133 MASSENET (Jules) (1842-1912). 2 lettres autographes signées et une photo.
300/400
€
1) Lettre autographe signée avec 3 portées musicales autographes, Egreville 19 août 1901,4 p. in-8 carré. Belle pièce :
« Aussitôt que j’aurai une épreuve de « Grisélidis » ce sera avec joie, pour moi, de vous l’offrir… En octobre je devrai
être de retour à Paris et commencer les répétitions à l’opéra comique … » Extrait de
Grisélidis
sur la 4
e
page, opéra de
Massenet qui le qualifie de « conte lyrique » sur un livret d'Armand Silvestre et d'Eugène Morand, il fut créé à l’opéra
comique le 20 novembre 1901. ; 2) Lettre autographe signée à « Cher directeur et ami », Egreville 15 juin 1910, 1 p.
in-8 : « Certes oui ! j’applaudis à votre belle idée de demander à Melle Hatto de bien vouloir chanter « Charlotte » !
Cependant … tout en approuvant votre excellente distribution je ne voudrais pas que le rôle soit retiré à M
elles
Raveau et
Brohly qui ont eu, toutes deux, de si grands succès, cet hiver, dans votre ouvrage… ».
Joint :
Photo de Massenet en buste 14,5 x 10,5 cm par Pierre Petit.
134 MATHIEU (Georges) peintre français (1921-2012). Ensemble d’environ 30 documents adressés à Carine Rueff,
1 livre avec envoi, et trois grandes photographies noir et blanc. Principalement des lettres autographes signées,
des cartes autographes signées, enveloppes jointes.
2 500/3 000
€
Correspondance amicale, puis amoureuse. L.A.S. du 19 avril 1969 « Comment ne pas penser à vous ici avec une émotion
double voir triple ? Suis-je dans la chambre du Duc de Bedford ou du général Malborough ou dans la vôtre ? Tout me
parle de vous. Revenez… », L.A.S. 20 juin 1968 « j’imagine que vos activités cinématographiques ont sommeillé tandis
que je travaillais à l’URSS et à « la Scandinavie. J’ai aussi dessiné pour vous une bonbonnière ! J’essaie de devenir très
beau… » L.A.S. juillet 1971 « Princesse, à qui Dieu favorable fit don d’un esprit admirable qui ne peut être assez loué.
Le mien qui vous est dévoué. Et seulement bien en peine de vous savoir si lointaine… » L.A.S. 27 février 1974
« … Carine, que dans mon cœur j’ai si longtemps servie, Et que ma passion montre à tout l’Univers, Ne veux-tu pas
changer le destin de ma vie, Et donner de beaux jours à mes derniers hyvers ? … »
135 MATHIEU (Georges) (1921-2012). Ensemble de trois livres.
1 000/1 500
€
La revue « Arts lettres » n°180, avec un dossier sur le peintre Georges Mathieu de la p. 32 au milieu de la p. 41,
accompagné de deux cartes de visite autographes signées de Georges Mathieu, enveloppe jointe.
Le catalogue de la « Grande Rétrospective » Mathieu au musée d’Art moderne de la ville de Paris (mars, avril, mai
1963). Catalogue avec
dédicace et dessin,
adressé à Carine Rueff.
« L’Avenir d’Antoine Watteau, peintre du Roy en sonAcadémie Royale de Peinture & Sculpture ». Tiré à part de l’ouvrage
de Jean Ferré, tirage limité à 350 exemplaires, les cent premiers étant réservés à Georges Mathieu, celui-ci, numéroté
70. Une
longue dédicace
de 3 pages au début, ainsi qu’un long texte en fin d’ouvrage. Enveloppe jointe.
136 MATHIEU (Georges) (1921-2012). Lettre autographe signée à Carine Rueff (sans lieu ni date), 8 pages in-folio.
En-tête « Moult de Parte », adresse, cachet de cire.
600/800
€
Intéressante lettre écrite à l’occasion du premier voyage de Carine Rueff dans la capitale. « … il était tout à fait mal que
les deux plus belles choses du monde ne se connaissent point. Je vous assure que vous vous causerez une admiration
réciproque… je vous attends avec impatience pour confondre des parisiennes qui ne croient que s’il se trouve de la
beauté hors de Paris… Il ne s’y trouve du moins ni agrément ni politesse… Et même si vous ne voulez pas perdre ici de
temps à attendre un amant qui vous convienne, envoyer moi un mémoire des perfections que vous souhaitez qu’il ait, et
vous verrez à votre arrivée un cavalier de ce caractère qui ira vous offrir ses soins... »
137 MATHIEU (Georges) (1921-2012). Lettre autographe signée à Carine Rueff (sans lieu ni date), [août 1967] 14 pages
in-folio, en-tête « Moult de Parte », adresse, enveloppe, cachet de cire.
800/1 000
€
Belle et longue lettre romantique dans laquelle il évoque ses rêveries, Watteau, les philosophes et l’absence de Carine…
« … que me restait il à faire ? me mettre à mes ouvrages sans doute mais je n’en avais guère le cœur. Je décidai donc
de rêver mais où rêver… Dans le Parc de Vallière que je ne connaissais pas et où deux peintres avant moi étaient allés
rêver Watteau avait conçu son « embarquement pour Cythère »… Le Temps il était là aussi. Exprimé par cet admirable
temple de la philosophie… six colonnes le soutiennent de Newton à Descartes… de Pen… à Montesquieu… de Voltaire
à Rousseau… » et « … Le temps…mon allié…mon ennemi aussi, puisqu’il me sépare de vous. Quand revenez vous ».
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