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179 ROPS (Félicien) peintre et graveur belge (1833-1896). 2 lettres autographes signées à Alfred Barrion, 9 avril 1891

et « La demi-Lune » (sans date), 8 pages in-8.

600/800

Alfred Barrion (1842-1903) commença en 1879 une collection de gravures et dessins modernes, sa collection fut vendue

en 1904.

(s.d.) :

Très intéressante et longue et lettre où il explique pour quoi il n’est pas venu avec Paul Nadar, il vient de traverser

une année déplorable «… je traverse encore la CRISE ! la fameuse crise que traversent tous… ceux qui sont réellement

artistes. On a le sentiment, non pas que l’on n’a pas de talent, mais qu’on n’a que le « talent courant », ce talent qui est

tiré maintenant à Paris à mille exemplaires, et qui court les rues… Et alors on commence à s’apercevoir de sa quasi nullité

par les éloges « des gens de gout », et de la majorité des peintres, race que je méprise, à cause de son coté brillamment

banal, simiesque, talentueux et antigénial, sans compter son ignorance… J’ai toujours cru que l’œuvre d’art qui ne se

contente pas de susciter l’approbation de quelques uns, et qui ne demeure pas indifférente à la grosse masse des artistes,

et du public, devient par cela même polluée, banale, presque repoussante !... je voudrais trouver de nouvelles formules

d’art comme j’ai trouvé de nouvelles formules de vernis mou et d’eaux fortes, fussent elles même inférieures aux

anciennes … » Il sent la guérison et le désir du travail lui revenir « Je sens que je vais avoir le grand TRAC devant la

nature à la première fille qui montera nue sur les tréteaux de l’atelier, le même trac qui me tenait au ventre, quand un

soir à l’académie de Namur (!) « le maître » m’a fait asseoir anxieux et fier vis-à-vis… du modèle vivant…. » Il va lui

illustrer par des croquis en marge un volume très rare : Les Sonnets du doigt par Théodore Hannon.

Joint :

L.A.S. à « Mon cher Joseph » « La demi Lune » sans date, 1/2 p. in-8 : invitation, il sera à l’atelier rue du marché

des blancs manteaux ;

contrat signé

par lequel Rops s’engage à donner deux tableaux peints par lui à l’éditeur Lemerre

pour effacer sa dette.

180 ROSSINI (Giovacchino) compositeur italien (1792-1868). Portée musicale avec 3 mots autographes signés (sans lieu

ni date) 13 x 6 cm.

300/400

Joint :

2 L.A.S. d’Olympe Pélissier épouse de Rossini, 1865 et sans date, 5 p. 1/2 in-8 :

(s.d.) :

au nom de Rossini, elle

recommande Mme Darancourt, dont elle a pu apprécier le talent pour un poste de professeur, elle est une des gloires du

conservatoire de Paris ; elle demande des nouvelles d’A. Thomas dont le silence l’inquiète ;

1865 :

à un ami : elle est

touchée de son amitié « je ne la dois pas seulement à celle dont vous honorez Rossini mais bien à l’instinct de votre noble

cœur… ».

Joint

catalogue manuscrit des œuvres de Rossini, 4 p. in-4.

181 ROSTAND (Edmond) écrivain français (1686-1918). Lettre autographe signée à Saint Georges de Bouhelier,

(Cambo les Bains 30 novembre 1910), 1 page in-4, enveloppe jointe.

300/400

Lettre relative à la pièce de Bouhelier « Le Carnaval des Enfants » créée en 1910 au Théâtre des arts qui eut un grand

succès : «… C’est ce que vous avez fait de plus beau et de plus réalisé scéniquement… Félicitez son directeur de ma

part. Il m’aurait fallu ses artistes et ses décorations, et si

Chanteclair

me revenait je le lui porterais…Ayant été trahi,

il m’est doux, mon ami, que vous ne l’ayez pas été … Qu’il y a longtemps que je dis qu’un véritable soliste doit diriger,

harmoniser l’ensemble de la décoration et des costumes ! … ».

Chantecler fut monté en février 1910 par Lucien Guitry.

Joint

photo de Rostand en buste de profil format in-4.

182 ROUGET DE LISLE (Claude Joseph) poète et écrivain, auteur de la Marseillaise (1760-1836). Lettre autographe

signée à M. Harrel, directeur de l’Odéon, Choisy le Roi 22 mars 1831, 1 page in-4, adresse.

800/1 000

« M. Fabré vous a-t-il parlé de l’ouvrage que je me propose de vous soumettre ? Vous a-t-il dit comme à moi, que pour

plusieurs raisons il ne le croyait point indigne de votre attention ?... Veuillez m’indiquer un instant d’entretien qui nous

suffira pour régler les mesures à prendre à cet égard… ».

Joint :

2 exemplaires manuscrits de la Marseillaise.

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