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D’INDY (Vincent). 1851-1931.
Compositeur.
Manuscrit musical aut. signé. « Sept
Chants de terroir pour piano à quatre
mains, opus 73 ». Paris, septembre-
octobre 1918.
Titre et 22 pp. grand
in-folio, annotation pour la gravure.
Manuscrit complet des Sept Chants de terroir
pour piano à quatre mains. Composés au
château des Faugs et à Paris à la fin de l’été et
au début de l’automne 1918, les Sept Chants
furent publiés à Paris la même année, chez
Rouart, Lerolle et Cie.
Ils sont dédiés à un
ancien élève, devenu professeur de contrepoint
à la Schola Cantorum, Guy de Lioncourt, et à la
nièce du compositeur, Claire de Pampelonne,
l’épouse de Lioncourt. Écrits « sur des thèmes
populaires de divers pays », les Sept Chants
de terroir comprennent :
I Novelle novellet.
À Cassis en Provence, en fa dièse, à 3 / 4,
marqué « Animé, et simplement », chant de «
Petites filles provençales »
II Rigaudon.
Sur la
place de Lachamp-Raphaël. (Hauts plateaux
vivarois), en do dièse, à 6/ 8, marqué « Un peu
animé et lourdement », chant de « Danseurs
cévenols »
III Seguidilla.
À l’alameda de Séville,
en do, à 3 / 8, marqué « Assez vite », chant
de « Guitarreros »
IV Yonkina.
Sur le port de
Yokohama. (Japon), en do, à 4 / 4, marqué «
Très modéré, indolent », chant de « Matelots
japonais »
V Chanson de plein vent.
Au bord
de la rivière. (Forêt de Pavlosk), en mi bémol,
à 7 / 4, marqué « Très largement », chant de «
Chanteur russe. (Accompagnateur polonais.) »
VI
Aubade.
Devant la Madone des tre capannelle.
(Campagne romaine), en sol dièse, à 6 / 8,
marqué « Modéré », chant de « Zampognari »
VII Tarentelle.
Sur le bateau de Capri. (Golfe de
Naples), en do, à 6 / 8, marqué « Vite », chant
de « Pitres napolitains ».
2 000 / 2 500 €
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JAURES (Jean). 1859-1914.
Homme politique.
L.A.S. au citoyen André Girard.
Paris, 6 janvier (1903).
3 pp. bi-feuillet
in-8, en-tête en coins de la Chambre
des députés, joint son enveloppe.
A propos du groupe anarchiste la
Mano Negra
,
actif enAndalousie; le gouvernement espagnol
venait de mener une sévère répression contre
ce mouvement, affaire qui fut relayée par les
socialistes en France par plusieurs articles
et meetings.
(…) Je vous remercie de m’avoir
signalé l’affaire de la Mano Negra, je l’étudie en
ce moment sur les documents que vous m’avez
envoyés. Je suis très porté à croire qu’il y a là
un grand crime gouvernemental contre lequel
le devoir du parti socialiste est de protester
(…).
Jaurès demande une documentation plus
étendue,
texte des réquisitions, les interrogatoires
et les plaidoiries,
pour pouvoir prendre leur
défense.
Est-ce que les journaux espagnols ne
rendent pas compte des procès criminels comme
le font si complaisamment ceux de France? et
ne pourrait-on pas avoir les journaux de cette
époque ? Si nous pouvions faire apparaitre
le message de l’accusation et l’audition de
la poursuite avec les documents officiels au
moins cela apporterait une grande force à notre
campagne (…).
300 / 350 €
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