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[LEWIS (Matthew Gregory)].
Le Moine, traduit de l’anglais.
Paris : Maradan, an V - 1797. —
4 volumes in-18, 130 x 78 : frontispice, 178 pp. : frontispice,
211 pp. : frontispice, 210 pp. : frontispice, 270 pp. Demi-basane marbr e, dos lisses orn ,
tranches mouchet es (
reliure de l’époque
).
Seconde dition française, parue la même ann e que l’originale, de l’un des romans gothiques les
plus embl matiques, œuvre de jeunesse de Matthew-Gregory Lewis qui l’ crivit en seulement
10 semaines l’âge de 22 ans. Elle fut traduite par Deschamps, Desprez, Benoît et Lamare.
Ce roman a joui d’un succès consid rable dès sa publication en Angleterre et fut rendu c lèbre
en France par ses traductions, plusieurs fois r imprim es jusqu’au d but du XIX
e
siècle.
L’ouvrage a t remis la mode au XX
e
siècle par la transcription quelque peu
frénétique
qu’Antonin Artaud donna en 1931 et par l’importance qu’y ont attach e les surr alistes, Andr
Breton crivant, dans le
Manifeste du Surréalisme
: « Dans le domaine litt raire, le merveilleux
seul est capable de f conder des œuvres ressortissant d’un genre inf rieur tel que le roman et
d’une façon g n rale tout ce qui participe de l’anecdote. Le Moine de Lewis en est une preuve
admirable. Le souffle du merveilleux l’anime tout entier… »
L’ dition est illustr e de 4 frontispices non sign s, en second tat c’est- -dire portant dans la marge
haute la pagination du passage que la figure repr sente dans l’ dition originale en 3 volumes.
Mors frottés, quelques restaurations aux coiffes et aux mors. Manque le faux titre du premier
volume, perforation avec atteinte au texte page 37. Travaux de vers et traces de mouillures en marge
de quelques feuillets dans le second volume. Infimes travaux de vers en marge inférieure de quelques
feuillets du 3
e
volume.
600 / 800
,
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[L’HERITIER DE VILLANDON (Marie-Jeanne)].
Bigarures ingenieuses, ou Recueil de diverses pieces galantes en prose & en vers.
Suivant la copie de Paris : Jean Guignard, 1696. —
In-12, 133 x 73 : (4 ff.), 352 pp. Vélin ivoire
rigide, dos lisse (
reliure de l’époque
).
Brunet, III, 1043.
« Un des premiers recueils de contes de fées litt raires en langue francaise » (Jean Mainil).
Contrefaçon hollandaise, avec titre à la sphère, de l’ dition parisienne parue la même ann e
sous le titre
Œuvres mêlées
.
Nièce de Charles Perrault, Marie-Jeanne L’H ritier de Villandon (1664-1734) fut une des
Pr cieuses les plus fameuses, li e à Mme de Scud ry, Mme d’Aulnoy et Mme de Murat. A la
mort de Mme de Scud ry en 1701, elle continua son salon.
Ce recueil d bute par 4 contes :
Marmoisan, ou l’innocente tromperie. Nouvelle héroïque &
Satirique. - Artaut, ou l’avare puny. Nouvelle historique. - L’Adroite princesse, ou les avantures de
Finette.
Suivent diverses pièces en vers et en prose de l’auteure.
Bon exemplaire en vélin de l’époque. Salissures à la reliure.
800 / 1 000
,