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[Thomas DE QUINCEY].
Confessions of an English Opium Eater
.
London, printed for
Taylor and Hessey, 1822.
In-12 de (1) f. de faux-titre, IV pp., 206 pp. : maroquin olive à grain long, dos à nerfs orné,
double encadrement de filets dorés sur les plats avec fleurons dorés dans les angles, coupes et
bordures intérieures décorées, tranches dorées
(Button, New York).
Édition originale.
Fameuse confession autobiographique sur l’addiction à l’opium dont le succès devait assurer
la renommée de Thomas De Quincey (1785-1859). Son ouvrage a été traduit en français dès
1828 par Alfred de Musset (adapté plutôt que traduit serait plus juste) puis par Baudelaire, qui
intégra
Le mangeur d’opium
dans
Les Paradis artificiels
(1860)
.
Plaisant exemplaire complet du faux-titre mais sans les feuillets de publicité à la fin.
Il a appartenu au compositeur américain
Jerome Kern
(1885-1945), avec ex-libris. L’exemplaire
a ensuite figuré dans la bibliothèque de
Clara et Irwin Strasburger
(New York, 1982, nº 244).
2 000 / 3 000
€
3
Pétrus BOREL.
Rhapsodies.
Paris, Levavasseur, 1832.
In-12, demi-maroquin rouge, dos lisse orné, non rogné, tête dorée, couverture imprimée
conservée
(Lemardeley).
Édition originale du premier livre de Pétrus Borel, alors âgé de 23 ans.
Elle est ornée d’un frontispice gravé à la manière noire de Joseph Bouchardy et de deux
lithographies hors texte signées
T. Napol,
pseudonyme de Napoléon Thomas, ami de l’auteur.
Exemplaire de première émission : une partie du tirage a été remis en vente avec un nouveau
titre. (Escoffier,
Le Mouvement romantique,
n° 960 : pour la deuxième édition seulement.-
Carteret I, 140 : “Romantique rare.”- Clouzot, 52 : “3 figures qui manquent assez souvent.”)




