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13.
ZINIAR
. Collection des 3 albums de bois gravés à tirage limité,
signés et numérotés par les artistes, publiés à Lyon en 1920-1921 par
le groupe Ziniar (dos fatigués, qqs rouss.).
300/400
I, nov.
1920
,
12
bois (Bas, Bouquet, Combet-Descombes, Dalbanne, Didier,
Gimond, Laplace, Leriche, Morillon, Ponchon, Tresch) ; II, février
1921
,
10
pochoirs (Bas, Combet-Descombes, Dalbanne, Didier, Laplace, Leriche,
Morillon, Ponchon, Roblin, Tresch) ; III, avril
1921
(Bouquet, Combet-
Descombes, Dalbanne, Didier, Gimond, Laplace, Leriche, Morillon, Ponchon,
Roblin, Tresch). On joint un numéro de
Pan, satyre chronique illustrée
(Lyon, s.d.), avec signatures à l’encre rouge des auteurs et illustrateurs.
14.
Max JACOB
(1876-1944). 2 L.A.S., 1920-1922, à Henri Béraud ;
1 page in-12 avec adresse (carte-lettre) et 1 page in-4.
400/500
[Paris 15 mars 1920]
. « Je suis vos chroniques et j’admire en vous un
critique (c’est rare) et un homme d’esprit, un artiste raffiné (c’est rare) et un
homme de sens. J’ai de vous un livre fort distingué que vous m’envoyâtes
jadis de Lyon. L’estime où je vous tiens me fait bien précieux vos éloges »...
Monastère de Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret)
18 août 1922
. « L’Argus
m’avait fait connaître avant votre intelligente et charitable empressement
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les lignes de vous si profondément flatteuses. Une certaine discrétion m’empêchait de vous remercier de tout ce que je dois au
perspicace critique que vous êtes,
et les joies que je dois à l’original écrivain
. L’occasion se présente de vous dire ma sympathie
– déjà ancienne – et ma gratitude »...
15.
COLETTE
(1873-1954) écrivain. 4 L.A.S., [vers 1920-1926], à Henri Béraud ; 4 pages in-4 et 1 carte postale
illustrée avec adresse.
700/800
Correspondance amicale et littéraire.
Rozven [1920 ?]
, sur
Chéri
: « Cher Béraud, il n’est pas possible que j’aie mis
dans
Chéri
tout ce que vous y voyez. Je le regrette et je vous serre amicalement la main »...
[1924]
. Belle lettre d’éloges sur
Lazare
: « Comme votre personne, votre littérature donne cette rare impression de solidité [...]. Il y a dans
Lazare
le tournant
de la fin, ‑ ce moment où le dément rejoint, ensemble, sa lucidité et sa prison, – qui est superbe, et qui engendre réellement la
terreur. Je suis contente, cher ami, que votre roman soit beau ». Elle le félicite d’avoir rejoint la rédaction de
Paris-Soir
...
[1925]
,
félicitations pour la Légion d’honneur : elle espère qu’il n’est pas trop tard pour l’embrasser, « ce mode de félicitation est bien
permis à une vieille camarade comme moi, contente de vous voir “fleuri”. C’est le mot qu’on dit chez moi aux conscrits, le jour
où ils sont tout pavoisés de rubans »...
Beauvallon [3.I.1926]
: « ne croyez pas que j’aie oublié votre beau livre ne venant ici.
Livre et vacances, tout est déjà fini, quel dommage ! »...
16.
Procès LANDRU
(1921). 3 photographies originales.
200/300
Landru pendant le procès (
24
x
31
cm). Déposition d’une dame à la barre, en second plan Béraud prenant des notes (
12
x
17
cm). Vue de la salle et des journalistes (
9
x
13
cm).




