 pp., relative notamment à
La Porte
étroite
).
- à Raymond de Becker
, intellectuel
belge influent des années 1930 (Cuverville,
janvier 1934, 2 pp.).
- au critique belge Henry
Dommartin
(Nice, décembre 1939, 2 pp., sur
l’identité homosexuelle et sur sa place centrale
dans l’œuvre de Gide).
- au critique littéraire
Charles du Bos
(2 l.a.s., Cuverville, 1921, 3
pp., sur la critique par du Bos de La Sympho-
nie pastorale, & relative à Jacques Raverat, un
des inspirateurs des Faux-monnayeurs).
- à
Edouard Ducoté
, directeur de la revue L’Ermi-
tage (2 l.a.s. printemps 1900, 6 pp. in-12).
- à
Rémi de Gourmont,
écrivain symboliste ( circa
1896, 3 pp.).
- à l’essayiste Jean Guéhénno,
(janvier 1947, 2 pp.).
- à Richard Heyd,
direc-
teur des éditions Ides et Calandes, 2 l.a.s. 5
pp. ½ tapuscrit et 2 pp.).
- à Francis Jammes,
(2 l.a.s. Cuverville, octobre 1903 et oct. 1905, 7
pp.,
Comment peux-tu croire que je n’aime pas
Gauguin !(…).
- à Maria et Geneviève Mallar-
mé,
femme et fille du poète (1 p.).
- à l’écrivain
Henri Massis
(4 l.a.s. ou l.t.s., 1924-1934, 8
pp., auquel est joint un brouillon autographe, 4
pp. ; importante correspondance dans laquelle
Gide explicite ses principaux ouvrages, et
contre la probité intellectuelle de Massis).
- à
Catulle Mendès,
l’un des fondateurs du Par-
nasse (mai 1901, 2 pp ½).
- à Eugène Rouart,
confident au rôle majeur dans la première moi-
tié de la vie de Gide, 1900-1931, (7 l.a.s., env.
20 pp.).
- à Jean Royère,
poète symboliste
(c.1908, 1 p. ½).
- à Alfred Vallette,
directeur
du Mercure de France (2 pp. in-8).
- au poète
belge Henri Vandeputte
(c. 1896). L’on joint
5 lettres autographes signées d’André Gide à
divers.
5 500 / 6 000 €
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