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157 NERUDA (Pablo) poète et homme politique chilien

(1904-1973). Manuscrit autographe signé et daté

Madrid juillet 1937, 1/2 page in-4.

400/500

Neruda était alors ambassadeur à Madrid : Il écrit

cette maxime : « Fe en la vida, en les hombres, en

la comunidad del pensamiento y la alegria » (Foi

en la vie dans les hommes, dans la communauté

de pensée et la joie).

158 NOAILLES (Anna comtesse de) poétesse française

d’origine roumaine (1876-1933). Important

ensemble de 15 lettres autographes signées à divers

correspondants, 1 manuscrit autographe signé,

1 poème autographe et 7 cartes de visite, plusieurs

enveloppes et adresses.

500/600

Jolie correspondance littéraire et amicale :

6 lettres sont adressées au poète Saint Georges de

Bouhélier :

1904 :

Elle le remercie de sa lettre si

indulgente et si touchante et pour l’admirable livre

qui émeut tout le monde ;

(s.d.) :

« … De telles

louanges consolent de toutes les douleurs dont est

faite la poésie… »,

31 janvier :

« Je suis bien

touchée de pouvoir mettre mon nom auprès des

noms illustres qui apportent à votre ouvrage un

appui… », elle a parlé de lui à Edmond Rostand ;

8 novembre :

« Quel livre magnifique et sans

limites. Sans limites comme Tristan. L’émotion et

le transport y sont continus et grandissants et le

noble et l’héroïque y ont toutes leurs nuances… » ;

(s.d.)

Jolie lettre à Raymond de la Tailhède : « vos poèmes …

prodiguant les images et les rythmes harmonieux m’ont transportée (je lisais vos livres dans l’azur aromatique de la

divine provence)- à ces jours d’adolescence j’apprenais la Grèce par vos vers, par Anatole France, par le mystère ancestral

qui ma fait deviner l’Hellade sous le ciel de l’Ile de France… » ;

poème

sans titre : « je ne veux pas savoir s’il fait clair,

s’il fait triste… » ;

2 Manuscrits

autographes signés : l’un intitulé « Les servantes de Virgile », 1 p. in-4 le second sans

titre : « J’ai dit ce que j’ai vu et ce que j’ai senti d’un cœur pour qui le vrai ne fut point trop hardi… » 1 p. in-4.

159 PAGNOL (Marcel) écrivain français (1895-1974). Manuscrit autographe signé (sans lieu ni date), 2/3 page in-4.

500/600

« Mes débuts littéraires n’ont pas été bien difficiles, parce que j’ai commencé par assurer mon existence par un métier,

celui de professeur : je n’ai eu ainsi qu’à écrire selon ma fantaisie… Je dois dire que dès que j’ai eu écrit une vraie pièce

de théâtre, la réussite m’est venue. Je crois que Topaze est la pièce qui m’a fait connaitre, et que Marius est mon meilleur

ouvrage. ».

160 PAULHAN (Jean) écrivain français (1884-1968). 3 lettres et 2 cartes autographes signées, 1 lettre signée à Carine

Rueff, 1965-1966, 9 pages de formats divers, enveloppes jointes.

200/300

Correspondance relative à l’étude du vocabulaire notamment de l’argot : Paulhan la conseille :

oct. 1965 :

« Une

excellente source de mots nouveaux, sinon la meilleure, serait encore Vie et langage. C’est une petite revue mensuelle

qui parait chez Larousse… dans le N° 163… je vois une longue étude sur le « vocabulaire farfelu du cinéma… » ;

9 janv.

1966 :

« Voici quelques mots (argotiques, mais qui sont en passe de devenir familiers… » il joint une liste de mots ;

janv.

1966 :

il parcourt le dictionnaire de Plowert : « Les mots » de Fénéon sont précis, rigoureux, nécessaires. D’ailleurs

presque tous ont survécu… » contrairement à ceux de Paul Adam ;

(s.d.) :

« Avez-vous lu Le Vierge de Vallette… je suis

touché de voir l’admiration que lui portèrent Jules Renard, Fénéon et Gourmont… le français moderne doit quelque cent

quinze mots à l’invention d’Edmond de Goncourt… et n’oubliez pas Céline… ».

Joint :

2 brouillons de réponse de Carine Rueff.

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