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205 VAN DONGEN (Kees) peintre français d’origine hollandaise (1877-1968). 28 lettres autographes signées à Saint

Georges de Bouhélier, de 1903 à 1938, une carte postale, plusieurs enveloppes.

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Correspondance amicale, relative à leur coopération dans le travail mai1903 : Van Dongen a montré les poèmes de

Bouhélier à Jérôme Doucet qui aimerait en faire un livre illustré par lui : « Je serai très heureux d’illustrer de belles

choses… » ;

août 1903 :

On lui dit que Doucet n’est plus à « l’Illustré », il a repris ses dessins, il ne sait rien de la

plaquette qu’ils avaient l’intention de faire « ces parisiens sont dégoutants » ;

(s.d.)

« Je vais tacher d’illustrer ces beaux

poèmes et vous donner la place d’honneur dans le 3

e

numéro… Je vais faire une exposition de mes plus récents tableaux

le mois prochain… »

(s.d.) :

il demande de renvoyer les épreuves corrigées à la Rose de France, 21 rue Marignan ;

(s.d.) :

Il y a du retard pour les épreuves et son portrait puis « J’ai votre portrait et « La Rose » va paraitre demain… ».

1918 :

Il a fait une série de dessins pour un conte des mille et une nuits ;

1919 :

propose de faire payer à Fasquelle le

droit de reproduction d’une affiche mille francs chacune qu’ils partageront ; octobre 1919 : il est intéressé à faire une

affiche pour son Œdipe, il lui demande le manuscrit ainsi que des précisions sur la pièce ; L’affiche est faite mais il la

trouve un peu petite, Sandberg a fait prendre 4 croquis pour « Comoedia Illustr » mais il n’a pas de nouvelles ; Enfin il

trouve l’affiche belle. Nombreuses lettres de rendez-vous ;

Joint :

L.A.S. (s.l.n.d.) 1 p. in-8 : « Pourquoi vous empêtrez vous dans votre philosophie, dans votre calvinisme et dans

votre entourage et cachez vous, comme des tares, vos plus belles qualités ?... ».

206 VERCORS (pseudonyme de Jean Bruller, adopté en 1941 pendant la résistance) écrivain français (1902-1991).

Manuscrit autographe signé (sans lieu ni date [février 1945]), 2/3 page in-4.

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« Mes débuts furent dus à l’occupation allemande. S’ils furent « difficiles », ce ne fut donc pas comme on l’entend

généralement. Puisque j’ai connu, à la fois, le succès (incognito) et des difficultés (d’ordre policier). Je ne suis pas

écrivain de profession. Je vis donc d’une autre carrière… ». A l’ouvrage qui le fit connaitre, il répond : « le Silence de

la mer » puis « Je n’ai pas d’opinion personnelle sur la valeur relative de mes écrits ».

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