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AMERVAL (Eloy d’).
Sensuit la grant dyablerie Qui traicte comment sathan fait
demonstrance a Lucifer de tous les maulx que les mondains font selon leurs estatz
vacations et mestiers
. On les vent a paris en la rue neufve nostre dame a Lenseigne de lescu
de France. [Paris, Veuve de Jean Trepperel et Jean Jehannot, vers 1518].
Petit in-4 [188 x 129 mm] de (150) ff. : veau fauve, triple filet encadrant les plats, dos à nerfs orné
de fleurons et petits fers dorés, pièce de titre olive, filet sur les coupes, tranches dorées
(reliure du
XVIII
e
siècle)
.
Deuxième ou peut-être troisième édition.
L’illustration comprend 3 bois gravés.
Titre imprimé en rouge et noir orné d’une grande lettrine historiée et d’une figure à mi-page
montrant deux personnages debout et trois démons aux pieds et mains fourchues. A la fin des
pièces liminaires une figure sur bois à mi-page imprimée en deux tons, rouge et noir, avec deux
personnages et les démons également. Un petit bois se trouve en tête du prologue.
Les bois sont différents de ceux de l’édition originale, donnée à Paris par Michel Le Noir en
1508.
Dialogue entre Lucifer, prince de l’Enfer, et son représentant sur terre, Satan, en
vers octosyllabes.
Les deux démons se félicitent des mauvaises actions qu’ils inspirent. Cet ouvrage est un vivant
tableau de la société française à la fin du XV
e
siècle, toutes les situations et toutes les conditions
sociales y étant passées en revue. Plus de vingt mille octosyllabes, où l’auteur, par un goût
singulier de la difficulté et du paradoxe, confie l’exposé et la défense de la religion chrétienne
la plus orthodoxe à ses deux ennemis lucides et définitifs !