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124. VOLLARD
(Ambroise). Lettre autographe signée à Élie Faure. Paris, 17 juin 1921. 1 p. in-folio, enveloppe.
150 / 200
«
Et moi qui vous enviais et continue à tant vous envier de pouvoir vous appuyer sur vous-même...
Je suis très heureux que toutes ces petites histoires ramassées une à une vous aient amusé.
J’avais peur qu’une chose
écrite avec tant de difficulté ne paraisse tout torturé ; vous me laissez croire qu’il n’en est rien, j’en suis bien content...
»
Le grand marchand et éditeur d’art Ambroise Vollard écrivit des souvenirs sur Auguste Renoir,
imprimés
sous deux versions, datées l’une
1919
(à compte d’auteur) et l’autre
1920
(chez Georges Crès), mais publiées plus
tardivement.
125. VUILLARD
(Édouard). 3 lettres autographes signées à Élie Faure. 1904-1922.
800 / 1 200
– Paris,
26
novembre
1904
.
«
Je suis de très bon cœur avec vous pour rendre un hommage public à Carrière
et vous
prie de faire de mon nom l’usage que vous jugerez bon dans cette intention. Je regrette et vous prie de m’excuser de
ne pouvoir me rencontrer avec vous lundi, je souscris d’avance à ce que vous déciderez. Agréez, Monsieur, l’assurance
de toute ma considération...
» Élie Faure organisait un banquet en l’honneur du peintre Eugène Carrière, qui se
tiendrait le
20
décembre
1904
sous la présidence de Rodin.
–
Paris,
28
décembre
1905
. «
Cher Monsieur, je ne conçois pas bien l’utilité du projet que vous voulez bien me
soumettre : nous avons les Indépendants et les 3 autres salons à jurys pour atteindre le public ; à l’occasion, qui nous
empêche d’exposer soit isolément, soit avec quelques amis, comme nous l’avons déjà fait souvent et le referons sans
doute, dans telle ou telle galerie particulière, au gré de nos sympathies et sans souci de règlements anonymes ? Je suis
très sensible au témoignage trop élogieux que vous me donnez de votre sympathie qui vous exagère l’importance de
ma réponse...
»
– Paris,
1
er
février
1922
. «
Cher Maître, le secrétaire du Salon d’automne me rappelle la triste situation d’Iturrino et
la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire. Comme je n’ai pas, à mon regret, participé à la tombola par un
lot, je vous prie d’accepter à la place la somme ci-jointe, à son profit. Je vous prie de croire, Monsieur, à mes meilleurs
sentiments...
» Le peintre espagnol Francisco Iturrino, qui avait subi un temps l’influence du fauvisme et introduisit
cette esthétique en Espagne, avait effectué des séjours prolongés à Paris avant guerre et y avait noué diverses amitiés
dans le milieu artistique. Amputé d’une jambe en
1921
, il connut de graves difficultés financières, mais Élie Faure
organisa alors une tombola à son profit avec des tableaux donnés par leurs amis peintres.




