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LEWIS CARROLL (Charles Lutwidge

Dogson dit). 1832-1898. Ecrivain,

célèbre auteur d’Alice au Pays des

merveilles.

L.A.S. (à Louisa Dogson). Oxford,

21 décembre 1887.

3 pp. bi-feuillet in-8,

encre violette ; en anglais.

Lettre familiale à la sœur cadette de Carroll

qui s’enquiert de ses nouvelles et lui promet

de venir passer la voir la prochaine fois qu’il

passe près de chez elle.

Un de ses grands

amis, Mr Shute, bon artiste qui a étudié à

l’Ecole d’Art de Slade, a fait un livre intelligent

dont il lui enverra une copie. Il espère qu’elle

ne le trouvera pas trop lourd à lire. Il y a long-

temps qu’il n’est pas passé près de Earl’s Court

et espère avoir l’opportunité de venir la voir ;

It’s

a long time since I was near Earl’s Court ; when

next I get there, I hope to fine one opportunity

to come and see you. I was very glad to have

a good report of you not long ago (from Sou-

thwick, I think itw as), & hope you & will find

your present home pleasant.

Il lui adresse

de façon émouvante tous ses vœux d’espoir

pour Noël loin de toutes inquiétudes ;

That you

should have a Christmas free from all trials and

shadow, it could be a mockery to hope ; but I

may at least hope, I pray that Christmas may

bring a peace & joy that is not of this world & in

the light of which earthly trials are made more

easy to hear (…).

700 / 800 €

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LEWIS CARROLL (Charles Lutwidge

Dogson dit). 1832-1898. Ecrivain,

célèbre auteur d’Alice au Pays

des merveilles.

L.A.S. « C.L. Dogson » à son cher Rivers.

Ch. Ch. [Oxford, Christ Church]

29 avril 1894.

1 p. in-12 ; en anglais.

Lettre amicale à son ami le docteur Rivers,

Carroll le remerciant pour un jambon… et

pour ses notes.

Many thanks for the ham,

which arrived safety last night. Also for your

notes « in re» Reed – With kindest regards to

Mrs Rivers & thanks for her instructions about

the cooking (…).

400 / 600 €

312

[LIMOUSIN]. Archives de l’abbaye

des Augustins de Juilhac & famille

de Recules

7 parchemins :

1431-1533.

Avril 1451,

importante vente d’une tenure avec ferme sur

le territoire de Juillac acquise par la famille

Carrière, demeurant audit village paroisse St-

Christophe ; aout 1460, baillette sur ces terres

et bois au territoire de Juillac, confrontant

au flanc du fleuve de la Vienne, et au rocher

appelé de «Carost », avec détails sur les

droits féodaux de l’abbaye de Saint-Augustin

de Limoges, dont un droit de trois septiers de

froment ; mai 1464, vente de la même terre à blé

sur le territoire de Juillac et reconnaissances

confirmées en octobre 1495, décembre

1519, septembre 1522. Novembre 1533 &

mars 1547, contrats de vente de ladite terre

notamment à la famille de Mathieu du Boys ?

joint

3 actes de janvier-mars 1533, concernant

les rentes de terres de Pierre de Juillac Sr de

Miramont à l’abbaye de Saint-Augustin. Joint

une transcription d’un acte de vente de terres

à Juillac, au profit de l’abbaye.

«

Harpentement du vilage de Juillac

paroisse de Saint-Christophle lès Limoges,

faict par Léonard Martin de Compregnac,

harpenteur (…).

» à la demande de la famille

de Recules ; intéressant document réalisé en

novembre 1603, décrivant tous les terroirs et

leurs cultures, maisons et lieu-dit de Juillac,

avec les noms de leurs propriétaires ;

joint

un

arpentement de 1758.

25 documents,

1600-1650

.

Titres,

procurations, rentes, acte de revendition, et

divers contrats de la famille de Hélie, Jehan

et Pierre de Recules, conseiller du roi au

siège présidial de Limoges, pour le procès

contre l’abbaye Saint-Augustin près Limoge,

et les vicaires de la cathédrale de Limoges,

concernant des vignes, jardins et autres terres,

sis à Juilhac et jouxtant les maisons du Sr

Mingot, le territoire de Maison-Rouge et de

Palais ; concernant l’ile située sur la Vienne

en face de Juilhac, appelée La Loge, et qui

est tenue par ledit village , ainsi que sur divers

droits dont de pressoir et d’eau-vive, etc., une

des pièces étant signée par Guillaume de

Loménie, avocat. Contrat de délaissement en

1687 du sr de Châteaumoulin pour une terre

d’une valeur de 12 mille livres, etc.

Joint

une

liasse de quittances des fermes de la famille

de Recules et un petit carnet de compte.

11 doc.,

c. 1530-1650.

Titres de la famille

Pénicaud, avocat à la Cour, concernant des

prés, jardin et autres terres situées de long

de la Vienne, en la paroisse St-Christophe

de Juilhac, et divers actes avec l’abbaye de

Saint-Augustin concernant plusieurs métairies

et vignes ;

Joint

3 liasses pièces de procès

concernant les droits seigneuriaux réclamés

par l’abbaye de Saint-Augustin et la famille

de Juilhac.

Joint

une liasse de quittances des

droits du syndic de l’abbaye (XVIII

e

siècle).

Joint

3 petits sacs de toile grossière, avec

mention «ancien Juillac» ; & divers documents

sur Juillac (fin XVIII

e

– début XIX

e

siècle).

500 / 600 €

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LOUYS (Pierre). 1870-1925.

Ecrivain poète.

2 L.A.S. à Alfred Valette. S.l.,

14 juillet 1896 et s.d. 6 pp.

in-8 ;

joint une enveloppe.

Se justifiant de vouloir faire du tort au Mercure

de France ;

il n’a en effet pas suivi l’exemple

de tous les littérateurs actuels (Zola, Theuriet,

Richepin, Loti, Barrès) qui, après leur premier

succès ont lâché invariablement leur éditeur

pour aller chez Lévy ou chez Charpentier. Il a le

traité sur sa table et il est encore en pourparlers

avec Guillaume au sujet d’une clause qu’il

n’admet pas. Dans une autre lettre, circa 1900,

demandant si l’on prépare en secret au Mercure,

une Anthologie où Louÿs s’inquiète d’avoir été

exclus.

(…) La petite nouvelle ne m’étonne en

aucune façon. Bien que j’aie répété à tout le

monde depuis quatre ans, que je restais au

Mercure «au milieu de mes amis». Je sais que

j’y suis entouré d’une hostilité implacable qui

s’explique par un sentiment très humain sur

lequel il est inutile d’insister (…).

200 / 300 €

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LOUYS (Pierre). 1870-1925.

Ecrivain poète.

L.A.S. à Georges Louis. 26 mars 1917.

1 p. ½ bi-feuillet in-8, joint son enveloppe.

Une des dernières lettres de Pierre Louÿs à

son frère qui décéda le 7 avril suivant.

(…) A

l’heure où je t’écris, on donne une soirée pour

Bilitis quelque part… Mais pour rien au monde

je ne sortirais. Les jours où l’on est si mal en

train, il vaut mieux ne pas se montrer. Plusieurs

lettres que je t’écrivais ce mois-ci sont restées

à mi-chemin. Je ne suis pas capable d’en ter-

miner une ce soir, et je t’envoie cette feuille qui

ne dit rien, c’est seulement pour que tu com-

prennes mon silence des mauvais jours (…).

150 / 200 €

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