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TISSOT (Auguste).

Avis au peuple sur sa santé.

Paris, P. Fr. Didot le jeune, 1767-1763.

2 volumes in-12 [159 x 92 mm] de XX pp., la dernière non chiffrée, 351 pp. ; pp. 259-641, (3)

pp. de privilège et de catalogue : maroquin vert souple, dos lisses ornés de filets et fleurons dorés,

pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, double filet or encadrant les plats, coupes et

bordures intérieures décorées, gardes de moire rose, tranches dorées

(reliure de l’époque).

Un pionnier de la vulgarisation médicale.

L’illustrissime médecin vaudois Auguste Tissot (1728-1797) vit son traité traduit en onze

langues. Sollicité en consultation par les souverains de l’Europe, il compta parmi ses patients

Voltaire et Rousseau dont il fut proche.

Adepte d’une médecine douce, il prônait l’usage de remèdes à base de plantes et

l’automédication : le prix des drogues recommandées se trouve détaillé à la fin de l’ouvrage.

“Destiné à fournir aux ménages ne disposant pas du secours immédiat d’un médecin des

informations élémentaires en matière d’hygiène et de soins, ce petit livre constitue assurément

un best-seller […] à une époque où il n’existait que peu de littérature en langue vernaculaire”

(Silvio Corsini).

Exemplaire parfait relié en maroquin vert souple de l’époque, condition

exceptionnelle pour un ouvrage destiné à un usage domestique.

Selon la volonté de son propriétaire de l’époque, il est composé de deux éditions distinctes :

les pièces de titre portent l’inscription : “

Bonne édition

.”

En effet, l’édition en partie originale (1767) du tome I est augmentée d’un chapitre

sur l’inoculation, dont Tissot fut un des champions ; le second tome, daté de 1763, porte sur

la page de titre : “Seconde édition, augmentée sur la dernière de l’auteur, de la description & de

la cure de plusieurs maladies, & principalement de celles qui demandent de prompts secours.”

(

Le livre à Lausanne, 1493-1993,

p. 54 : notice de Corsini.-

Heirs of Hippocrates,

1990, n° 979.)

3 000 / 4 000