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148 MICHAUX (Henri) écrivain, poète et peintre français (1899-1984). Manuscrit de 8 lignes autographes signées

(sans lieu ni date, mars 1944), 1/2 page in-4.

400/500

H. Michaux répond à un questionnaire sur son métier : A propos de ses débuts littéraires : « difficiles embarassés surtout-

Je savais ce que je ne voulais pas faire, et beaucoup moins ce que je voulais faire » ; ses moyens d’existence :

« occupations diverses- pas doué pour la ligne droite… mon deuxième métier (?) actuel est la peinture. a) mon plus

mauvais livre « le Barbare en Asie » me fit connaitre » Quant à son chef d’œuvre : « Je l’attends encore. ».

Un Barbare en Asie parut en 1933.

149 MILLER (Henry) écrivain américain (1891-1980). Lettre autographe signée, Big Sur, Californie 3 mai 1951, 1 page

in-4.

400/500

« … Le texte sur

Bunuel

(qui m’est cher- Bunuel lui- même, je veux dire) est un de mes premiers écrits à Paris. Si

j’aurais à ajouter quelques mots aujourd’hui au sujet du film je dirais qu’on n’a fait aucun progrès dans la direction

indiquée par « L’age d’or ». Je ne crois pas qu’on fera une vraie évolution dans ce domaine jusqu’au jour que nous

aurons un nouvel ordre de la société (humaine) « Everything we are taught is false », wrote Rimbaud. Paroles justes… »

Il ajoute en post scriptum : « J’ai habité Clichy… à l’année 1933-34 … en « Printemps Noir » vous trouverez quelques

passages (tendres nostalgiques) de ces jours- The happy days of my life ».

Henry Miller publia un article sur le film de Bunuel “l’âge d’or”, qui l’avait beaucoup impressionné, dans «

New Review

(Paris) », en 1931.

150 MIRBEAU (Octave) écrivain et critique d’art français (1848-1917). 2 lettres autographes signées à « Cher ami »

(Paul Bourget), Noirmoutier 14 novembre 1886 et sans date, 2 pages in-8.

400/500

1) 1886 : Mirbeau lui envoie « Le Calvaire » complet et lui demande son sentiment franchement « si vous pouviez, dans

un de vos articles des débats laisser échapper

quelques mots, vous me rendriez très heureux ; Je

crois que tous les journaux feront le plus absolu

silence sur mon pauvre livre. Le dénouement n’est

point tel que je l’avais conçu… En y réfléchissant

j’ai trouvé des développements tels qu’ils me

fourniront la matière d’un gros volume qui fera

suite au « Calvaire ». Il s’appellera la

rédemption… »,

(s.d.) :

« Votre lettre m’a fait un

grand plaisir … C’est que vous me dites que le

« Calvaire » est autre chose que de la littérature…

J’ai voulu seulement évoquer une douleur, que

beaucoup ne comprendront pas, une douleur telle

quelle, sans arrangement, ni drame et je suis très

heureux que cela vous ait ému…Il n’est pas un

alinéa de mon livre que je n’ai écrit, que je ne vous

ai eu présent à mon cœur… ».

151 MIRÓ (Joan) peintre et sculpteur espagnol (1893-

1983). Manuscrit autographe signé, sans lieu 26 avril

1951, 2/3 page in-folio.

500/600

Miró répond à une enquête sur ses débuts qui furent

« très difficiles » ses moyens d’existence : « une

petite fortune personnelle que j’ai toujours refusée

par dignité », l’ouvrage qui le fit le plus connaître :

« « La Ferme » (collection Hemingway). Pas de

chef d’œuvre dans ma production, un effort

perpétuel pour m’exprimer avec le maximum de

sincérité et de puissance ».

Son tableau : La Ferme, peint en 1920 est une des

toiles les plus connues de cette époque.

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