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2 ALBERTI (Leon Battista). L’Architettura. – La Pittura.
Monte Regale
[Mondovi],
Leonardo Torrentino, 1565.
2 parties en un volume in-folio, demi-basane fauve avec coins (
Reliure du XVIII
e
siècle
)
.
1 500 / 2 000
Première édition collective, réunissant la seconde édition in-folio du
De re ædificatoria
dans la célèbre traduction
italienne de Cosimo Bartoli (
1503
-
1572
) et la seconde édition du
De pictura
dans la traduction de Lodovico Domenichi
(
1515
-
1564
).
La version de Bartoli, imprimée originellement par Torrentino en
1550
, était la première traduction vernaculaire de
l’ouvrage d’Alberti. La première édition italienne de
La Pittura
est de
1547
.
Importante illustration gravée sur bois, reprise de l’édition de
1550
, comprenant
83
figures dans le texte, dont
37
à pleine page et
2
pourvues de volets contrecollés (pp.
216
-
217
), ainsi qu’une planche hors texte à double page et un
portrait de l’auteur au verso du premier titre.
Annotations anciennes en italien.
Dos et coins refaits, mouillure marginale sur quelques feuillets, réfection dans la marge inférieure du f. Aa
5
.
Fowler, n°8 – Cicognara, n°375 – Gamba, n°1185 – Mortimer, n°12.
3 ALDROVANDI (Ulisse). Serpentum et draconum historiæ libri duo.
Bologne, Clemente Ferroni, 1640.
In-folio,
vélin rigide (
Reliure de l’époque
)
.
1 000 / 1 200
Seconde édition du grand traité d’Aldrovandi sur les serpents, publié après sa mort par Bartolomeo Ambrosini.
C’est une réimpression de la première édition, parue un an plus tôt, coiffée du même titre-frontispice gravé sur cuivre
par
Giovanni Battista Coriolano
.
Saisissante illustration composée de
61
remarquables figures d’erpétologie gravées sur bois, les mêmes que
dans la première édition, dont
32
serpents à pleine page dans la première partie et
14
dragons, basilics, hydres et autres
créatures fantastiques dans la seconde.
L’
Histoire des serpents et des dragons
forme le dixième des treize volumes d’œuvres complètes d’Ulisse Aldrovandi
(
1522
-
1605
) publiées entre
1599
et
1668
, en latin. « Ce corps d’histoire naturelle constate l’état de la science au
commencement du XVII
e
siècle, et sous ce rapport mérite de conserver une place dans les grandes bibliothèques », écrit
Brunet.
Bel exemplaire en vélin de l’époque.
De la bibliothèque Charles Filippi, avec ex-libris.
Nissen, ZBI, n°78 – Graesse, I, 65.




