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– Lettre autographe signée en deux endroits. Paris,

30

novembre

1911

. «

Merci pour l’envoi de votre livre. Sa lecture

me procurera plusieurs bonnes soirées... P.S. Je vous demande un renseignement dans un avant-propos que j’ai écrit

pour ma prochaine exposition. Surtout n’y voyez pas la moindre malveillance. Je crains que la chose ne vous soit, un

peu, désagréable, mais vous savez comment se fabrique l’électricité...

» (

1

p. in-

8

, enveloppe).

– Lettre autographe signée. Paris,

25

février

1917

. «

Mr Cantinelli (Bibliothèque de la ville de Paris) et Mr Paul Laffitte

(éditeur à Paris) éditeront avec mon concours un ouvrage de luxe sur mon œuvre (je trouve cela une très bonne idée)

mais j’en ai une meilleure encore en vous demandant d’écrire pour cet ouvrage le texte qui doit accompagner les

reproductions...

» (

1

p. in-folio, en-tête illustré imprimé à son adresse de la villa Saïd).

– Lettre autographe signée. Paris,

21

mars

1919

. «

Que devenez-vous ? Je pense que vous êtes démobilisé et je serais

très heureux de vous revoir et de bavarder un peu avec vous. Venez donc me voir un jour si vous avez l’occasion de

passer dans mon quartier, ou venez un dimanche après-midi. Je reçois tous les dimanches quelques amis...

» (

1

p.

in-folio oblong, en-tête illustré imprimé à son adresse de la villa Saïd, enveloppe).

– S.l., [probablement

1928

]. «

Malgré votre horreur du snobisme, venez quand même...

». Écrit sur un carton

d’invitation au vernissage de son exposition

Paris

le « mercredi

14

novembre » à son domicile.

Joint,

le catalogue

imprimé de cette exposition (bifeuillet in-

16

).

J’ai cru qu’il était tout de même nécessaire de me défendre

bien qu’écœuré par la vue de tant de misères. C’est pour cela

que j’ai adressé une lettre au comité du Salon d’automne. J’avais aussi demandé à un écrivain qui me connaît depuis une

quinzaine d’années, de publier sur moi, non pas sur le peintre car il ne comprend rien à la peinture

[biffé : «

et aussi parce

que c’est l’homme qu’on attaque pour essayer de supprimer le peintre qui devient trop influent

»]

, un article où il

raconterait ce qu’il sait sur ma vie. Mais cet ami n’ose pas écrire librement et pensait qu’un banquet s’impose. J’ai trouvé

cela du dernier ridicule mais comme en ce moment toutes les armes sont bonnes à la défense, j’avais accepté à la condition

qu’il obtiendrait de Frantz Jourdain de présider cette chose. J’en aurais alors profité pour dire au président du Salon

d’A

[utomne]

, en plein banquet, quelques mots

[l’architecte et homme de lettres Frantz Jourdain présidait le Salon

d’automne]

. J’avais donc accepté par ruse, mais comme

Saint-Georges de Bouhélier

m’écrit que les choses ne vont pas

facilement et me demande d’aller vous parler, je vous écris que je ne veux pas de banquet mais que je serais heureux de

déjeuner un jour avec vous. Avec vous tout seul sans préparatifs spéciaux et sans publicité...

»

Joint : Saint-Georges de Bouhélier

(Stéphane Georges Lepelletier de Bouhélier, dit). Lettre autographe signée à Élie

Faure. [Paris],

20

novembre

1913

: «

Je suis passé hier... j’aurais aimé causer avec vous de notre ami Van Dongen que

je venais de quitter et qui m’a paru très désagréablement surpris de l’agressive campagne dont il est l’objet. Mon avis

serait d’organiser un déjeuner de camarades pour protester contre des attaques injustes qui menacent d’atteindre tout

l’art indépendant. Je dois vous dire que Van Dongen ne semble pas devoir accepter cette idée. Je vous la soumets

néanmoins car il ne serait pas difficile, si vous étiez d’accord avec moi, de l’y faire venir...

»

123. VANDONGEN

(Kees). 3 lettres autographes signées et une apostille autographe signée sur un carton d’invitation,

adressées à Élie Faure. 1911-1928.

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